Question : Pardonnez si ma question dérange, je voudrais aider les gens à penser autrement. Depuis quand le djihad armé n’est plus d’actualité ? Quelles pistes étudiées pour éviter que ces divergences ne viennent égailler nos frères ? Je voudrais grandement avoir une liste de livres à lire. Allah vous récompense grandement car je ne sais pas où trouver cette réponse et ce n’est pas dans nos assises que l’on entend parler alors que c’est un véritable fléau qui emporte la nouvelle génération.
Réponse
Oustadha : On parle des… En fait, elle parle de… Elle aimerait savoir comment… Elle peut me corriger si je me trompe. Moi, j’essaie toujours de… J’essaie de penser comme moi je penserais. Comment expliquer aux gens par rapport au Coran, par exemple, notamment, pardon, que le jihad armé, donc la guerre, le combat, il n’est plus d’actualité, il n’est plus d’actualité du moins dans la majorité du monde. Comment expliquer, je ne sais pas, est-ce qu’on va expliquer que les versets du Coran, ils ont été révélés à un moment X pour une situation X, tu vois ? Aujourd’hui, si on prend le Coran par exemple, on veut faire comme les khawarij, comme ceux qui vont… ceux qui n’ont rien compris. Ils prennent le Coran, ils vont prendre un verset, et si on le lit brut, on pense que si on voit un mécréant, il faut le tuer. Tu vois ? Alors qu’en vérité, ce n’est pas du tout ça. Donc, je crois que sa question, elle, elle a dit « Depuis quand le djihad armé n’est plus d’actualité ? » Mais…
L’interlocutrice : Mais je ne sais pas s’il n’est plus d’actualité. Voilà. Par exemple, dans des pays comme… Comme la Syrie, l’Iran, il y a encore le djihad ? Non ? Ce n’est pas ces pays-là ?
Oustadha : Le djihad, il faut… Je vous parle du djihad, il faut… C’est quoi les… On va retourner la question. C’est quoi les règles du djihad armé, du vrai ? Du vrai qui est conforme… Comme dit le savant, il faut… Le président ou le président, le calife, c’est lui qui permet. C’est lui qui ordonne. C’est le président qui ordonne. Il y a beaucoup de gens qui ont…
L’interlocutrice : C’est lui qui ordonne. Oui. Il y a un ennemi. Du coup, il faut…
Oustadha : Il s’appelle un drapeau.
L’interlocutrice : Un drapeau ?
Oustadha : Un drapeau, c’est de la permission du calife ou du président. Du gouverneur. Du gouverneur musulman. Et comment ce drapeau ? C’est-à-dire, on va dire, on va dire pour le djihad armé. D’accord. Ça, c’est du djihad. Et ça, ça permet de faire du jihad contre un ennemi.
L’interlocutrice : Un ennemi ? Quel ennemi ? Voilà.
Oustadha : C’est pas quelqu’un, il est un mécréant, il est en Algérie, en sécurité ? pour faire du pomaire, super fort.
L’interlocutrice : Oui, oui, oui. Dans les ambassades, il est suivi de moi. Ça, c’est pas promis.
Oustadha : Oui, bien sûr. En sécurité. Il est venu en Algérie en sécurité. Oui. C’est ce qu’il m’a dit. Mais il dit, c’est quand un ennemi va t’attaquer. D’accord. Ici, le président va dire, demain, on va faire un direct contre…
L’interlocutrice : Mais du coup, c’est là, quand tu me parles de gouverneur, c’est de pays à pays, du coup.
Oustadha : C’est musulman. Voyant musulman. D’accord. Mais maintenant, les choses qu’on voit maintenant, soit dans le Taliban, soit dans d’autres choses, ce n’est pas du jihad. C’est du khouloud. C’est du jihad.
L’interlocutrice : Tu veux dire ceux qui font comme en Syrie ?
