Question : Je suis une maman vivant seule et je dois travailler pour subvenir à mes besoins. Cependant, je rencontre des difficultés pour prier la prière de Sobh à l’heure. Je travaille dans une école et il est strictement interdit de prier à l’intérieur de l’établissement. Personne ne peut me couvrir le temps de prier, je suis donc très embêtée. Je commence à 7h du matin, la prière est à 6h… Enfin… J’ai eu un appel. Alors, elle disait, je commence. À 7h du matin, la prière est à 6h40, sauf que je dois sortir à 6h30. Je mets 30 minutes pour aller au travail. Enfin. Je mets 30 minutes pour aller au travail. On me conseille de sortir plutôt de chez moi afin d’arriver en avance au travail et de prier dans la rue. Mais j’ai peur.
Que dois-je faire ? Barakallahu fikoum.
Réponse
Oustadha : Barakallahu fikoun. Wa ahsanallahu ilaykoum. Pour cette question, la prière, on doit toujours prier dans l’horaire de prière, surtout Salat al-Sobh, la prière de Sobh. On doit toujours s’occuper de sa prière et ne jamais laisser la prière. Dans tous les cas, soit on est malade, soit on est en voyage, on doit toujours s’occuper de notre prière, surtout j’ai dit Salat al-Sobh, prière de Sobh, prière de Asr, que le Asr s’appelle Salat al-Wusta. Allah Azza wa Jall nous a dit de toujours prendre soin des prières, surtout Salat al-Fajr et Asr. Mais ma sœur, tu peux trouver une solution pour la prière, tu ne dis pas que je travaille, c’est impossible, non. Il faut toujours avoir l’envie de prier dans l’horaire. Même si tu pries sur la route, ce n’est pas un problème.
Elle dit qu’elle a peur. Il faut prier. On ne peut pas dire que tu ne pries pas. Soit tu pries sur la route, soit tu sors en avance pour prier dans la société ou dans ton lieu de travail. Il n’y a pas d’interdit en cela.
L’interlocutrice : En fait, c’est la seule solution dont elle parle à la fin. Dans la route. Voilà. Mais elle a peur. Elle a peur peut-être parce que comme il fait nuit, d’être dehors toute seule, une femme… Surtout en France. Oui. Mais c’est la seule solution apparente. Celle a peur. Elle prie en disant… Il n’y a pas de cachette. C’est impossible dans le travail. Je ne sais pas. Après, moi, je sais qu’à l’époque en France, on priait dans des parkings.
Oustadha : Oui. Trouver un endroit un peu caché. Un peu caché en sécurité. Oui. Si elle peut trouver un endroit un peu en sécurité, elle est obligée de prier. Si, dans le cas où elle ne peut pas trouver un endroit en sécurité, on doit dire, tu dois changer de travail, franchement. C’est ça, dans notre religion. Parce qu’il n’y a pas… une négociation entre notre adoration, notre prière avec le travail. Allah Azza wa Jall dit, quelqu’un qui délaisse pour Allah Azza wa Jall, il va lui donner mieux que ça. Si tu laisses ça pour Allah Azza wa Jall, il va te donner mieux, mieux que ça. C’est-à-dire, soit tu pries dans un endroit en sécurité, soit tu dois en faire toutes les causes, pour sortir et trouver un autre travail.
C’est à la condition que je peux te donner. Parce qu’on ne peut pas dire… La prière de Fajr, c’est la première prière, c’est la meilleure prière. Nabi sallallahu alayhi wa sallam a dit, le Fajr, c’est mieux que la dunya. Et tout, avec tout son argent, tous les moyens qu’on a en dunya, il a dit, c’est mieux, plus mieux que la terre. Nous, on travaille pour délaisser le mieux, le triple de mieux. C’est pour ça qu’on dit, franchement, on fait toutes les causes pour prier dans l’horaire. Si on ne trouve pas ces causes, on doit faire les causes pour changer le travail que l’interprète est chargé. C’est ça qui demande après.
L’interlocutrice : Un instant, un instant, ça va être ça. Oustada, elle a répondu à la question. Donc, la sœur, si elle trouve un endroit en sécurité ou alors de changer de travail parce que trouver un travail qui lui permettra de faire ses prières à l’heure parce que ça passe avant tout.
Oustadha : Oui.