Question : Je pense que… Ma question est la suivante. Ayant écouté un témoignage d’une sœur sur un groupe Télégramme Salafi, son témoignage était sur le fait qu’elle voit des djinns sous différentes formes étant animaux, etc. Enfants, animaux, etc. Et qu’ils peuvent prendre forme humaine. J’aimerais savoir est-ce que cela est possible ? Comment sait-elle que cela sont des djinns, est-ce qu’ils peuvent avoir différentes formes ?
Réponse
Oustadha : Ils peuvent avoir différentes formes. On a des preuves, Cheikh al-Albani, il a dit que les djinns, ils peuvent avoir beaucoup de formes, soit un animal ou un être humain, avec la puissance d’Allah, c’est-à-dire qu’ils peuvent se transformer. Ça, c’est la première chose. La deuxième chose, est-ce qu’on peut voir le jinn ? Il a dit, oui, il y a des gens qui peuvent voir le jinn. Ce n’est pas tout le monde. Mais c’est une épreuve.
L’interlocutrice : Qui a un mal occulte ?
Oustadha : Ce n’est pas tout le monde. Il y a des gens qui peuvent voir le jinn. La deuxième chose, on a dit, est-ce qu’ils peuvent se transformer ? Oui, il y a beaucoup de hadiths. Le premier hadith, le hadith d’Abû Hurayra, qu’Allah l’agrée. Abu Hourayra était chargé de surveiller la sadaqa. Dans la nuit, il y avait un homme qui entrait pour voler de la sadaqa, la nourriture. Abu Hurayra a attrapé l’homme. Il a dit, pourquoi tu voles ? C’est la sadaqa, c’est pour les pauvres, ce n’est pas pour toi. Il a dit, il a pleuré, je suis pauvre, j’ai des enfants. Il a dit, bon, je te laisse ce soir. Le matin, Il est parti chez le prophète Sallallahu Alaihi Wasallam. Il a raconté l’histoire de cet homme étranger. Il a dit, le Prophète Sallallahu Alaihi Wasallam, en souriant, il va revenir à l’heure. Après, la nuit, il est revenu. Il a dit la même chose, pourquoi es-tu revenu ? Il a dit la même chose, j’ai des enfants. Il a dit, bon, je te laisse aujourd’hui.
Le troisième jour, la même chose, le Prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit, il va revenir. Troisième jours, il a dit, maintenant soit tu vas partir chez le Prophète sallallahu alayhi wa sallam, soit je ne te laisse pas. Il a dit, bon, tu me laisses, je vais te dire quelque chose. Je vais te t’enseigner quelque chose. Et je ne reviendrai pas voler la nourriture. Il a dit, qu’est-ce que tu vas m’enseigner ? Il a dit, le jinn, je vais t’enseigner le verset de ayat al-Kursi. Le lendemain, il est parti chez le Prophète Sallallahu alayhi wa sallam, il a dit, qu’est-ce qu’il a fait ton ami ?
Il a dit, oui, il est revenu, il m’a enseigné le verset de Ayat al-Kursi, il a dit, Nabi Sallallahu alayhi wa sallam, il t’a dit la vérité, mais il est menteur. Oui, Ayat al-Kursi, c’est une protection contre les djinns. C’est-à-dire, le meilleur verset, c’est de lire le verset du ayat al-Kursi parce que le djinn a dit je vais t’enseigner quelque chose pour ne pas que je ne revienne pas. C’est-à-dire, toutes les maisons maintenant, si tu lis le verset de ayat al-Kursi, le djinn ne va pas revenir. Ça c’est pour la transformation en un humain. Aussi, il peut se transformer comme un chien noir. Un chien noir, le chien noir, c’est un diable, c’est-à-dire le djinn. Aussi, il peut se transformer comme des animaux, comme un serpent. Si tu vois dans la maison un serpent, tu demandes la permission de sortir trois jours. Si elle ne sort pas, tu la tues.
L’interlocutrice : Je ne peux pas rester trois jours avec un serpent.
Oustadha : Oui, tu demandes. Parce que des fois, c’est un djinn. Il peut te faire du mal. Parce qu’il y avait un compagnon qui était nouveau marié. Et il est parti, il a laissé sa femme dans la maison. Elle est sortie la femme. Parce qu’elle avait peur d’un grand serpent. Le compagnon en voyant sa femme au dehors, a dit « Pourquoi tu es sortie ? » Parce que le compagnon est jaloux. « Pourquoi es-tu sortie ? » Il voulait frapper sa femme. Elle a dit « Non, parce qu’il y a quelque chose dans la maison. C’est pour ça que je suis sortie. » Le compagnon est entré. Il n’a pas demandé l’autorisation au serpent pour qu’il sorte. Il ne savait pas. Le serpent a tué le compagnon et ce dernier est mort. Il est mort. Vous trouvez ça dans la maison, il faut lui demander la permission de sortir pendant 3 jours.
