Question : Salam alaykoum, je voudrais savoir si la femme, alors je voudrais savoir si la femme voulait demander le divorce, elle a des raisons, mais avec l’accord du mari, il préfère que cela soit le mari qui la divorce, donc pas de remise de dot. Comme ça, le divorce n’est pas définitif.
Est-ce que cela est autorisé, même si la demande est venue de la femme ?
Réponse :
Oustadha : Elle dit que c’est elle qui a demandé le divorce. En fait, elle veut divorcer, mais lui, il est d’accord ?
L’interlocutrice : Pour que ce soit lui qui prononce le divorce. C’est-à-dire qu’ils ne font pas un khul’ comme ça. Elle n’a pas demandé le khul’ à elle. Elle, elle veut. La demande vient d’elle. Ce n’est pas lui qui veut divorcer. Elle veut être séparée de lui. Mais les conditions du khul’, on va dire, ne l’arrangent pas. Donc, elle a demandé à son mari. Est-ce qu’au lieu que je te demande le khul’, c’est toi qui me divorce ? Et lui, il a dit OK. Apparemment, il a dit OK. Mais ? Mais du coup, est-ce que ce n’est pas triché ? C’est plutôt, on va dire ça comme ça. Mais lui, il ne va pas lui donner la dot.
Oustadha : Non, c’est comme si lui, il avait décidé de divorcer. Ce n’est pas un khul’.
L’interlocutrice : Non, dans la conclusion, elle dit… Elle garde sa dot.
Oustadha : Elle la garde elle ?
L’interlocutrice : Oui, parce qu’elle ne demande pas le khul’.
Oustadha : C’est comme une tricherie.
L’interlocutrice : Oui, voilà, c’est ça. Si tu as demandé toi…
Oustadha : Parce que la femme, quand elle demande, c’est du khul’. C’est-à-dire qu’elle n’a pas le droit d’avoir la dot.
L’interlocutrice : Oui, elle doit rendre sa dot. Elle doit rendre la dot.
Oustadha : C’est comme une tricherie, franchement.
L’interlocutrice : Oui, mais peut-être qu’elle veut les trois mois de la période d’iddah où elle vit peut-être encore avec son mari, tu vois.
Oustadha : Oui, évidemment, par khul’ ou divorce. Sinon, elles vont changer la niya. Ça, on parle de la niya maintenant.
L’interlocutrice : D’accord. Si maintenant elle change la niya et son mari, c’est lui qui la divorce.
Oustadha : Le divorce, c’est un divorce. L’iddah, c’est trois mois. Elle reste avec lui. Elle a le droit. C’est lui qui donne à manger.
L’interlocutrice : D’accord. Il doit subvenir à ses besoins pendant ces trois mois.
Oustadha : Quand elle dépasse trois mois, elle n’a pas le droit. C’est fini. Non, la dot, rien du tout. C’est fini.
L’interlocutrice : D’accord. Rien du tout. Ça, c’est un divorce classique, on va dire ça comme ça.
Oustadha : C’est classique. Quand elle dépasse la date, ça veut dire qu’elle n’a pas le droit de quelque chose, ni de dot, ni d’autre chose.
L’interlocutrice : De ce qu’elle dit, comme cela, le divorce n’est pas définitif. Mais dans… demande l’un ou l’autre. C’est-à-dire un divorce classique, au bout de trois mois, c’est fini. S’ils veulent se remettre ensemble, il faut refaire un contrat. Mais en khul’, c’est pareil. Si elle demande le divorce, elle lui rend la dot, c’est fini. Ils peuvent se remarier quand même.
Oustadha : Mais dans ce cas-même, elle parle de la dot, c’est un divorce. Elle peut subvenir à ses besoins pendant trois mois. Mais quand elle a eu 18 ans, elle a… Ça y est.
L’interlocutrice : Elle est finie ?
Oustadha : Elle n’a rien du tout.
