Question : As salamu alaykoum wa rahmatuLLAHI wa barakaatuh, ma question :
Parfois lorsque nous effectuons des actes d’adoration, nous ressentons un grand bien au cœur, comme une douceur qu’Allah descend, et parfois lors de notre adoration nous ne ressentons pas cela… dans ce cas, cela signifie-t-il que notre adoration n’est pas correctement faite, ou pas acceptée ?
Réponse :
On ne peut pas dire que notre adoration n’est pas acceptée. Ce n’est pas nous qui décidons de cela, c’est à Allah azawajel seul que revient cette décision.
Cependant, il y a des cas où, lorsque nous avons une crainte d’Allah très forte, nous trouvons cette douceur dans les adorations, même dans la salât. C’est particulièrement vrai durant le mois de Ramadan. Pendant ce mois, on ressent cette douceur, parce que généralement, les péchés sont moindres. Les grands savants disent que durant le mois de Ramadan, du fait que « tout le monde » jeûne et fait la salât, ce qui sont des actes d’adoration, cela nous rapproche d’Allah azawajel et nous éloigne des péchés. On ressent alors cette douceur, on est un petit peu comme des « anges ».
Le sahabi Hanzala est venu voir le Prophète sallAllahu alayhi wa salam et lui dit : « Je suis hypocrite. Lorsque nous assistons à un de tes dars dans la mosquée, nous sommes comme des anges. Puis lorsque nous rentrons chez nous, avec les femmes et les enfants, nous changeons. Je suis un hypocrite.«
Le Prophète sallAllahu alayhi wa salam lui répondit qu’il n’était pas hypocrite, qu’il était normal de changer car il était humain et que s’il était dans sa demeure comme il l’était à la mosquée, lors des dourous, les anges viendraient lui serrer la main. Mais ce n’est pas de l’hypocrisie.
On fait les causes pour ressentir cette douceur toute notre vie, mais quant à savoir si notre adoration a été acceptée, cela ne nous appartient pas.
Qu’Allah nous guide vers cette douceur dans notre vie biidhniLlah ta’Ala.