Question : Assalamu alaykum wa rahmatullahi wa barakatuh, Je vis une épreuve avec mon fils de 17 ans. Mon mari et moi avons toujours essayé de lui donner une éducation religieuse stricte, en limitant l’usage du téléphone et des réseaux. Malgré cela, il a des comptes cachés, parle avec des filles, et refuse nos règles. Il devient insultant, part de la maison, nous parle avec arrogance, même devant d’autres. Ma question est : À 17 ans, doit-on encore le traiter comme un enfant soumis aux règles strictes de la maison, ou comme un jeune adulte avec une autre approche ? Et comment réagir face à cette rébellion constante, sans trahir nos principes religieux ?
BarakAllahu fikum pour vos conseils.
Réponse
Oustadha : Que Dieu préserve tous les enfants et les musulmans. Franchement, cette génération, comme l’a dit la sœur, est très dure. C’est pour cela que je vais rédiger cette question avec une réponse et un conseil pour toutes les mamans.
Premièrement, ce n’est plus un enfant, c’est un adulte. Dès qu’elle est pubère, c’est un adulte, je la considère comme telle.
Première chose, parfois, les parents sont très sévères dans l’éducation. Ce que beaucoup de parents font envers leurs enfants — je ne dis pas tous, mais généralement — c’est qu’ils présentent la religion comme une suite d’obligations : « Fais ceci », « Ne fais pas cela », comme si c’était une prison.
Le Prophète, sallallahu alayhi wa sallam, est resté à La Mecque plus de dix ans, treize ans même, à enseigner aux compagnons les attributs du Nom d’Allah, Azza wa Jall, afin qu’ils aiment Allah. Ils ont appris à L’aimer.
Je te donne un exemple : moi, avec un professeur et un élève, même si l’élève est têtu, s’il aime son professeur, il obéit facilement, sans que le professeur ait besoin de le punir ou de s’énerver. Même si le professeur est strict, l’élève accepte parce qu’il aime.
Mais comment peut-on aimer ? Avec la douceur, franchement.
La première chose, c’est la douceur. Allah a dit que si tu n’avais pas la douceur, tu aurais nui à toi-même. C’est-à-dire qu’avec douceur, une personne parmi les compagnons ou n’importe qui peut se convertir à cette religion, grâce à la douceur du Prophète sallallahu alayhi wa sallam, à son bon comportement.
C’est pourquoi je dis toujours que la bonne nasîha, c’est avant tout le bon comportement des parents envers leurs enfants.
Et je répète toujours le hadith du Prophète sallallahu alayhi wa sallam concernant ce jeune homme qui voulait commettre la fornication, un grand péché. Mais le Prophète ne fut pas dur avec lui. Il lui dit : « Approche-toi. » Il posa la main d’Ali dans la poitrine du jeune homme et lui demanda : « Est-ce que tu voudrais cela pour ta mère ? »
Le jeune homme répondit non, plusieurs fois. Puis le Prophète lui fit un geste, montrant la pureté du corps.
Interlocutrice : Oui, oui. C’est-à-dire qu’Allah lui pardonne, qu’il y ait la pureté du cœur.
Oustadha : Exactement, qu’Allah lui accorde une épouse pieuse. Moi, en entendant ce hadith, j’ai ressenti de la détestation pour ce péché, mais en même temps, j’ai admiré la douceur du Prophète sallallahu alayhi wa sallam, sa manière d’aborder ce jeune homme. On a besoin de se rapprocher de nos enfants. Parfois, il n’y a pas une bonne relation avec eux. C’est toujours « Tu ne fais pas ça, fais ça », comme si c’était une prison.
Interlocutrice : Oui, il n’y a pas de communication, pas d’échange.
Oustadha : C’est pour ça que je dis, il y a beaucoup de familles — et je m’excuse — à cause d’elles, nos filles ou nos enfants sont partis faire des choses qui ne sont pas bien. Je donne un exemple pour une jeune fille. Parfois, elle n’ose pas parler à sa mère. Elle a peur de lui dire quelque chose, surtout si elle a fait une bêtise. Alors, elle n’ose pas avouer. Et c’est là qu’elle trouve un jeune homme qui lui dira de belles paroles, et elle partira avec lui.