L’interlocutrice : Oui, c’est normal. Mais le khul’, elle n’a rien du tout, tout de suite ?
Oustadha : C’est tout de suite. Voilà, c’est la seule… Laissez-la faire un divorce, elle doit changer la niya.
L’interlocutrice : Mais dans tous les cas ?
Oustadha : Dans tous les cas, parce que ce n’est pas permis. Peut-être qu’elle veut se remettre plus tard avec lui, je ne sais pas. On ne connaît pas toute l’histoire. Mais je dis à la fin, comme un conseil, parce qu’il ne faut pas tricher. Un petit peu, c’est une tricherie, un petit peu. Ce n’est pas… Tu mets… Tu remets la niya d’être en divorce, même le mari. Puis la niya, il veut la divorcer. Il ne faut pas faire un accord entre la femme et son mari. Quand on fait ça, c’est juste…
L’interlocutrice : Mais dans tous les cas, que ce soit elle qui demande ou lui, ils peuvent se remarier après.
Oustadha : Oui, parce que c’est un divorce classique. C’est si lui, il aurait divorcé trois fois, là, elle aurait dû se remarier avec un autre homme. Donc, l’un ou l’autre pourra se remettre avec lui.
L’interlocutrice : Peut-être qu’elle a besoin que le mari subvienne à ses besoins. C’est vrai qu’on ne connaît pas l’histoire comme ça. Mais on donne généralement.
Oustadha : Je dis que, dans ce cas, il faut faire la niya d’un divorce. Parce que ce n’est pas accepté. Pour la niya, surtout les choses du divorce, du mariage, il faut avoir la niya. Le mari fait le divorce.
L’interlocutrice : Et si c’est elle qui demande le divorce, est-ce que lui, il peut lui dire, c’est bon, ne me rends pas la dot, ce n’est pas la peine ?
Oustadha : S’il veut. S’il veut. Il peut lui faciliter. Généralement, elle est obligée de rendre la dot. Oui, lui, il peut lui dire. Mais s’il ne veut pas, il lui donne son droit.
L’interlocutrice : D’accord. J’espère que c’est clair.
Oustadha : J’espère que c’est clair. Mais dans ce cas, ce n’est pas permis comme cette façon. On ne peut pas tricher. Il faut être clair. Soit il la divorce vraiment. C’est lui qui veut la divorcer. Soit elle, elle demande. Il peut lui pardonner la dot. Et dans les deux cas, comme il ne l’a pas divorcé trois fois, ils pourront se remarier plus tard. Ils pourront se remarier avec elle. On a, il s’appelle divorce classique aujourd’hui. Quand il fait trois fois, il la divorce trois fois, c’est pas le même…
L’interlocutrice : Oui, oui, c’est pas… C’est-à-dire, maintenant, il a divorcé. Dans six mois, il n’arrête pas. Deux heures, trois heures, il a divorcé. C’est-à-dire, ils ont trois à six. Je lui ai dit, je t’ai divorcé, je t’ai divorcé, je t’ai divorcé. C’est pas un cas là. Ce n’est pas un divorce.
Oustadha : Oui, oui, oui. Oui, c’est trois périodes différentes dans lesquelles il l’a divorcée. À ce moment-là, pour se remarier avec lui, il faudrait qu’entre-temps, il soit marié avec un autre homme. Oui, avec un autre homme. Ce n’est pas répété le divorce trois fois. Oui, au même moment.
L’interlocutrice : Le divorce, les règles, c’est encore une autre question. On a terminé les questions-réponses. Allah vous récompense pour votre présence. Je vais laisser Oustadha clôturer.
Oustadha : Le du’a que vous avez fait, qu’Allah vous préserve, préserve vos enfants, et vous facilite, quelqu’un qui veut le hijab, il lui facilite, et les autres, qu’Allah les guide, et on parle de l’offre, comme je disais tout à l’heure, qu’Allah vous préserve, et les autres, qu’Allah les guide.