Question : vivant en France et pratiquant ma religion tout en se désavouant de leurs mécréances, bon après elle dit, si on meurt en terre de mécréances, sera-t-on des gens de l’enfer ? L’enterrement doit-il se faire absolument en terre d’islam ou peut-il se faire dans un carré musulman, donc dans un pays mécréant ? Et a-t-on des récompenses vu les épreuves endurées surtout en France ? Voilà, il y a plusieurs questions dans la même… Je pense qu’elle demande, parce que ce n’est pas super bien formulé, je pense qu’elle demande… Est-ce qu’on peut vivre en France en pratiquant sa religion tout en se désavouant de leur kufr ? Et si on meurt là-bas, est-ce qu’on fera partie des gens de l’enfer ? Et où est-ce qu’on doit être enterré ? On va prendre ça comme ça.
Réponse
Oustadha : La première question, c’est-à-dire, est-ce qu’on peut vivre en France aux désavouants ? Mécréants ?. On dit maintenant, je crois, vivre en France maintenant, ce n’est pas facile.
L’interlocutrice : Franchement, pour pratiquer toute la religion, ce n’est pas facile.
Oustadha : Franchement. Mais en même temps, je dis, les savants, ils ont mis un… des conditions pour vivre en France. Il faut pratiquer la religion ou partir pour se soigner ou partir en France pour avoir un ilm, une science qu’il n’y a pas dans les pays musulmans. Il y a des conditions que les savants, ils ont dit, c’est autorisé pour voyager en France ou vivre. Mais en même temps, Si tu as la capacité de revenir ou de voyager, de faire la hijra dans un pays musulman, tu es obligé. Parce qu’un habitant s’est dit, c’est impossible de vivre avec des gens mécréants. où il a dit, comment dit-on ? Je me désavoue. Quelqu’un qui vit en France. C’est-à-dire, on est obligé, même, tu peux faire, tu pratiques, mais maintenant, c’est franchement, on ne peut pas dire pratiquer 100% franchement. Maintenant, il y a des preuves, même des Français qui sont des musulmans, ils ne peuvent pas pratiquer leur religion très bien, 100%, comme on peut le dire. C’est-à-dire qu’on est obligé de faire la hijra, franchement, si on a les moyens.
L’interlocutrice : La deuxième question, elle dit, est-ce que quelqu’un qui meurt en France, il sera à l’enfer ?
Oustadha : Non, jamais. Comme c’est un musulman, il ne sera pas dans l’enfer, parce que le musulman, c’est interdit que le musulman, il va entrer dans l’enfer, alhamdulillah. C’est le paradis, inshallah. Mais, Le mettre dans un carré musulman, c’est mieux, oui. Parce qu’il y a des temples en France spéciales pour les musulmans, c’est mieux.
L’interlocutrice : En fait, la question, c’est est-ce que l’enterrement doit se faire absolument en terre d’islam ou dans un carré musulman ?
Oustadha : Non, ce n’est pas obligatoire. Déjà, Cheikh Al-Albani a dit que quelqu’un qui est mort dans un pays, il ne faut pas le voyager dans leur pays. Par exemple, je suis musulman, et quelqu’un va voyager pour un travail, je ne sais pas, quelque chose, un voyage. Il va mourir musulman en France, par exemple. On n’est pas obligé de le ramener en Algérie. On doit l’enterrer en France.
L’interlocutrice : On l’enterre à l’endroit où il meurt.
Oustadha : C’est ça. Il y a un hadith que quelqu’un qui meurt dans un pays, c’est de l’abida, on le ramène dans un autre pays. Ça veut dire même quelqu’un qui meurt en France, c’est un musulman, on doit s’obliger de l’enterrer en France. Et ce n’est pas de la Sunnah de ramener en Algérie, au Maroc, dans un pays musulman.
L’interlocutrice : Même si en France, ils ne respectent pas le rite musulman, c’est-à-dire par exemple en France, le cercueil est obligatoire. On ne peut pas enterrer que dans le linceul, même la terre, tu vois. Après, même les carrés musulmans, en France, les cimetières, en général, en France, les morts, ils ne sont pas enterrés de façon définitive. C’est-à-dire qu’en fait, les Français payent pour une durée de, 50 ans, 100 ans, 150 ans. Et après, ils peuvent les sortir et les mettre dans la fosse commune, c’est-à-dire avec tous les kouffars, avec tout le monde. Donc, elle est là, tu vois.
Oustadha : Oui, peut-être avec ces conditions, mais généralement, il y en a dit de la sunna, c’est quelqu’un qui va être enterré dans le pays.
L’interlocutrice : Oui, de façon générale. Mais c’est vrai qu’il y a par rapport à ce que moi, je tais les conditions de la France en particulier, je sais qu’il y a des savants, ils ont dit qu’à cause de ça, c’était mieux justement…
Oustadha : Mais parce que c’est une… Il y a des divergences. Moi, je crois ça. Mais s’il y a une obligation, c’est nécessaire. On peut le ramener pour enterrer en Algérie ou dans un pays musulman. Mais généralement, la Sunnah, ce n’est pas la Sunnah d’enterrer ailleurs.
L’interlocutrice : Oui, oui, non, de règle générale.
Oustadha : Oui, ça, c’est la règle générale. Mais il y a des nécessités. Dans le cas des nécessités, oui, on peut le ramener ou voyager son corps dans un pays musulman.
L’interlocutrice : Parce que ça veut dire, par exemple, moi, je te donne un exemple. Mon grand-père, il est enterré. Et là, dans quelques années, ça fait très longtemps, tu vois, et dans quelques années, ils vont lui demander de rajouter de l’argent pour continuer de l’enterrer. Mais ça veut dire que si on ne donne pas, c’est-à-dire que quand on sera tous morts, lui, dans tous les cas, il sera…
Oustadha : La durée, combien ? Ça dépend ce que tu donnes en argent. Tu peux payer 50 ans, tu peux payer 100 ans, tu peux payer…
L’interlocutrice : Toute ta vie ?
Oustadha : Oui, oui, ce n’est pas gratuit d’être enterré en France.
L’interlocutrice : C’est incroyable. C’est incroyable. C’est pour ça que je me permets de te rajouter ces arguments. Moi, j’ai compris la règle générale. C’est-à-dire que la société, on peut l’enterrer dans un pays. C’est que là, moi, je sais que, par exemple, pour mon grand-père, à un moment, plus personne ne voudra payer. Parce que c’est très, très cher.
Oustadha : Mais on dit que les péchés, ce n’est pas par rapport à quelqu’un qui va mourir.
L’interlocutrice : Oui, bien sûr.
Oustadha : Mais on dit quelqu’un qui n’a pas d’argent. Quelqu’un qui n’a pas d’argent, ça veut dire s’il y a des gens qui peuvent le ramener au pays musulman, ils vont le ramener. Mais dans un cas de nécessité.
L’interlocutrice : Oui, bien sûr, bien sûr.
Oustadha : Mais la règle générale, c’est qu’on est enterré dans le pays où l’on est mort.
L’interlocutrice : D’accord. C’est clair.