📖 Rappel religieux :
السائل: أَنَا مُتَزَوِّجٌ حُرمَةً وَتَشتَغِلُ رَاتِبهَا سَبعَة آلافِ ريالٍ. الشيخ: مَا شاء اللَّه. بَارَكَ اللهُ لَهَا فيه. السائل: آمين. وَأَنَا رَاتِبِي ثَلاثَةُ آلافِ رِيالٍ. الشيخ: هَذِهِ عَشرةُ آلافٍ. السائل: أَي نَعَم. وَأَنَا أَستَلِمُ حَقِّي وَأَصرِفُ عَلَى البَيتِ. وَهِيَ تَقُولُ لِي: « خُذْ مِنْ حَقِّي وَاصرِفْ. » وَأَنَا أَرفُضُ، قُلتُ لَهَا: « حَقُّكِ لَكِ. » الشيخ: أَثَابَكَ اللَّهُ. السائل: وَهِيَ مُصِرَّةٌ أَنَّهَا تَصرِفُ مَعِي، فَمَا العَمَلُ يَا شَيخُ؟ الشيخ: اسمَع كَلَامِي. أَقُولُ: شَكَرَ اللهُ لَكَ، وَأَثَابَكَ اللهُ، وَجَزَاكَ اللهُ خَيرا. قُمتَ بِالوَاجِبِ، وَلَيسَ عَلَيهَا مِنَ النَّفَقَةِ دِرهَمٌ وَاحِدٌ. وَالنَّفَقَةُ كُلُّهَا عَلَيكَ. فَبَارَكَ اللهُ لَكَ فِي مَالِكَ. السائل: الحَمدُ للهِ.
Traduction française :
Le questionneur : Je suis marié à une femme qui travaille et son salaire est de sept mille riyals.
Le cheikh : Mâshâ Allah. Qu’Allah mette Sa bénédiction dans cet argent.
Le questionneur : Amine. Quant à moi, mon salaire est de trois mille riyals.
Le cheikh : Cela fait dix mille [riyals au total].
Le questionneur : C’est cela. Je prends ce qui me revient de mon salaire et m’occupe des dépenses pour la maison. Mais elle me dit : « Prends une partie de mon salaire pour les dépenses. » Cependant, je refuse et lui dis : « [Ton salaire est] un droit qui t’appartient. »
Le cheikh : Qu’Allah te récompense.
Le questionneur : Mais elle insiste pour participer aux dépenses avec moi. Que dois-je faire, ô cheikh ?
Le cheikh : Écoute-moi. Je dis : Qu’Allah te récompense et te rétribue en bien. Tu as accompli ton devoir, car elle n’a aucune obligation de participer aux dépenses, pas même d’un dirham. Toutes les dépenses te reviennent. Qu’Allah bénisse ton argent.
Le questionneur : Toutes les louanges reviennent à Allah.
Résumé IA des points à retenir :
- Il est rappelé que la femme n’a aucune obligation de contribuer aux dépenses du foyer, même si elle travaille et a ses propres revenus. Son salaire est entièrement sa propriété et son droit.
- Le Cheikh loue le mari pour avoir refusé de prendre de l’argent de sa femme pour les dépenses domestiques, affirmant qu’il a ainsi accompli son devoir.
- La charge financière de la famille repose entièrement sur le mari, et il est félicité pour cela.
- Cet échange met en évidence le principe islamique selon lequel le mari est le pourvoyeur et le protecteur financier de la famille, tandis que les biens de l’épouse lui appartiennent en propre et ne sont pas destinés aux dépenses courantes du ménage, sauf si elle le souhaite de son plein gré et sans aucune contrainte.
📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo :
Cheikh Ibn Al ‘Outhaymin رحمه الله
Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/2997