Question : Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
Qu’Allah vous récompense en bien pour ces séries de questions-réponses. J’aurais aimé avoir un conseil concernant ma situation. Depuis quelque temps, je suis malade et mes adorations me deviennent difficiles. Je n’arrive plus à lire le Coran, je ne prie plus de prières surérogatoires et je sens ma foi baisser de jour en jour. Je sais que la solution est de revenir à Allah, de se forcer, de multiplier les bonnes actions, mais je n’y arrive pas. C’est comme si j’avais un poids ou quelque chose m’en empêchait. J’ai l’impression d’être dans des sables mouvants. Plus le temps passe et plus ma foi diminue et mon chagrin augmente. Comment faire pour sortir de tout cela ?
Réponse
Oustadha : Pour répondre à la première question de la sœur, il est important de savoir que si elle était très pieuse avant de tomber malade, Allah, gloire et pureté à Lui, ne va pas lui enlever la récompense de ses actions. Le Prophète, que la paix soit sur lui, a dit que même si une personne ne peut plus faire les mêmes bonnes actions en raison de la maladie, elle sera toujours récompensée pour ce qu’elle faisait auparavant.
Ne t’inquiète pas, ma sœur. Même si tu ne peux pas lire beaucoup le Coran, faire de nombreuses prières surérogatoires, ou accomplir tes actions comme avant, Allah te récompensera pour ton intention. Un hadith sahih dit que lorsqu’un croyant qui était assidu dans ses adorations tombe malade, Allah continue de lui accorder la récompense de ses actions passées, même s’il les accomplit assis ou avec difficulté.
Il est essentiel de ne pas tomber dans le désespoir. Je pense que ce sentiment de foi qui baisse est une ruse de shaytan. Shaytan essaie de désespérer les croyants qui ne peuvent plus faire autant qu’avant. Le vrai croyant a toujours l’espoir qu’Allah va le récompenser. C’est une épreuve, une condition dans laquelle tu es malade, et tu seras récompensée.
Si tu ne peux pas lire le Coran, tu peux l’écouter. Par la grâce d’Allah, tu auras la même récompense, car tu es malade et tu fais de ton mieux.
Même si tu ne peux pas lire le Coran ou assister à des cours à la mosquée, tu peux toujours écouter les leçons (dourous) des grands savants (Mashaykh). La porte du bien (khayr) est toujours ouverte, Alhamdulillah (louange à Allah), et le musulman ne doit jamais désespérer.
N’oublie pas qu’une grande récompense t’attend si tu as la conviction qu’Allah, gloire et pureté à Lui, te récompensera pour ton intention, même si tu ne peux pas accomplir toutes les prières surérogatoires.
Qu’Allah te guérisse, ma sœur, et qu’Il te couvre de Ses bienfaits, Insha’Allah.