Mais si elle avait une mère qui lui disait : « Ne t’inquiète pas, toi aussi tu as fait des erreurs, dis-moi, ce n’est pas grave, on a tous fait des bêtises. » Elle pourrait venir vers elle.
Elle a dit que sa propre mère les a élevés ainsi, subhanallah. Elles n’ont rien fait de haram, parce qu’il y avait une vraie relation avec leur mère. Même quand elle faisait des bêtises, sa mère lui disait : « Ma petite fille, viens, il n’y a rien de grave. » C’est dur, ça.
Interlocutrice : Oui, subhanallah. Cette sœur est algérienne. Chez eux, c’est très bien. Elle a dit, subhanallah, pourtant sa mère était très bien, il y avait une vraie relation. Mais il y a un déficit…un manque dans la relation entre les enfants et les parents.
Oustadha : Oui, un manque. Il faut savoir ce qu’est vraiment la salat. Ce n’est pas une punition. Parce que les jeunes filles et les jeunes hommes voient souvent la salat comme une punition. « La salat, c’est quatre fois, quatre unités, c’est beaucoup, non ? »
Moi, si je prends la salat, généralement, ils ne vont pas détester ça, franchement. Les compagnons aimaient la salat. Certains ont même préféré se couper un membre pendant la salat plutôt que de l’interrompre, parce qu’ils prenaient beaucoup de temps. C’est pour ça qu’on a un déficit dans le tawhid, dans la croyance. Nous n’avons pas une science bien approfondie. La relation avec les enfants n’est pas bonne. C’est pour cela qu’on a besoin d’apprendre comment gérer nos enfants, comment avoir un bon comportement envers eux, comment corriger leurs erreurs de façon constructive.
Franchement, je ne sais pas. Ça, c’est la première chose. La deuxième chose, c’est l’invocation auprès de l’Azza wa Jall.
Pour invoquer l’Azza wa Jall, il faut beaucoup de patience. Je termine cette question, cette réponse. Il y avait un grand savant, Al-Fadha ibn Riyad, son fils n’était pas bien, il n’était pas dans le din. Mon patron n’était pas dans le din. Il a invoqué l’Azza wa Jall. Il a dit : « Allah, je n’ai pas pu éduquer mon fils. Je n’ai pas pu éduquer mon fils. »
Il a dit : « Allah, je te donne mon fils pour l’éduquer. » Il a invoqué l’Azza wa Jall en disant : « Je n’ai pas pu. J’ai fait toutes les causes. » Ce fils qui n’était pas bien, il est devenu quelqu’un de bien, subhanallah, grâce à cette invocation.
Interlocutrice : Et c’est remis à l’âge ?
Oustadha : Oui, on remet à l’âge. Je te dis, ma sœur, tout le monde… C’est génial, c’est le din, franchement. Tout le monde dit que c’est difficile avec les enfants, mais le comportement, la façon dont on leur parle, comment on les gère, c’est très important.
Et plus important que tout, c’est qu’Allah protège nos enfants, qu’Il les guide. Je sais très bien que nos enfants ont de bonnes actions. Ils aiment quelqu’un qui est gentil, avec douceur.
Interlocutrice : Mais justement, dans ce que tu dis, c’est vraiment une bêtise. C’est-à-dire, on ne doit pas s’énerver ?
Oustadha : On peut régler ça. Ce n’est pas qu’on ne doit jamais s’énerver. Mais comment on fait ?
Interlocutrice : Oui, comment ? Ce n’est pas toujours taper. Non, pas taper. Je parle juste de s’énerver, crier un peu.
Oustadha : Oui, on peut crier parfois. Mais quand tu parles de taper, ça y est, il va… Il faut toujours accompagner ça avec de la communication.
Interlocutrice : Oui, la communication. Mais pourquoi cette bêtise ? Pourquoi il ne va pas bien ?
Oustadha : Peut-être que l’enfant a volé à son père. Je ne sais pas. Pour nous, ce n’est rien du tout. Mais moi, je vais… Tu l’as expliqué : la communication.
Interlocutrice : Oui, voilà, tu l’as expliqué. Ce n’est pas juste « tu es puni parce que tu as frappé ». Pourquoi ? Pourquoi ? Mon fils, tu vois.
Oustadha : Parce qu’ils ont fait une analyse. Pourquoi certains enfants volent de la nourriture ? Parfois, c’est pour attirer l’attention.
