Question : Je voulais poser une question qui me tracasse. Je suis la personne en fin de maladie qui souhaite faire la hijra. Je vous avais déjà questionné auparavant. Amin. Mon AVC est dû à un problème au cerveau. Alors, j’ai des opérations pour lesquelles, pour aller au bloc et faire les opérations, il fallait que j’enlève mon voile. De même, pour mon suivi lors de contrôle IRM, je dois enlever mon voile pour le faire et c’est une chose que je déteste. Mais je dois le faire pour pouvoir me soigner. Et c’est seulement le temps de l’intervention et ensuite, je le remets directement. Quel est le jugement de cela ? Je n’ai pas vraiment le choix. dans le sens où je tiens à faire les causes qu’Allah m’a permis de voir. Bien que je déteste me retrouver dans une telle situation, il faut retirer mon voile qui est la fierté. C’est à hauteur d’une fois par an.
L’interlocutrice : Je voulais juste ajouter une petite chose, parce que des fois en France, ils ne le disent pas. C’est que moi, j’ai fait plusieurs IRM en France, et même en Algérie d’ailleurs, et j’ai gardé mon voile tout le temps. Non, non, non. Du coup, je leur demandais, ils disaient que tant que vous n’avez pas d’objet métallique, je pouvais rester totalement pour l’IRM. Après, pour les opérations, c’est autre chose. Mais pour l’IRM, que ce soit en France ou en Algérie, j’ai toujours gardé mon voile et je faisais mon IRM en jilbab. Il n’y a rien du tout. Moi, je n’ai pas de bijoux, je n’ai rien. Tant qu’il n’y avait pas d’objet métallique. Et ça, ils ne le disent pas en France, des fois. Ils veulent nous faire retirer le voile. Mais non, moi, j’ai toujours…
Réponse
Oustadha : Oui, c’était au cerveau.
L’interlocutrice : Moi, j’avais fait une IRM au cerveau et une au cervical en France, c’était au cerveau justement. J’avais gardé mon jilbab, mais pourtant ce n’était pas des musulmans. Je leur ai dit non parce que je connaissais cela. Moi, la première fois, j’ai écouté ça à la mosquée. Ils m’ont dit « enlevez vos voiles », je leur ai dit non, je sais que je peux le garder. Après, ils sont allés questionner le médecin, le médecin a dit OK, je l’ai gardé.
Oustadha : Donc voilà, c’est ce qu’elle dit. Il accepte après, étonné quand même. Si elle fait l’IRM, elle essaie avec eux. S’ils ne veulent pas, dans la nécessité, elle doit enlever son voile. Si elle trouve des femmes, c’est bien. Mais si ce ne sont que des hommes, ils sont obligés. Ils savent bien que les femmes, dans la nécessité, tu dois enlever le voile. Mais toujours on dit, s’il y a des femmes, tu es obligée de privilégier les femmes. Mais si tu ne trouves pas, ou s’ils ne veulent pas, on donne aux femmes. Dans ce cas, toi, tu détestes ça avec ton cœur, mais tu dois enlever le voile. Dans la nécessité, ce n’est pas grave.
L’interlocutrice : Tu vois, il y a d’autres sœurs aussi. Elle dit, moi, je suis tombée sur une femme. Elle a dit : « Vous pouvez rester en jilbab. Vous enlevez juste vos bijoux. » C’est important de le dire parce que eux, les non-musulmans, des fois, ils ne peuvent pas le dire. Des fois, donc, alhamdulillah.
Oustadha : Oui, dans les nécessités, ce n’est pas grave. Qu’Allah te guérisse.
L’interlocutrice : Amin, amin.