Question : Assalamu alaikum. Comment faire la da’wah à sa famille qui a du mal avec l’islam, tout en restant ferme sur le haqq, voile, non mixité lors des événements familiaux ?
Réponse
Oustadha : Le travail que tu as mentionné, qui est de faire la da’wah (l’appel à l’islam), est une chose qu’on ne peut pas faire sans avoir de science (ilm). Quand tu fais la da’wah, tu dois d’abord apprendre toi-même. Si tu n’as pas la science, comment peux-tu la transmettre ? Tu risques de faire beaucoup d’erreurs et de ne pas utiliser la méthode du Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam). C’est pour ça que je dis à tous ceux qui veulent faire la da’wah qu’il est interdit de le faire sans science. La première chose, c’est d’apprendre.
La deuxième chose, c’est le bon comportement. Le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) avait la science et un bon comportement. Il est dit que si tu es dur avec les gens, ils n’accepteront pas ta da’wah. Nous devons tous prendre le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) comme exemple. Avoir la science ne suffit pas, il faut aussi un bon comportement, surtout avec nos parents. On doit les respecter, sans leur désobéir. La da’wah, ce n’est pas seulement des mots, c’est aussi un comportement. Avoir un bon comportement est la meilleure des da’wah. Fais preuve d’un bon comportement et invoque Allah Azza wa Jall pour qu’il guide ta famille. Ce sont les conditions de la da’wah.
L’interlocutrice : Je voulais poser une question par rapport à la mixité lors des événements familiaux. Comment l’expliquer à des personnes qui ne voient pas le mal dans cette pratique ?
Oustadha : Pour moi, la mixité… (elle se corrige). C’est comme si un frère disait : « C’est ma cousine, je la connais depuis toujours. » Tu vas lui répondre en t’appuyant sur la science. Mais souvent, les gens s’en fichent. Ils te diront : « Tu parles en ton nom. » Mais moi, je suis obligée de suivre ma religion. Tu dois leur expliquer que, même si on se connaît depuis l’enfance, le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) a interdit qu’un homme et une femme restent seuls. Et même, Subhanallah, tu peux convaincre cette femme en lui montrant les dégâts que nous voyons maintenant à cause de la mixité.
L’interlocutrice : Oui, bien sûr, même dans la famille. Une sœur qui trompe son mari avec son propre frère.
Oustadha : C’est ça, le mari qui trompe sa femme, ou la femme qui trompe son mari. Si tu parles de mixité, même dans les pays non-musulmans, comme l’Amérique, ils ont voulu faire des écoles non-mixtes. Pourquoi ? Parce que ce sont des mécréants, mais ils sont conscients des problèmes. Ils ne parvenaient pas à avoir un bon niveau scolaire.
En Amérique, ils ont cherché et ils ont conclu que la mixité était une catastrophe, car le niveau des élèves était bas. Il ne s’agit pas de religion, mais de logique. Le niveau de la science a baissé chez eux. C’est pour ça qu’ils ont réfléchi à créer des écoles pour garçons et des écoles pour filles. C’est vrai. On se dit que les adolescents seraient peut-être mieux concentrés en classe s’ils ne regardaient pas les filles. C’est peut-être pour ça que depuis vingt ans, l’Amérique y a réfléchi. Pour nous, l’islam nous l’a enseigné il y a longtemps. Et maintenant, on voit logiquement les dégâts, comme la fornication et l’adultère. C’est pour ça qu’on peut convaincre les autres de ces vérités.
L’interlocutrice : Quand je vous écoute, je suis convaincue, mais c’est vrai qu’eux…
Oustadha : C’est ça, le guide. Moi, je fais les causes. Les causes, c’est quoi ? Je donne le hadith avec une bonne méthode.
L’interlocutrice : Oui, bien sûr, avec de la douceur.
Oustadha : Oui, la douceur et le bon comportement. Je fais les causes. Je suis là pour guider, mais je n’ai pas le pouvoir de guider les cœurs. C’est Allah Azza wa Jall qui guide. C’est pour ça qu’il y a l’histoire d’un athée, sa fille était en danger de mort. Son cœur allait s’arrêter. C’est un athée, il ne croit même pas en Allah Azza wa Jall. Il disait qu’il n’existe pas.
L’interlocutrice : Oui.
Oustadha : L’homme a dit : « Comme j’étais dans une situation pareille, je suis allé dans une petite pièce et je me suis mis à pleurer. » Il a invoqué en disant : « S’il y a un Dieu comme les gens le disent, pourrais-tu m’aider maintenant ? » Il n’a pas fait la prière, il a juste invoqué. Il a dit : « Si tu existes vraiment, aide-moi maintenant, fais un miracle pour sauver la vie de ma fille. Si tu fais un miracle, je croirai en toi. » Il ne savait rien de la religion. Subhanallah, il a dit ça, et il est retourné voir le deuxième professeur. Il lui a dit : « Subhanallah, le cœur de ta fille bat à nouveau. » La fille est sortie du danger.
Il a tenu sa promesse en disant : « J’ai promis à Allah de chercher la vraie religion (din al-haqq). » Il a étudié toutes les religions, mais il a trouvé qu’il y avait des erreurs, des mensonges. Il a trouvé la vraie Bible, celle qui dit qu’Allah est Un, et non trois.
Comme c’était un athée, il a dit : « Mais les autres disent que Dieu est trois. » Il a compris que c’était faux et il est allé chercher du côté de l’Islam. La conclusion de cet homme, et c’est ma conclusion pour tout le monde, c’est que nous ne sommes que des causes, mais c’est Allah Azza wa Jall qui guide. Il a dit : « Ce n’est pas moi qui ai fait cela, Allah m’a guidé. » Il a donné l’exemple d’une autre femme qui, dans une situation similaire, avait invoqué Allah pour son petit-fils. Elle était croyante, mais quand son fils a guéri…
L’interlocutrice : …elle n’a pas cru.
Oustadha : Oui, elle n’a pas tenu sa promesse.
L’interlocutrice : Il y a beaucoup de gens qui font ça. Ils disent : « J’ai fait une invocation, et ça s’est exaucé. » Mais ce n’est pas eux qui l’ont fait. J’ai une amie dont la grand-mère était mourante. Elle ne croyait pas en Allah Azza wa Jall et a dit : « Si ma grand-mère guérit, je croirai en Dieu. » Mais sa grand-mère est morte, et elle n’a jamais cru. Finalement, ce sont des promesses qu’ils ne tiennent pas.
Oustadha : Mais tu vois, le cœur peut toujours être bon. Même si tu es dans l’erreur, tu peux te repentir. J’ai vu un converti en Amérique, sur Instagram et les réseaux sociaux, qui était tatoué de partout. Subhanallah, sa vie était remplie de péchés, mais il a été guidé.