Interview de Wafa – RH de l’institut

1. À quel moment avez-vous découvert l’Institut et quelles ont été vos premières impressions ?Je l’ai découvert il y a plus d’un an et demi, lorsque j’ai vu l’annonce pour le recrutement d’une Responsable RH pour l’Institut. Je n’ai pas eu d’impression particulière à ce moment-là. 2. Qu’est-ce qui vous a convaincue de postuler à ce poste de Responsable RH ?L’annonce concernant le poste était claire. Lorsque j’ai vu qu’il y avait un formulaire contenant des questions précises, je me suis dit que cela avait l’air d’être un institut sérieux. 3. Pouvez-vous partager votre ressenti lorsque vous avez appris que vous aviez été recrutée ?J’étais trop contente, Allahouma baarik. Et en même temps, j’étais étonnée d’avoir été « l’élue », car je sais que ce genre d’offre d’emploi intéresse beaucoup de sœurs. Forcément, il y avait sûrement eu plusieurs candidatures. 4. Quelles étaient vos premières impressions en commençant ce travail ?J’ai ressenti directement que le travail était bien organisé pour chaque membre de l’équipe, afin que l’on soit efficace et que cela ne devienne pas une charge trop lourde. Allahouma baarik. 5. Pouvez-vous nous présenter vos principales responsabilités en tant que Responsable RH de l’Institut ? Le recrutement des enseignantes (je m’occupe seulement des femmes). L’écoute régulière des cours pour contrôler leur qualité. La vérification des tableaux, où les enseignantes notent leurs heures de cours et le suivi des élèves. Le contact avec les professeurs dès qu’il y a des retours d’élèves insatisfaits sur certains points, afin de discuter de ces retours avec elles. 6. Comment gérez-vous la relation avec les professeurs, notamment sur les questions de congés et de salaires ?Les enseignantes savent qu’elles peuvent venir vers moi pour toute demande. Alhamdoulillah, nous avons une bonne entente, basée sur le respect et l’échange. Elles ont un contrat de travail. De manière générale, elles y trouvent la durée des congés ainsi que leur nombre autorisé dans l’année. Idem pour le salaire : il est indiqué dès le début et il est fixe. À partir de là, lorsqu’il y a des demandes particulières, nous essayons toujours de faire au mieux pour ne léser ni les professeurs ni les élèves. 7. Quels outils ou méthodes utilisez-vous pour suivre les heures des professeurs ?Nous utilisons un tableau commun sur Google Sheets. Il permet aux enseignantes de noter les heures effectuées après chaque cours avec chaque élève. Comme dit plus haut, je vérifie régulièrement si leur tableau est à jour. 8. Avez-vous rencontré des défis particuliers dans votre rôle ? Si oui, comment les avez-vous surmontés ?Je dirais que mon plus grand défi a été la première fois où j’ai dû annoncer à une enseignante qu’on mettait fin à son contrat de travail. Je savais que j’étais capable de le faire, car cela faisait partie de mes fonctions, mais le côté humain m’a beaucoup attristée. J’ai réussi à surmonter cela en me rappelant les raisons pour lesquelles il fallait que cette enseignante arrête d’enseigner. Forcément, le bien des élèves et de l’Institut est la priorité. Et puis, cette décision n’est jamais prise par moi seule. Sinon, chaque recrutement d’enseignante est un défi, hh. Il y a beaucoup de candidatures, et il faut trouver celle qui pourra satisfaire les élèves en termes de qualification et de comportement. C’est pour cela que vous avez peut-être vu mes nombreux messages à la recherche d’élèves pour assister à des cours tests, hh. Cela m’aide beaucoup lorsque j’assiste aux cours et que vous partagez vos avis pour m’aiguiller. 9. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail avec les professeurs ?J’aime le fait que nous nous soyons fait confiance en acceptant de travailler ensemble. Elles sont reconnaissantes de cette opportunité, et je le suis aussi en voyant qu’elles respectent le travail qu’elles ont à faire. 10. Avez-vous une expérience ou une interaction marquante avec les professeurs ou l’équipe que vous aimeriez partager ?Sans rentrer dans les détails, je dirais que ce qui m’a le plus marquée, c’est l’empathie et le soutien qu’a eus la directrice lors du décès de ma mère. Cela s’est passé seulement trois mois après mon recrutement, et j’ai été agréablement surprise des actions qu’elle a entreprises envers moi concernant le travail. Djazaha Allahou khayran. Qui sommes nous ?

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Interview de Maryam – Secrétaire de l’Institut