Oustadha : Même en Syrie. Tu vois du jihad. Ils ont fait des conditions de grand savoir. Je vais te donner un exemple. Maintenant, on a un président. Oui. En Syrie. Il faut bien comprendre. En Syrie, il y a un président. Même, tu vas dire que le président de la Syrie, c’est un khef. D’accord. Tous les savants disent oui. Tous les savants vont dire que, par exemple…
L’interlocutrice : Par exemple, oui, c’est des exemples.
Oustadha : C’est des exemples. Imaginons que ce pays est mécréant. D’accord. Mécréant. Tous les savants, les grands savants…
L’interlocutrice : Donc là, on est sur un pays où, de façon unanime, on sait que le gouverneur est mécréant.
Oustadha : Mécréant. C’est les savants qui ont dit ça. C’est pas… Les conditions, pardon, ils ont dit si l’armée n’est pas bien équipée dans le… On dit… Non, équipée, oui, oui. Même les micro-armes, tu peux sortir… Tu peux sortir de ce…
L’interlocutrice : Le pays à combattre?
Oustadha : tu ne peux pas le combattre parce que tu n’es pas équipé. Tu n’es pas équipé. D’accord. Même les mécréants, tu vois, qu’est-ce qu’ils font ? Les dégâts. Les mécréants et l’armée, c’est que les mécréants, il faut le combattre. Ils ne sont pas équipés. Il n’y a pas de déchets.
L’interlocutrice : Imaginons que l’Algérie n’est pas équipée et qu’un pays mécréant attaque l’Algérie. On va l’attaquer. On doit l’attaquer. L’armée doit l’attaquer.
Oustadha : Non, je ne parle pas de l’armée.
L’interlocutrice : C’est qui qui n’a pas assez d’armes ? C’est le pays mécréant ou le pays musulman ?
Oustadha : Musulman.
L’interlocutrice : Si le pays musulman n’a pas assez d’armes, qu’est-ce qu’il doit faire ?
Oustadha : Quand il est attaqué, il doit attaquer.
L’interlocutrice : D’accord.
Oustadha : S’il est attaqué, il se défend dans tous les cas. On l’attire dans le même pays. D’accord. Cette question, maintenant, on est un pays musulman. Et entre mes ennemis, mes croyants, ils m’attaquent. Je me défends, oui, bien sûr. Soit j’achète quelque chose, sinon ils vont m’aider. Je suis obligée de me défendre. D’accord. Mais je n’ai pas le choix. Et maintenant, dans mon pays. D’accord, dans mon pays, à l’intérieur. Oui. Si ce président est les croyants. D’accord. Oui. Si on n’est pas équipé, L’armée ne peut pas sortir pour combattre ce président. Ce n’est pas permis de sortir, d’être contre lui. Tu vas patienter. L’exemple de la Palestine. C’est un djihad. Contre les Juifs. Contre les Juifs. C’est un djihad. Mais les autres, il n’y en a pas. Là, dans le monde,
L’interlocutrice : Moi, je dis pour toi parce qu’en vérité, c’est un sujet que je ne connais pas du tout. Le Palestine, c’est un djihad.
Oustadha : Le Palestine, c’est un djihad contre les Juifs qui combattent les musulmans. Donc là, les musulmans sont attaqués par les Juifs. C’est un djihad qui mérite shahada, qui mérite beaucoup de choses.
L’interlocutrice : La Syrie, c’est surtout des guerres civiles qu’il y a à l’intérieur. d’accord on va dire un exemple c’est les sectes comme en Iran les shia les chiites qui combattent les yémen voilà c’est ça
Oustadha : oui yémen c’est un djihad parce qu’à part les chiites les chiites qu’on ne considère pas comme des musulmans qui sont sortis de l’islam mais je te donne un exemple Par exemple, quelqu’un m’a empayé, moi, et pas mes copains, mais je ne suis pas équipée, moi. Normalement, je dois sortir pour le combattre. Mais comme je n’ai rien du tout, comme j’ai fait avec les autres grands savants, je ne peux pas sortir. On est patient. Tu vois, ce n’est pas facile.
