Question : Assalamu alaikum, je voudrais savoir comment est le liquide qui sort de la femme après l’érection ? Et si, les préliminaires, il faut faire le ghusl ? Et si, après les préliminaires, il faut faire le ghusl ?
Réponse :
Oustadha : Il y a un désir. Après les préliminaires, tu peux trouver un liquide. La différence entre le liquide de l’homme et celui de la femme, c’est que le liquide de la femme s’appelle le sperme, il est jaune. Le sperme de l’homme, lui, est blanc. Si elle ressent ce désir et voit ce liquide, elle doit faire un ghusl (grandes ablutions).
Interlocutrice : Et si elle a du désir mais ne voit pas ce liquide ?
Oustadha : Si elle a du désir mais qu’elle ne voit rien du tout, elle n’a pas besoin de faire le ghusl. C’est seulement si elle voit ce liquide jaune.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : Oui, c’est le grand ghusl. Parce que parfois, le liquide ne sort pas immédiatement. Si elle ne le voit pas, elle ne fait pas les grandes ablutions.
Interlocutrice : Donc, il faut impérativement voir ce liquide pour faire le ghusl ?
Oustadha : Exactement. J’insiste : si elle a du désir et voit ce liquide — jaune chez la femme, blanc chez l’homme — elle doit faire le ghusl.
Interlocutrice : Très clair, merci.
Interlocutrice (autre question) : Une sœur demande comment faire la différence entre les pertes blanches et ce liquide du désir ? Les pertes blanches sont-elles plutôt blanches ? Oui. Et le liquide ?
Oustadha : Les pertes blanches, elles ne sont pas liées à un désir. Elles coulent sans désir.
Interlocutrice : Mais comment fait-on la différence ?
Oustadha : Je veux dire, si tu ressens un désir, ce n’est pas des pertes blanches. C’est un liquide pour lequel tu dois faire le ghusl, les grandes ablutions.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : La règle, c’est d’avoir le plaisir, le désir. Si tu as ce désir et que tu trouves un liquide, tu dois faire les grandes ablutions. Parce que les pertes blanches, elles ne sont pas accompagnées de désir. Parfois, par exemple, je suis malade, et j’ai des pertes blanches. Ce n’est pas le cas de toutes les femmes, mais si elle fait un câlin — pas un rapport sexuel — juste des caresses avec son mari, et qu’elle sent qu’il sort quelque chose après ce câlin, alors…
Interlocutrice : C’est possible que ce soit des pertes blanches pendant un câlin ?
Oustadha : Non, généralement après un câlin, si tu trouves un liquide, c’est qu’il y a eu un désir. C’est ce liquide qui coule après le désir.
Interlocutrice : D’accord, oui, c’est la situation.
Oustadha : Oui, c’est ça la différence. Généralement, les pertes blanches ne sont pas liées à un désir. C’est ça qui permet de différencier entre les pertes blanches et le liquide de la femme. Il y a une différence. Le liquide du désir, quand il coule, tu le sens. Parce qu’il sort, ce n’est pas pareil que les pertes blanches. Les pertes, tu ne les sens pas vraiment. Si tu sens qu’il y a quelque chose qui coule après le désir, ça, c’est ce liquide.
Interlocutrice : Est-ce qu’il y a une différence entre ce liquide qui sort et l’humidité que la femme peut ressentir au moment du rapport, pendant les préliminaires ou avant le rapport ? Parce que la femme peut ressentir une humidité. Est-ce que cette humidité est considérée comme une sécrétion de désir ou pas ?
Oustadha : C’est un désir, mais elle n’a pas encore ce liquide. Pour faire les grandes ablutions, il faut que ce liquide sorte. Ce n’est pas forcément cette humidité transparente qui compte. Par exemple, quand une femme dort et qu’elle rêve d’avoir une relation avec un homme, les grands savants ont dit que si elle trouve quelque chose dans ses sous-vêtements, elle doit faire les ablutions.