1. Comment avez-vous connu l’Institut arabecoran.com ?Je ne connaissais pas du tout l’Institut arabecoran.com (anciennement Oumayna) quand j’ai postulé. Je connaissais très peu de marakiz en ligne. 2. Qu’est-ce qui vous a donné envie de postuler à ce poste ?J’ai postulé vraiment par hasard. Je n’étais pas spécialement à la recherche d’un travail, mais j’avais envie de répondre à la petite annonce. Peut-être pour savoir si j’étais capable, après tant d’années en tant que maman au foyer, de pouvoir convenir à un poste. Je ne me faisais pas trop d’illusions sur le fait qu’on me rappelle… puis je crois que c’était un samedi matin, en plein petit déjeuner, que la directrice, Oum Yahya, m’a appelée et on a papoté pendant une heure ! J’étais très naturelle, je suis restée « moi ». 3. Quelle a été votre réaction en apprenant que vous aviez été retenue pour ce poste ?J’étais très contente quand Oum Yahya m’a dit que j’avais le poste ! Je le désirais ardemment. Déjà, c’était huit mois après ma hijra, donc ce travail me permettrait d’amener un peu de beurre dans les épinards. Ensuite, cela me permettrait de faire autre chose dans mes journées que les enfants, le ménage, la cuisine, et les occupations personnelles de routine. 4. Comment s’est passée votre prise de poste au début ?Quand j’ai commencé à travailler, j’ai trouvé ça dur ! Non pas à cause du rythme de travail, mais parce qu’il y avait plein de codes que je n’avais pas. Je me rappelle avoir dit à mon mari, au cours d’un repas : « Je crois pas qu’elle va me garder ! » Je mettais beaucoup de bonne volonté, mais je faisais des erreurs par-ci par-là, et cela me gênait beaucoup. En finissant le travail le soir, j’étais stressée d’avoir oublié ou omis quelque chose. Mais le premier mois s’est écoulé, puis le deuxième, et ainsi de suite. J’ai commencé à prendre mes marques. Je prends très à cœur mon travail, car cet institut est une amana pour moi. Mon mari, étant lui-même chef d’entreprise, m’a transmis cette idée que l’entreprise que l’on crée est chère à notre cœur. Les employés doivent y mettre du leur pour contribuer à son bon fonctionnement. J’avais peur de ne pas bien faire les choses et que, par ma faute, l’Institut perde en qualité. 5. Pouvez-vous nous expliquer vos principales missions en tant que secrétaire de l’Institut ?En tant que secrétaire, je suis une des causes pour lesquelles des élèves entament un processus d’apprentissage de la langue arabe ou du Coran. J’essaie toujours de placer les élèves avec les professeurs que j’estime leur convenir le mieux, comme je le ferais pour moi-même. Je m’occupe aussi de tout l’aspect paiement (le moins drôle, lol !). Je veille à ce que tout se passe bien entre les élèves et les professeurs. 6. Comment gérez-vous la communication entre les élèves et les professeurs ?Tout se passe bien la majeure partie du temps. J’ai un très bon contact avec les professeurs, et les élèves sont pour la plupart très agréables. Lorsqu’un élève ou un professeur me signale un petit souci, j’essaie de le régler du mieux que je peux. Si cela me paraît compliqué, je demande à Wafa ou Oum Yahya. 7. Quels défis avez-vous rencontrés au début de votre travail ici ?Pour moi, le plus difficile était d’assimiler le fonctionnement « informatique » de l’Institut et tous les petits conseils que me donnait Oum Yahya sur ma manière de répondre aux élèves. Je me rappelle de ma première inscription : j’étais contente, car j’avais l’impression qu’on me faisait « confiance ». Cela faisait plus de dix ans que je n’avais pas travaillé pour quelqu’un, donc il y avait des choses qui me dépassaient. Je n’étais pas trop branchée réseaux sociaux, WhatsApp et compagnie, mais Oum Yahya m’a gentiment et patiemment montré le fonctionnement de tout cela. Mon but était vraiment qu’Oum Yahya puisse se reposer sur moi totalement afin de l’alléger de cette charge. 8. Qu’est-ce qui vous motive au quotidien dans votre travail ?Ce qui me motive, tout d’abord, c’est de pouvoir répondre à la demande de tous les élèves. Quand tous les messages sont traités, cela me satisfait beaucoup, lol ! Et tout simplement, c’est un travail que j’aime. Même après trois ans, je suis toujours contente de prendre mon poste le matin. C’est un domaine lié au Coran et à la langue arabe, donc c’est un environnement très sain pour une musulmane. 9. Y a-t-il une expérience humaine ou une interaction qui vous a particulièrement marquée dans votre travail ?Dernièrement, ce qui m’a le plus marquée, c’est une sœur qui a témoigné avoir débuté les cours chez nous sans savoir lire en arabe. Maintenant, après quelques mois, elle peut ouvrir le Coran avec aisance et le lire en appliquant les règles du tajweed. Cette sœur m’a beaucoup motivée, Allahouma baarik. Plus tristement, une sœur m’a contactée en larmes, car elle venait de perdre une amie, Allah yarhamha. Elle m’a dit que dans cette vie, nous sommes happés par la dunya et qu’il ne reste de nous rien du tout. Elle voulait très rapidement prendre des cours de Coran pour s’apaiser et se consacrer à des choses utiles pour l’au-delà. 10. Quel est votre plus grand moment de satisfaction dans votre poste ?Ma plus grande satisfaction, c’est quand une sœur est ravie de ses cours et m’en fait part. J’en suis toujours très émue et ravie du fond du cœur. Je suis une des causes de son apprentissage, donc cela me fait très plaisir ! 11. Si vous deviez décrire votre poste en une phrase ?Y’en a pas des milliers comme lui, donc j’en prends soin ! 12. Avez-vous une anecdote à partager sur votre travail ?Je n’ai pas d’anecdotes particulières, sauf une dans mon travail personnel : le jour où tu as dû t’absenter 15 jours pour la première fois, Oum Yahya, je t’ai dit : « Tu es sûre de pouvoir me laisser seule ? » Et tu m’as répondu : « Mais oui

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