L’interlocutrice : Comment tu restes 3 jours avec un serpent chez toi ? Je ne veux pas dire qu’il est tout le temps avec moi. On ne le tue pas. Peut-être qu’on le prend dans le jardin.
Oustadha : Il ne faut pas le tuer directement. Au moins on le prend. On demande l’autorisation 3 jours. Sinon, tu le tues, c’est pas un djinn. Oui, les djinns peuvent se transformer avec la puissance d’Allah, mais Alhamdulillah, on a l’adhkar, les invocations du matin, du soir, on a Ayat al-Kursi, franchement, Ayat al-Kursi, Ayat al-Kursi, est un bon verset, c’est très bien Alhamdulillah, même Sourate al-Baqara, je conseille dans toutes les maisons de lire Sourate al-Baqara, parce que Alhamdulillah, par rapport à la sorcellerie, par rapport aux djinns, par rapport à la baraka, pour nous, pour nos enfants. Parce que là, c’est pour tout le monde.
L’interlocutrice : Le serpent, on lui demande combien de fois de partir ?
Oustadha : Trois jours.
L’interlocutrice : Pendant trois jours ?
Oustadha : Oui. On a l’autorisation. Parce qu’il y a un du’a, je vais te le donner. Je suis issue du royaume de Soulayman. Tu sors. Parce que Soulayman a un grand royaume. C’est-à-dire, il guérit tout le monde. Sur les animaux, c’est-à-dire, il y a un royaume. Je te demande, du royaume du Soulayman, tu sors. Tu sors.
L’interlocutrice : Et je dois attendre trois jours ?
Oustadha : Oui, s’il ne sort pas, tu vas le tuer. C’est-à-dire, c’est un animal. Ce n’est pas un djinn.
L’interlocutrice : D’accord. C’est bon à savoir, parce que moi, demain, j’aurais vu un serpent chez moi, je l’aurais tué tout de suite. Je n’aurais pas cherché à… Donc pour résumer, c’est possible que la sœur voit des djinns, mais c’est une épreuve pour elle.
Oustadha : C’est pas automatiquement tout le monde qui a un mal occulte qui voir le djinn, non. C’est pas tout le monde. C’est pas tout le monde. Il y a des gens, oui, ils peuvent voir le djinn, mais c’est pas tout le monde. Ce qu’elle a dit, c’est vrai. Ce ne sont pas des mensonges.
L’interlocutrice : Oui, il y a une sœur qui demande, et c’est vrai, comment elle sait que c’est un djinn ? Comment peut-on différencier un homme d’un djinn ? Bon, le chien, par exemple, on sait qu’il est noir. Le serpent, bon, c’est un serpent. Mais comment dit-on qu’un homme est un homme et pas un djinn ?
Oustadha : Toi, tu fais ça parce que tu ne sais pas, c’est pour ça. On demande l’autorisation avant parce qu’on ne sait pas. C’est une norme animale. Normal, c’est un djinn.
L’interlocutrice : Mais comment elle peut affirmer qu’elle voit des djinns ? Comment elle, elle peut dire…
Oustadha : Elle, elle peut voir, mais nous, non. Parce que le djinn, franchement, c’est pas comme nous. C’est pas pareil comme nous. Même leurs façons de vivre, c’est pas pareil. Ils mangent de l’os, on mange pas l’os, nous. C’est pas comme nous. Mais elle, elle peut dire ça. Parce qu’elle a un djinn, mais nous, on peut pas dire ça. Tant qu’on n’est pas… qu’Allah nous protège.
L’interlocutrice : Tu veux dire qu’elle, elle voit les djinns parce qu’elle a un djinn à l’intérieur d’elle ?
Oustadha : Oui, c’est ça. Moi, j’étais dans une situation….. Et je parlais du cerf-sous-souris. Et j’ai dit que le sorcier, il faut le tuer dans notre religion. La sœur criait. Ah ouais. On ne tue pas, on ne tue pas. Et j’ai cru que c’était un mal occulte.
L’interlocutrice : D’accord. Elle n’a pas pu… parce que elle la sœur qui disait qu’elle a fait la ruqya qu’elle n’est pas possédée justement elle a dit elle a fait la ruqya elle n’est pas possédée mais elle voit quand même les djinns.
Oustadha : Peut-être elle ne sait pas, est-ce qu’elle a fait la bonne ruqya ? Peut-être qu’elle ne sait pas des fois même tu fais la ruqya mais c’est pas directement ça va sortir le djinn.
L’interlocutrice : Oui, oui, non, c’est sûr. Il y a déjà des années.
Oustadha : Oui, oui, bien sûr. Je connais beaucoup de personne qui ont un mal occulte. Ils font de la ruqya, ils y a des sœurs, mais quand même, ils sont éprouvés. Ils font la prière, ils viennent à la mosquée. C’est des épreuves.
L’interlocutrice : Ce serait bien, je pense, cette sœur-là, qu’elle en parle peut-être à une personne de l’îlm, tu vois, parce que… Ce n’est pas rien.