Question : Alors, salam alaykoum.
J’ai prêté une somme d’argent importante à une personne dans le besoin. Or, cette personne dépense de l’argent dans les jeux de hasard. J’étais au courant de cela, mais je l’ai quand même aidée. J’ai demandé à la personne… qu’elle devra me rendre l’argent obtenu de manière halal et non pas de l’argent obtenu par le biais des jeux. Aujourd’hui, je souhaite récupérer cet argent, mais personne n’est pas en mesure de me verser la somme de manière halal maintenant. Elle détient entièrement la somme, mais elle l’a obtenue de manière illicite. Je voudrais donc savoir si la personne me rend l’argent obtenu de manière illicite, serait-il licite pour moi de la récupérer ? Alors, à la fois, je n’avais pas vu en bas. La personne est au chômage. Est-il préférable qu’elle me rende l’argent petit à petit, étant donné que cet argent est licite, donc l’argent du chômage ? Éclairez-moi. Ça dira là maintenant l’argent du chômage. Alors, en fait, c’est soit toute la somme, mais c’est de l’argent haram, soit… Elle va lui rendre petit à petit avec de l’argent halal.
Réponse
Oustadha : Oui, c’est mieux. C’est mieux qu’elle rende l’argent halal petit à petit. C’est mieux.
L’interlocutrice : Mais dans l’autre cas, est-ce que c’est permis quand même ou pas ?
Oustadha : Par rapport à l’argent, il y a deux catégories d’argent. Il y a de l’argent qui est illicites, interdit, dans tous les cas. C’est-à-dire pour tout le monde. Je vais donner un exemple. Quelqu’un qui travaille dans le vin. Son argent est illicite. Maintenant, j’ai prêté de l’argent à quelqu’un qui, par exemple, travaille dans le vin. Je ne peux pas en prendre de cet argent parce qu’il est illicite pour moi et pour lui. Quelqu’un qui travaille dans la banque. On sait que la banque a des intérêts. J’ai prêté de l’argent à quelqu’un qui travaille dans la banque. Je sais qu’il y a des intérêts. Je ne sais pas ce qu’il va me donner. Son argent ou l’intérêt. Dans ce cas, c’est plein. Il y a deux catégories d’argent. Il s’appelle «interdit». Lui-même, l’argent lui-même est interdit parce que c’est haram. Dans tous les cas, il n’y a que du haram. Par exemple, pour moi et pour toi. Il y a un argent qui s’appelle haram al-liqasbi. C’est-à-dire comme les intérêts, comme ces choses. Moi, je peux en prendre mon argent, mais pour toi, c’est haram. C’est-à-dire pour elle maintenant, c’est licite pour elle, mais pour l’autre, c’est illicite. Parce que là, dans ce cas, ça vient des jeux de hasard.
L’interlocutrice : Mais les jeux de hasard, c’est un peu comme le vin, finalement. Donc là, en fait, dans son cas-là, elle ne peut pas le récupérer.
Oustadha : Ou par le chômage, petit à petit. Parce que le chômage, ils ont dit, c’est permis d’avoir l’argent du chômage.
L’interlocutrice : Parce que là, quand tu as cité l’exemple de la banque, c’est parce que dans la banque, il y a un mélange d’argent halal et haram. Donc comme on ne sait pas trop… On parle du principe où c’est laissé. Mais comme l’argent est tout haram, comme le vin, on dit, c’est un autre exemple, mettre quelqu’un qui meurt et son argent est du vin, que du vin. Ça veut dire que les irritants ne vont pas hérriter ça.
Oustadha : Oui, d’accord. Parce que l’argent, il est sale dans tous les cas.
L’interlocutrice : D’accord. Inch’Allah, c’est clair. Inch’Allah.