📖 Rappel religieux :
فَالشَّارِعُ الحَكِيمُ جَعَلَ عَلامَاتٍ بَيِّناتٍ يُسْتَدَلُّ بِها عَلى حُسْنِ الخاتِمَةِ، كَتَبَهَا اللهُ تَعَالى لَنا بِفَضْلِهِ وَمَنِّهِ. فَأيُّمَا امْرِئٍ مَاتَ بإحْدى هَذِهِ العَلَامَاتِ كَانَتْ بِشَارَةً لَهُ – وَيَا لَها مِنْ بِشَارَةٍ! العَلَامَةُ الأولَى مِن عَلامَاتِ حُسْنِ الخَاتِمَةِ نُطْقُهُ بالشَّهادَةِ عِنْدَ المَوْتِ. وَفيهِ أحاديثُ: « مَن كَانَ آخِرُ كَلَامِهِ لَا إلَهَ إلَّا الله دَخَل الجَنَّةَ. » أَخْرَجَهُ الحَاكِمُ وَغَيْرُهُ بِسَنَدٍ حَسَنٌ عَنْ مُعَاذ. وَعن طَلْحَةَ بْنِ عُبَيْدِ اللهِ رَضِيَ اللهُ عَنْهُ قال: رَأى عُمَرُ طَلْحَةَ بْنَ عُبَيْدِ اللهِ ثَقيلًا، فَقَالَ: « ما لَكَ يا أبا فلانٍ؟ لعلَّكَ ساءَتْكَ امرأةُ ابنِ عمِّكَ، يا أبا فلانٍ؟ قال: « لا -وَأثْنى عَلى أبي بَكْرٍ- إلَّا أنِّي سَمِعْتُ من رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ عليهِ وسلَّمَ حديثًا، ما منعَني أن أسألَهُ عنهُ إلَّا القدرةُ عليهِ حتَّى ماتَ. سَمِعْتُهُ يقولُ: إنِّي لأعلمُ كلمةً لا يقولُها عبدٌ عندَ مَوتِهِ إلَّا أشرقَ لَها لَونُهُ ونفَّسَ اللَّهُ عنهُ كُربتَهُ. » قالَ فقالَ عمرُ: « إنِّي لأعلمُ ما هيَ. » قالَ: « وما هيَ؟ » قالَ: « تعلمُ كلمةً أعظمَ من كلمةٍ أمرَ بِها عمَّهُ عندَ المَوتِ؟ لا إلَهَ إلَّا اللَّهُ. » قالَ طلحةُ: « صَدَقْتَ، هيَ واللَّهِ هيَ! » أَخْرَجَهُ أحْمَدُ بِإسْنادٍ صَحيحٍ.
Traduction littérale :
Le Législateur Sage a établi des signes évidents qui témoignent d’une bonne fin, Allah nous les a écrits par Sa grâce et Sa munificence. Ainsi, quiconque meurt en manifestant l’un de ces signes recevra une bonne nouvelle, et quelle excellente nouvelle ! Le premier signe parmi les signes d’une belle fin est que la personne prononce l’attestation de foi au moment de la mort. Et des hadiths ont été rapportés à ce sujet : « Celui dont les dernières paroles sont ‘Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah’ entrera au Paradis. » Rapporté par Al-Hakim et d’autres avec une bonne chaîne de transmission d’après Mou’adh. Talhah ibn UbaydiLlah a rapporté que ‘Omar a vu Talhah ibn UbaydiLlah dans un état grave et lui a demandé : « Qu’as-tu, ô père d’untel ? Peut-être est-ce la femme de ton cousin qui t’a causé du tort, ô père d’Untel ? »
- Talhah répondit: « Non – après quoi il fit les éloges de Abou Bakr – si ce n’est le fait d’avoir entendu du Messager d’Allah un récit, dont rien ne m’a empêché de le questionner à ce sujet hormis mon incapacité à le faire, jusqu’à ce qu’il meure. Je l’ai entendu dire : « Je connais certes une parole qu’aucun serviteur ne prononce à sa mort sans que son teint ne s’illumine et qu’Allah soulage ses souffrances.«
- Omar dit alors : « Je sais quelle est cette parole. »
- Talhah demanda : « Quelle est-elle ? »
- Omar répondit : « Connais-tu plus grande parole que celle qu’il a ordonné à son oncle de prononcer à sa mort ? Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah.«
- Talhah dit alors : « Tu as dit vrai, par Allah, c’est elle ! » Rapporté par Ahmed avec une chaîne de transmission authentique.
✅ Résumé IA des points à retenir :
- Allah, par Sa grâce, a établi des signes indiquant une bonne fin (husn al-khâtima).
- Le premier de ces signes est de prononcer l’attestation de foi (lâ ilâha illa Allah) au moment de la mort.
- Le Prophète ﷺ a dit que celui dont les dernières paroles sont lâ ilâha illa Allah entrera au Paradis.
- Un hadith mentionne une parole qui, prononcée à la mort, illumine le visage du croyant et soulage son angoisse.
- ‘Omar ibn al-Khattâb رضي الله عنه identifie cette parole comme étant lâ ilâha illa Allah, la même que celle demandée au prophète d’Allah lors de sa mort.
📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo :
Shaykh Raslân حفظه الله
Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/1313