L’interlocutrice : Conformant à la Palestine, c’est elle qui s’est fait attaquer. Mais toute seule, elle n’aurait pas pu parce qu’elle n’était pas assez armée. D’accord, c’est compliqué. Pour moi…
Oustadha : Quand on fait d’ autres sacs comme le Khawarij, c’est pas tout.
L’interlocutrice : En fait, c’est ceux qui font les… Ouais.
Oustadha : Tu tues des musulmans, des enfants, tu dis un djihad, c’est pas tout. Tous ceux qui font des attentats en France, c’est pareil. Tu vois, ce n’est pas facile de dire un djihad. Il doit y avoir des conditions. Franchement, être musulman, être dans un drapeau de président, de khalif, qui te permet ça, est-ce que c’est…
L’interlocutrice : Oui, c’est un sujet très…
Oustadha : C’est pas mécréant. Mais quand tu trouves des sectes dans les pays d’Alger ou en France, c’est pas une diète, ça.
L’interlocutrice : Oui, ça c’est…
Oustadha : C’est un péché, ça.
L’interlocutrice : Oui, c’est grave. C’est grave, très grave.
Oustadha : Oui, le terrorisme et les attentats, c’est très grave. Voilà, c’est du terrorisme. Ce qu’il faut en retenir, pour résumer, c’est que déjà c’est une question compliquée mais que en tout cas dans le monde excepté le conflit palestine et juif comment dire c’est un djihad actuellement mais ça c’est un djihad actuellement mais le reste, ceux qui commettent des attentats qui disent qu’il faut combattre les non-musulmans parce qu’eux ils sont non-musulmans eux ils font une chose très grave qui s’appelle le terrorisme et c’est pas du tout légiféré c’est pas du tout légiféré tu sortes de l’ordre de gouvernement sauf qu’ils parlent au nom de l’islam c’est ça le problème ils disent que c’est pour l’islam parce que des fois par ignorance tu vois quelqu’un qui est dans ce camp on dit qu’il est un mécréant on ne sort pas parce qu’il n’y a pas on voit toujours l’intérêt
L’interlocutrice : Oui, mais même, tu vois, ils sont tout seuls, en vrai. C’est ceux qui font les attentats. Il n’y a pas de gouverneur qui leur a dit de faire ça. Il n’y a personne qui leur a dit de faire ça. C’est un sujet très, très délicat. En fait, il faut se dire que nous, en tant que personnes intègres et personnes… Comment dire ? Nous, de chez nous, on ne devrait même pas réfléchir au jihad, pas au jihad. Il n’y a pas… le jour où il y aura un djihad, c’est que le gouverneur, c’est-à-dire politiquement parlant, tout le monde sera au courant. Il ne faut pas s’inventer des djihads dans sa tête.
Oustadha : Les gens qui parlent du djihad, ce n’est pas un djihad, franchement. Tous les attentats, tous les sectes qui font ça contre le gouverneur, ce n’est pas du djihad. Tant qu’il n’y a pas un gouverneur et encore selon condition, ça veut dire sortir contre l’avis du gouverneur. C’est du haram.
L’interlocutrice : Voilà, donc nous, de notre petite personne, bien au chaud chez nous, on doit…
Oustadha : On dit, il a dit, si on voit le gouverneur, il a pris notre argent, il l’a changé, il nous a fait de l’injustice, est-ce qu’on sort on va le combattre. Non, je ne suis pas sautée. Tant que vous faites la salade, ce n’est pas à mes croyances. Je ne suis pas sautée. C’est ça, je ne suis pas sautée. Tout ce qu’on va mettre dans le monde entier, je ne suis pas sautée. Franchement, je ne suis pas sautée. C’est contre-juste. Je ne suis pas sautée. Dans tous les cas, c’est un sujet dont on ne devrait pas se mêler pour retenir… Voilà, on se mêle. On a essayé d’expliquer, bon, moi… Voilà, c’est complexe, mais alhamdoulilah.