Question : Salam alaykoum, j’aimerais poser une question sur un sujet assez tabou et une pratique qui touche autant les hommes que la femme, la masturbation. On sait toutes que c’est un grand péché, mais le cas de la femme n’a jamais été abordé religieusement ou du moins brièvement, contrairement au cas de l’homme.
Quels sont les méfaits physiques et psychiques de cette pratique sur le corps de la femme ?
Réponse :
Oustadha : Je ne vais pas décrire cette pratique. Premièrement, je tiens à dire que c’est un grand péché. Allah `Azza wa Jall l’a clairement indiqué dans le Coran : Il a permis les relations sexuelles uniquement entre l’homme et la femme dans le cadre licite du mariage. En dehors de cela, c’est interdit. Cette pratique est donc un grand péché.
En plus, il y a des méfaits qui touchent le corps.
Premièrement, il y a ce qu’ils appellent l’impuissance : lorsque tu te marieras, tu risques de ne plus avoir la capacité d’avoir une relation normale.
Deuxièmement, physiquement, cela provoque une grande fatigue : tu es toujours épuisée, avec des douleurs aux genoux, au dos, et un risque de problèmes ou d’infections urinaires. C’est très grave.
L’interlocutrice : Ça fait partie des petits ou des grands péchés ?
Oustadha : C’est un grand péché, d’accord ? Un grand péché.
Et il y a encore d’autres méfaits sur le corps : apparition de bactéries, de microbes, et risque d’infertilité — c’est-à-dire que la femme pourrait ne pas avoir d’enfants.
Pour cela, on a donné des solutions :
- La première : la volonté. Il faut avoir une réelle détermination à arrêter.
- La deuxième : ne pas rester oisive. Occupe ton temps par la lecture du Coran, la salat, les invocations, et l’adoration d’Allah `Azza wa Jall.
- La troisième : se baigner avec de l’eau froide, pour éviter que la chaleur du corps ne réveille le désir menant à ce péché.
J’invoque Allah `Azza wa Jall de te faciliter et de te donner un mari pieux, in chaa Allah, afin que tu ne tombes pas dans cela.
Généralement, beaucoup de jeunes filles font cette pratique parce qu’elles ne sont pas mariées. Mais dans notre religion, la solution, c’est d’adorer Allah, de craindre Allah, d’avoir de la volonté pour Lui, et de patienter, ma sœur, jusqu’à ce qu’Allah, in chaa Allah, t’accorde un mari.