Interlocutrice : D’accord, même si elle a seulement rêvé, elle doit faire les ablutions ?
Oustadha : Oui, bien sûr.
Interlocutrice : Mais si elle a rêvé et qu’elle n’a rien trouvé ?
Oustadha : Oui, dans ce cas, elle ne sait pas. La règle, c’est que si tu ressens le désir et qu’il y a un liquide qui coule, alors tu dois faire les ablutions.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : Ce n’est pas compliqué. Les pertes blanches, elles sortent sans désir, franchement.
Interlocutrice : Oui, oui, d’accord.
Oustadha : Mais le liquide du désir, tu le sens.
Interlocutrice : D’accord. Mais comment reconnaître ce liquide ? Moi, ça me perturbe un peu.
Oustadha : C’est collant.
Interlocutrice : Collant ?
Oustadha : Oui, collant.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : Très collant.
Interlocutrice : Mais il est forcément jaune ?
Oustadha : Le liquide chez la femme, oui, il est jaune. C’est ce qu’on appelle le sperme féminin.
Interlocutrice : Non, mais le sperme n’est-il pas blanc ?
Oustadha : Pour l’homme, oui, il est blanc. Pour la femme, il est jaune.
Interlocutrice : D’accord. Donc le sperme féminin est jaune, le sperme masculin est blanc.
Oustadha : Exactement, on a bien précisé cela.
Interlocutrice : Une sœur demande : mais dans certains rapports sexuels, aucun liquide ne coule.
Oustadha : Un rapport sexuel, c’est une pénétration. Dans ce cas, il faut faire un ghusl, même si aucun liquide n’a coulé.
Interlocutrice : Oui, donc un ghusl est obligatoire dans tous les cas.
Oustadha : Oui, pour un rapport sexuel, c’est obligatoire. Par contre, dans les préliminaires, c’est différent…
Interlocutrice : Tu trouves des liquides ? Pour les préliminaires, c’est si on trouve un liquide qu’on doit faire un ghusl ?
Oustadha : Oui, c’est ça.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : Mais pour le rapport sexuel, même si tu ne trouves pas de liquide, s’il y a eu pénétration, c’est-à-dire que les deux sexes sont unis, il faut faire un ghusl.
Interlocutrice : Une sœur a posé une question — on a déjà répondu il y a deux semaines, mais c’est important de le rappeler — si on fait un rêve érotique ou un câlin pendant les règles, doit-on refaire le ghusl ?
Oustadha : Deux fois.
Interlocutrice : Ah, mais après les menstrues ?
Oustadha : Oui, après les menstrues.
Interlocutrice : Pas au milieu ? On peut faire le ghusl au milieu ?
Oustadha : Oui, tu peux faire le ghusl au milieu.
Interlocutrice : D’accord.
Oustadha : Tu peux retarder le ghusl jusqu’après les menstrues, mais tu devras faire deux ghusls : le premier à cause du désir ou du rêve, et le second à cause des menstrues.
Interlocutrice : D’accord. Mais il faut que je constate ce liquide pendant les menstrues.
Oustadha : Oui.
Interlocutrice : Mais si tu as fait un rêve et que tu trouves quelque chose de différent des menstrues ? Oui. D’accord. Et si j’ai fait un câlin, par exemple, et que je constate un liquide différent des menstrues, par exemple au troisième jour des règles, est-ce que je fais un ghusl tout de suite, même si ça ne me purifie pas encore pour la prière, ou bien je fais deux ghusls au moment où je me purifie des menstrues ?
Oustadha : Deux ghusls. Tu peux retarder le premier ou le faire tout de suite, tu as le choix.
Interlocutrice : Bien sûr, quand je dis ça, c’est de façon générale, pas forcément personnellement.
Oustadha : Oui, oui, généralement on dit comme ça.
Interlocutrice : Alors… Elle demande, faut-il refaire les petites ablutions après bisous et câlins ?
Oustadha : Les petites ablutions ? Non, il n’y a pas besoin.