Interlocutrice : Oui, c’est vrai. C’est de la frustration, en fait.
Oustadha : C’est ça. Parfois, pour attirer l’attention de ses parents, il se sent mal avec eux. Alors il fait ça. Même s’il fait une bêtise, il faut comprendre pourquoi. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ne pas faire ça ? Tu vois, il faut de la communication. On a besoin de communiquer avec nos enfants, de les préserver, tous les enfants musulmans, et de les guider. Je suis très sûre que nos enfants aiment la douceur.
Interlocutrice : Là où tu en es arrivée, je pense que c’est un point important : comprendre pourquoi l’enfant se comporte comme ça. Est-ce qu’il a un manque ?
Oustadha : Un manque, franchement, généralement il y a un manque.
Interlocutrice : Voilà. Est-ce que ça ne vient pas des parents ? Peut-être que le père, il n’a pas été… Je sais qu’il y a des garçons, j’ai des copines à moi, des fois l’enfant se rebelle parce que le père ne s’est pas vraiment occupé de lui. Parfois, le père travaille tellement qu’il ne fait pas attention à son fils.
Oustadha : Non, c’est l’affection.
L’interlocutrice : Oui, l’affection.
Oustadha : L’affection. Il y a la majorité, c’est ça, tu vois ? Les voleurs, les grands voleurs, c’est une infection. Les parents sont séparés. Tu vois, le père des rebelles, il n’a pas du temps pour s’occuper, pour communiquer avec ses enfants. Ils font ça pour attirer l’attention. C’est un train psychologique. Je fais ça pour attirer l’attention. Je suis ici.
L’interlocutrice : C’est vrai. C’est ça. Et franchement, c’est… Mais tu sais, on le voit tout petit.
Oustadha : Oui. Ma fille a 7 ans. Oui. Oui.
L’interlocutrice : Des fois, quand elle voit qu’on est occupé, on travaille et tout, c’est à ce moment-là qu’elle fait le plus de bêtises. Parce qu’elle veut qu’on se lève.
Oustadha : C’est ça. C’est ça. C’est-à-dire le manque d’affection. C’est pour ça que je dis à beaucoup d’enfants, c’est ça le problème. C’est ça le problème. Surtout la communication entre la maman et le père. C’est très, très…
L’interlocutrice : Et du coup, quand l’enfant est pubère, il a 15, 16, 17 ans… Le père… une minute, c’est un fun. je disais par rapport à l’enfant, quand il a 15 ans, 16 ans, 17 ans, c’est les choses qui sont haram, elles sont pour nous, adultes, elles sont aussi haram pour lui. Est-ce qu’on doit être strict comme avec nous, ou est-ce que comment on fait pour…
Oustadha : On change. On change de manière même, comme c’est haram, pendant… في هذا القصة المسيطة إن شاء الله حتى بعد يوم كيف يبدو؟ بعد العاصمة إن شاء الله Gracias.. gracias.
L’interlocutrice : En adulte. Est-ce qu’on doit se comporter vis-à-vis des péchés, pareil pour un jeune de 15-16 ans comme nous ?
Oustadha : Tant qu’il est pubère. Oui, voilà. Généralement. On n’a pas le choix. On ne peut pas alléger ou la dire. Oui, bien sûr. Tant qu’il est pubère, c’est comme un adulte. Mais je dis toujours la façon dont on peut… poser aux enfants ça. Même pour la part de la salat. Déjà, ils sont plus bien sans la salat. Parce que je dis toujours, il faut la salat, c’est une punition. Ce n’est pas une adoration. Parce qu’on a besoin d’apprendre comment apprendre la salat aux enfants. C’ est un manque de communication.
L’interlocutrice : Un manquement de quoi ? qu’on a le bon comportement, comme l’avait le Nabi SAWS avec les compagnons, franchement.
Oustadha : C’est pour ça que je dis aux sœurs, aux frères, il faut lire, lire beaucoup la sira du Nabi Sassam, l’historique du Nabi Sassam, franchement. Comme il a agi avec les fautes des compagnons, comme il a réglé les fautes, c’est très, très bien.
L’interlocutrice : Non, c’est vrai, c’est un exemple vraiment… Même pour les maris.
