Les Conditions d’utilisation des réseaux sociaux

Question : Alors, pour la septième question, concernant Instagram, les conditions générales, on va dire, de tous ces réseaux sociaux, que ce soit Instagram, Twitter ou même de différentes marques, pas forcément les réseaux sociaux. On en a discuté avec Oustadha et on prédit de faire abandonner cette question parce qu’elle peut être complexe dans sa mise en application parce qu’aujourd’hui, toute société, tout commerce qui ne suit pas la shari’a, que vous ayez à Auchan, que vous ayez à Carrefour ou que vous achetez une voiture, a des shurut qui peuvent probablement être contraires à la shari’a. Donc, ça risque d’être compliqué si on doit boycotter, on va dire ça comme ça, toutes choses à cause des règlements qui sont haram. Dans ce cas-là, on ne ferait pas grand-chose, entre guillemets, mais bon, ça, c’est moi qui parle. Mais en tout cas, Oustadha conseille plutôt de revenir aux grands savants pour poser… Réponse Oustadha : Pour répondre à cette question, je conseillerais à la sœur de se référer aux grands savants. On sait que les grands savants utilisent eux-mêmes ces plateformes, comme Twitter ou leurs sites, pour le bien des gens. C’est une question de bénéfice (intérêt). Si l’on utilise ces plateformes pour un grand intérêt, par exemple pour faire un rappel aux gens, c’est autorisé. Tant que les grands savants les utilisent, cela signifie que leur usage n’est pas répréhensible. L’intérêt des gens est toujours la priorité. Je dirige la sœur vers les grands savants, qu’Allah lui facilite. Barakallahu fik pour tes questions, car tu cherches le bien dans le bien. L’interlocutrice : Oui, mes sœurs, les conditions des réseaux sociaux sont très longues et je ne les ai pas notées pour le PDF. Mais c’est ce genre de conditions, par exemple sur Instagram, qui prônent l’égalité des sexes et des personnes, en disant qu’un musulman est égal à un chrétien ou à un athée. Ce sont des choses qui ne sont pas conformes à la shari’a. La question est de savoir si cela rend le réseau social haram. C’est pour cela que Oustadha a répondu et vous invite à vous tourner vers les grands savants.

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Le suivi des prêcheurs sur les réseaux sociaux 

