Question : Salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatou. Je suis commerçante, je vends des vêtements charaïs, abaya, jilbab, khoumour. Je vends à travers Internet. Est-il autorisé de publier des photos sans la tête ? Si oui, quelles sont les conditions à respecter ?
Oustadha : Pour la première question, ma sœur… Oui, tant que tu mets ces abayas sur le charaï légiféré, et tu coupes la tête, il n’y a pas la tête, tu mets que le corps, c’est légiféré, insha’Allah. On a dit que le hadith du Prophète sallallahu alayhi wa sallam, il a dit, le Prophète sallallahu alayhi wa sallam, la photo c’est la tête, et dans d’autres hadiths, il a dit, la photo c’est le visage. C’est-à-dire, soit tu coupes la tête, et tu laisses le corps, c’est légiféré, même je remarque, par rapport à l’abaya, Ils sont simples, il n’y a pas quelque chose de pervers. Ils sont simples, il n’y a rien du tout. Ça, c’est légiféré. On ne fait rien du tout dans le tissu. Ça, c’est légiféré. Aussi, on a dit dans le deuxième hadith, le Prophète Sallallahu Alaihi Wasallam a dit « La photo, c’est le visage ».
Si tu ne mets qu’un rond, comme dit Cheikh Al-Otheimine, tu ne mets qu’un rond, mais tu ne mets pas les yeux, la bouche, le nez ou la forme et les oreilles, ça c’est légiféré. Et les conditions, l’abaya, soit elle est large, il n’y a pas quelque chose de… et qui attire, comme on dit, des perles ou quelque chose comme ça. Sinon, ces conditions-là, sont légiférés pour la sœur, qu’Allah te facilite le commerce.
L’interlocutrice : Je voulais juste ajouter, par rapport à cette question, des fois, il y a des sœurs, elles prennent des photos pour ces commerces-là, mais la posture aussi. C’est-à-dire qu’il y en a, des fois, elles prennent des poses un peu…
Oustadha : Oui, non. C’est-à-dire, tu fais que le jibab sois attirant en faisant bouger ton corps. C’est pas permis, parce que c’est attirant.
L’interlocutrice : Oui, voilà. Des fois, elles sont au bord de la mer, elles sont un peu comme ça.
Oustadha : C’est interdit. Notre religion, c’est interdit pour cette remarque. Une sœur, par exemple, elle est devant la mer, elle fait une petite pose qui attire les autres. Ça, c’est pas légiféré. Franchement, quand on dit comme une poupée, elle n’a pas la tête. Tu coupes la tête et tu mets l’abaya dans cette poupée. Mais comme une sœur fait ses poses, ce n’est pas légitime.
L’interlocutrice : Oui, oui. Oui, comme ça, mais ce n’est pas… Oui, c’est pour ça que je voulais préciser. Surtout, comme une sœur a dit, c’est que sur les réseaux sociaux, il y a les hommes aussi qui voient ces photos-là.
Oustadha : Toute chose qui est de la fitna il faut s’en écarter, c’est pour ça que j’ai dit à la sœur, tu mets une poupée, elle n’est pas vraie, c’est un mannequin, tu lui coupes la tête, tu mets ton abaya sur son mannequin, mais rien du tout que ça.
L’interlocutrice : Pardon, excuse-moi. Et si moi, par exemple, j’ai une abaya là, je me suis voilée, et on me prend en photo sans ma tête, et je ne bouge pas, je ne prends pas de pose ?
Oustadha : Mais pour faire des poses, non, ce n’est pas légiféré. Comme on voit maintenant sur les réseaux sociaux, il y a des poses, franchement, c’est des fitna. Des sœurs, elles font des poses, ce n’est pas une démarche, ce n’est pas encore une position. Ça, ce n’est pas légiféré, c’est de la fitna. On laisse ça. C’est les conditions.