Oustadha : Comme le Nabi Sassam l’a géré, comme il a… ses problèmes avec ses épouses. Il y a beaucoup de choses. Et je dis, si on revient à l’historique, franchement, il y a beaucoup de problèmes qui vont se régler.
L’interlocutrice : Je crois qu’il avait une façon de parler que, même moi, des fois, quand je lis, je me dis, mais moi, j’aurais pété un câble. Tu vois, j’aurais… Tu vois, comme…
Oustadha : Et il a dit, j’ai travaillé avec lui dix ans. Dix ans. Dix ans. C’est comme un serviteur. C’est-à-dire, il travaille chez le Nabi Sallallahu Alaihi Wasallam. C’est-à-dire, il s’occupe de la maison du Nabi Sallallahu Alaihi Wasallam. Il m’a jamais dit, pour des choses que je n’ai pas faites, pourquoi tu n’as pas fait. C’est pas facile. Et pour des choses que j’ai faites, pourquoi tu as fait. Il a dit, attention. Il a dit, il ne m’a jamais tapé. C’est un comportement. Pourquoi?
L’enfant, c’est vraiment le Nabi sallallahu alayhi wa sallam. Automatiquement. C’est-à-dire, les actions du Nabi sallallahu alayhi wa sallam, les sahabas, les compagnons, ils aimaient le Nabi sallallahu alayhi wa sallam. Ce sont les actions du Nabi sallallahu alayhi wa sallam. Le sourire du Nabi sallallahu alayhi wa sallam, c’est un comportement. Je dis que pour les enfants, s’il y a un manque d’affection, généralement, même un enfant têtu, tu vois, il est très sensible, têtu. Il est très sensible. Mais si tu reviens avec douceur, avec un enfant têtu, subhanallah, sans le taper, c’est un problème.
Interlocutrice : Et là, dans le cas de la sœur, pour terminer avec cette question, quand il l’insulte devant les gens et tout, quelle doit être sa réaction à elle ? Parce que c’est dur, là, d’être…
Oustadha : Bien sûr. L’insulter, peut-être, je ne sais pas, par rapport aux amis qui… qui, avec son enfant, je ne sais pas, que l’enfant insulte sa mère. Il y a des causes.
Interlocutrice : Oui, oui, certainement.
Oustadha : Mais maintenant, si la sœur est dans un… Inch’Allah, avec cette réponse aujourd’hui, peut-être, elle va chercher, est-ce qu’il y a un manque d’affection ? C’est ça, elle va chercher, franchement. Et je crois que ça… Il faut que l’enfant, lui, comprenne. Je crois qu’il sent que les parents sont très sévères avec lui. Même, ils ne sont pas vraiment, vraiment, mais l’adolescent, généralement, à 17 ans, il dit qu’ils sont très sévères, ils ne sont pas ouverts.
Interlocutrice : Oui, mais ça… ces enfants-là, parce qu’ils regardent par rapport à la France. Si tu regardes par rapport au Kuffar, voilà. Bien sûr, on paraît sévères, parce que nous, on ne regarde pas ça, on ne fait pas ci, il n’y a pas de musique.
Oustadha : Mais pour un enfant comme ça, il faut toujours apprendre. Franchement, l’éducation du Nabi sallallahu alayhi wa sallam, face au Nabi sallallahu alayhi wa sallam, et l’agir et les actions, il faut toujours avoir une vraie croyance et l’apprentissage du… La science, franchement, on a besoin du comportement, dans tous les cas.
Interlocutrice : Moi, j’ai une question, et j’espère que ça ne va offenser personne en la posant, mais moi, je ne côtoie pas assez d’Algériens pour me faire un avis. En France, malheureusement, est-ce que c’est assez fréquent que les enfants insultent leurs parents ? En Algérie, est-ce que c’est le cas ? Et toi, tu es Algérienne ? Et là, dans le cas de la sœur, pour terminer avec cette question, quand il l’insulte devant les gens, quelle doit être sa réaction ? Parce que c’est dur, là, d’être…
Oustadha : Bien sûr. L’insulte, peut-être, c’est à cause des amis ou d’autres influences… Je ne sais pas, il y a des causes quand un enfant insulte sa mère.
Interlocutrice : Oui, oui, certainement.