Question :  Assalamu alaykum wa rahmatullahi wa barakatuh, aujourd’hui, il y a beaucoup de prêcheurs et d’enseignants qui font da‘wah sur les réseaux sociaux ou vendent des cours. Certains sont élèves d’un shaykh, possèdent une teskia ou une ijazah, d’autres ont des diplômes universitaires, et certains n’ont rien de tout cela. Par prudence, je préfère suivre les cours et les prêches de ceux qui ont une teskia, une ijazah ou qui sont élèves de tel ou tel shaykh de la sunna, et Dieu merci, ils sont nombreux. Il y a beaucoup de polémiques à ce sujet. Que suivent donc ceux qui n’ont rien de tout cela et qui font de la da‘wah sans base solide ? Il faut examiner à quoi ils appellent exactement. Il m’arrive rarement d’écouter les prêches de ceux qui n’ont ni ijazah, ni diplôme, même s’ils suivent le minhaj. Et, honnêtement, cela ne m’apaise pas beaucoup. Ma question est la suivante : est-ce que le fait d’être exigeante sur ce point est une forme d’extrémisme, surtout quand on est débutante dans l’apprentissage de la science religieuse ? Réponse  Oustadha : Je souhaite ajouter un point important. Sur Instagram, par exemple, on voit beaucoup de comptes qui partagent des rappels et des prêches. Certains prétendent venir de l’université de Médine, mais en réalité, beaucoup ne sont que des frères sans formation réelle, qui veulent simplement transmettre un message. Ils postent des audios, des vidéos ou citent des livres de savants, mais il faut être vigilant, car il y a beaucoup d’imposteurs sur ces plateformes, notamment sur Instagram et Telegram. L’interlocutrice : Oui, on parle bien ici de contenus religieux, pas de chaînes comme Al Arabiya. Ce sont vraiment des sujets religieux. Oustadha : Exactement. Ma sœur a posé une bonne question. Concernant ces prêcheurs qui donnent des dourous ou des rappels sans diplôme officiel, il faut vraiment faire attention. Certains prétendent avoir une « teskia » (autorisation ou licence d’enseignement), mais beaucoup mentent à ce sujet, souvent pour attirer l’attention ou gagner de l’argent. Sur les réseaux sociaux, la confiance est faible, on ne connaît pas ces personnes, ni la véracité de leurs diplômes. Il faut toujours vérifier si cette « teskia » est authentique, notamment en demandant aux savants compétents. Même quelqu’un diplômé doit être contrôlé pour s’assurer de sa fiabilité. Quand on ne connaît pas le nom d’un prêcheur, il est indispensable de demander conseil à des savants dignes de confiance. Ceux qui ont une formation reconnue ne posent généralement pas ce problème. Mais ici, on parle précisément de personnes sans aucune qualification reconnue. C’est vraiment interdit. Même s’ils partagent des rappels ou des petits dourous, des audios comme ça, ce n’est pas permis. Nos savants ont établi des conditions précises pour rapporter un hadith ou transmettre une science : le transmetteur doit bien comprendre ce qu’il enseigne. Il y a des règles strictes à respecter, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est pourquoi les savants n’autorisent pas n’importe qui à faire des rappels ou des dourous, sauf si un savant qualifié leur donne une permission explicite. Sinon, ce n’est pas légitime. Je conseille donc à ma sœur de ne pas écouter ces prêcheurs inconnus. Même pour ceux qui disent être diplômés, il faut vérifier auprès des grands savants si leur formation est réelle. Aujourd’hui, il y a beaucoup de mensonges. Ce n’est pas pour tous, mais souvent, c’est juste une façon de faire de la publicité, d’attirer du monde ou de gagner de l’argent. La science n’est pas facile, c’est notre religion. Il vaut mieux éviter ces prêcheurs non qualifiés. Il existe des savants sérieux sur Internet, et il faut privilégier leurs enseignements. L’interlocutrice : Par exemple, moi, j’ai un compte avec un institut. Si je veux poster un rappel ou une fatwa… Oustadha : Je ne critique pas cela. Tant que tu ne fais pas de commentaires personnels. L’interlocutrice : Non, je ne fais pas de commentaires personnels. Je veux dire que je vais simplement lire un verset du Coran… Ou alors un rappel de Cheikh Ibn Taymiya ou de Cheikh Otheimine. Un simple rappel, sans commentaire de ma part. Oustadha : D’accord, ça, c’est permis et ce n’est pas un problème. Mais pour ce qui est de ces prêcheurs qui ne sont pas qualifiés, je déconseille fortement à mes sœurs de les écouter. Interlocutrice : Mais est-ce qu’on peut transférer tout ce qu’ils rappellent, alors ? Oustadha : Oui, ce n’est pas un souci, à condition de toujours donner la source. Il faut citer clairement la référence. Car parfois, lors de certains rassemblements, on entend des paroles attribuées à des savants comme Ibn al-Qayyim, par exemple. Oui, il a dit certaines choses, mais si tu retournes à la source, il arrive que ces paroles ne s’y trouvent pas. Il y a aussi beaucoup de propos attribués aux compagnons, comme Omar, qu’il faut toujours vérifier. Est-ce que c’est authentique ou non ? Normalement, il faut toujours citer la source précise : le livre, parfois la page, ou même la partie précise. Car il y a beaucoup de rumeurs. Par exemple, sur WhatsApp, j’ai vu circuler des propos soi-disant d’Ibn al-Qayyim, mais qui ne lui appartiennent pas. Même le style de langue arabe est différent. Ce sont des paroles inventées, c’est un mensonge. Il faut toujours vérifier que la source soit un ouvrage reconnu d’un savant ou un hadith authentique. Sinon, il faut se demander : pourquoi ce texte n’est pas écrit dans les sources fiables ? Interlocutrice : Pour résumer, concernant les étudiants en sciences religieuses diplômés, il faut quand même vérifier la provenance et la validité de leur diplôme. Et si on est certain qu’ils sont encadrés ou conseillés par des savants dignes de confiance, alors, al hamdoulilah, on peut écouter leurs enseignements. Il faut absolument qu’ils soient diplômés. Ceux qui ne le sont pas, on ne doit pas les écouter, même s’ils semblent propager de belles paroles, etc. En ce qui concerne les rappels, on peut les transférer

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