📖 Rappel religieux :
مَا حُكمُ بَيعِ القُرآنِ بَعدَ تَغيِيرِ الغِلَافِ الخَارِجِيِّ إِلَى اللَّونِ الوَردِيِّ وَنَحوِهِ؟ قَد بَلَغَ بِبَعضِ التُّجَّارِ أَن يَجعَلَ المُصحَفَ وَردِيَّ اللَّونِ وَيُطلَقُ عَلَيهِ « مُصحَفَ بَاربِي » أَو شَيءٍ مِن هَذَا القَبِيلِ.
هَذَا لَا يَجُوزُ. إِطلَاقُ اسمِ المُصحَفِ عَلَى أَسمَاءٍ أَجْنَبِيَّةٍ أَوْ أَسمَاءٍ مُعَيَّنَةٍ، هَذَا كُلُّهُ لَا يَجُوزُ. وَهَذَا امتِهَانٌ لِكِتَابِ اللهِ. وَالمُسلِمُ وَاجِبٌ عَلَيهِ أَنْ يُعَظِّمَ مَا عَظَّمَهُ اللهُ. وَاستِعمَالُ هَذِهِ التَّلاوِينِ وَالتَّسَاهُلِ فِيهَا أَدَّى إِلَى مِثلِ هَذَا الأَمرِ. وَلِذَلِكَ يَجِبُ تَعظِيمُ مَا عَظَّمَهُ اللهُ. هَذَا غَلَطٌ وَيَتَنَبَّهُ النَّاسُ. وَالتُّجَّارُ هَؤُلَاءِ، لَو مَا وَجَدُوا زَبَائِنَ، مَا راجَع عِندَهُم هَذَا الأَمرُ. المُشكِلَةُ فِي النَّاسِ.
Traduction française :
Quel est le jugement relatif à la vente d’un Moushaf après avoir coloré sa couverture extérieure de rose, ou d’une autre couleur ? Certains commerçants sont même allés jusqu’à colorer le Moushaf en rose et l’ont appelé « Moushaf Barbie » ou quelque chose de ce genre.
[La réponse :] Cela n’est pas permis. Attributer au Moushaf des noms étrangers ou des appellations spécifiques est interdit. C’est un manque de respect envers le Livre d’Allah. Le musulman se doit de glorifier ce qu’Allah a Lui-même glorifié. Ce sont l’utilisation de ces couleurs et le laxisme à ce sujet qui ont conduit à ce type de pratiques. C’est pourquoi il incombe au musulman de glorifier ce qu’Allah a glorifié. Ceci est une erreur et les gens doivent y prêter attention. Quant à ces commerçants, s’ils ne trouvaient pas de clients, cette pratique ne serait pas répandue. Le problème vient des gens.
Résumé IA des points à retenir :
Le Cheikh aborde la question de la commercialisation de Corans dont la couverture est modifiée (par exemple, colorée en rose et nommée « Moushaf Barbie »).
Il affirme clairement que cela n’est pas permis et constitue un manque de respect (imtihān) envers le Livre d’Allah.
Le musulman a pour obligation de glorifier tout ce qu’Allah a glorifié.
Le Cheikh attribue cette pratique au laxisme et au manque de considération pour la sacralité du Coran.
Il insiste sur la responsabilité des gens (les consommateurs) dans la diffusion de telles pratiques, car si la demande n’existait pas, les commerçants ne les proposeraient pas.
📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo :
Cheikh ‘Azîz Farhân Al ‘Anazi حفظه الله
Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/2749