Oustadha : Mais maintenant, si la sœur est dans cette situation… Inch’Allah, avec cette réponse aujourd’hui, peut-être va-t-elle chercher s’il y a un manque d’affection. C’est ça qu’elle doit examiner, franchement. Et je crois que l’enfant ressent que les parents sont très sévères avec lui. Même si ce n’est pas vrai à 100 %, l’adolescent, vers 17 ans, pense souvent que les parents sont très sévères et qu’ils ne sont pas ouverts.
Interlocutrice : Oui, mais ces enfants-là, parfois, ils comparent avec la France. Par rapport aux Kuffar, voilà. Bien sûr, on paraît sévères parce que nous, on ne fait pas ci, il n’y a pas de musique.
Oustadha : Mais avec un enfant comme ça, il faut toujours apprendre. Franchement, l’éducation du Nabi sallallahu alayhi wa sallam, face au Nabi sallallahu alayhi wa sallam, et l’agir et les actions, il faut toujours avoir une vraie croyance et l’apprentissage du… La science, franchement, on a besoin du comportement, dans tous les cas.
Interlocutrice : Moi, j’ai une question, et j’espère ne vexer personne en la posant. Je ne fréquente pas assez d’Algériens pour en avoir une idée, mais… Est-ce qu’en France, c’est vraiment courant que des enfants insultent leurs parents ? Et en Algérie, est-ce que ça arrive aussi ? Toi, tu es Algérienne ?
Oustadha : Oui, c’est la même chose. C’est le même cas. Ce genre de chose, ça arrive aussi. Ce qui joue beaucoup, c’est la fréquentation. Les fréquentations à l’extérieur, ce n’est pas toujours des bonnes influences, même si ce n’est qu’un peu, ça suffit. Et c’est là qu’il y a une contradiction pour l’enfant. Il grandit dans un environnement où on lui enseigne le dîn, mais à l’extérieur, il voit autre chose, un autre mode de vie. Et ça crée un conflit en lui.
Mais moi, je dis toujours : on revient à la croyance. Si on a une foi solide, bien enracinée, même si on est en France, même si on est exposé à tout ce qu’il y a dehors, on ne change pas. Donc, tout revient à la foi. Il faut apprendre le tawhîd, renforcer la foi, le comportement aussi. Si ma foi est élevée, même si je vois de mauvaises choses dehors, je ne vais pas les suivre.
Regarde le Prophète ﷺ, il a passé 13 ans à La Mecque à enseigner uniquement le tawhîd. Il n’a pas commencé par les interdits, mais par faire aimer Allah ﷻ. Il leur a enseigné les noms et attributs d’Allah ﷻ. Quand tu sais qu’Allah ﷻ t’a tout donné, qu’Il t’a créé, qu’Il t’a comblé de bienfaits… tu ne peux que L’aimer. Même si tu fais des erreurs, tu sais qu’Il pardonne. Il n’y a personne d’autre qui te pardonnera comme Lui. Tu vas naturellement revenir vers Lui. C’est pour ça qu’il faut tout fonder sur ça.
Donc pour résumer : on a besoin d’apprendre la ‘aqîda, la foi. Parce que si la foi est forte, même à l’extérieur, l’enfant ne va pas se perdre. Il va rester solide de l’intérieur.
Interlocutrice : Oui, c’est vrai. Et comme tu disais aussi : la communication, c’est essentiel.
Oustadha : Là tu vois, quelqu’un qui a une faute aggravée, même s’il sort maintenant…
L’interlocutrice : Oui, c’est vrai. Il y a beaucoup de fuites.
Oustadha : Oui, bien sûr. Il est convaincu.
L’interlocutrice : Oui, tu avais dit à ton ami : « Viens ! Toi, tu es arriéré, maliche… tu es arriéré, maliche. »
Oustadha : Oui ! Et on est fiers d’être arriérés. Moi, je suis fière d’être arriérée, wallah. C’est ça, tu vois ! C’est-à-dire : je m’en fiche, même s’ils disent ça. Parce que tu es convaincue, ta foi elle est ferme. J’ai une foi, et je sais que c’est la vérité. Et là, je ne change pas.
Que Dieu nous guide, nous et nos enfants. Et toujours, je donne ce deuxième conseil : que Dieu nous aide. Surtout les parents. Qu’Allah te guide, qu’Il guide ton enfant et tous les enfants des musulmans.