L’annulation du jeûne par l’intention
Question : Pendant ce mois de Ramadan, dans la journée, j’ai cru avoir mes menstrues. J’avais regardé vite fait et j’avais cru voir des pertes colorées sur mon protège-slip. Donc, je me suis dit que j’allais boire et après, j’ai voulu vérifier aux toilettes et il s’est avéré que je n’avais pas mes règles. Est-ce que je dois rattraper cette journée en sachant que j’ai mis l’intention de boire car je ne pensais pas avoir mes menstrues alors que ce n’était pas le cas ? En sachant qu’elle n’a pas bu. Réponse Oustadha : Elle n’a pas bu ? L’interlocutrice : Non, elle n’a pas bu. Elle n’a pas rompu le jeûne. Elle a eu la niaille de l’eau ronde parce qu’elle s’est dit c’est bon, j’aimerais. Oustadha : Elle n’a pas rompu son jeûne ? L’interlocutrice : Non, elle n’a pas dans sa tête, si, on va dire ça comme ça, mais physiquement parlant, elle n’a rien pris. Oustadha : Elle a jeûné ? L’interlocutrice : Oui. Oustadha : C’est-à-dire que tu ne vas rien refaire. Quand tu n’as pas bu, tu ne vas rien refaire. Mais on va donner une autre feuille d’individus que dans ton cas, tu ne refais pas. Parce que c’est un doute, tu ne fais pas. Mais quelqu’un qui a su que c’était des règles, il a trouvé que ce n’était pas des règles, il a mangé ou il a bu. Dans ce cas-ci, elle doit refaire le jeûne. Mais dans le cas de cette sœur, elle ne fait rien du tout. L’interlocutrice : Oui, parce qu’elle a eu le doute, donc elle est vraiment bien allée vérifier, et là, elle a vu que ce n’était pas ça, donc elle n’a pas rompu. Oustadha : Mais quelqu’un qui avait doute que c’est des règles, après elle a mangé ou l’a bu, on va dire qu’elle doit refaire le jeûne. L’interlocutrice : C’est une sœur qui a posé la question, et c’est vrai que moi aussi je me suis posé la même. Est-ce que la nia de vouloir… Je vais lire la question, parce que je ne sais pas m’exprimer. L’intention d’annuler le jeûne n’annule pas le jeûne, même s’il n’y a pas de voici. Est-ce que le fait de se dire… Dans sa tête, je romps le jeûne, en fait, tu vois. La nia, en fait. Mais sans rompre, parce qu’elle a cru que c’était des règles. Oustadha : Oui. Donc, tu le trompes à son jeu. Parce qu’elle a fait la nia. Parce qu’elle a la nia déjà. Elle voulait tromper le jeûne parce qu’elle a cru que c’était des règles. L’interlocutrice : Oui. Tu vois ? Ah, tu veux dire la nia, elle était en rapport aux règles. Mais comme il n’y a pas de règles, il n’y a pas la nia. Mais si, moi, je ne vais pas avoir mes règles, je n’ai plus mes règles, par exemple, et dans ma tête, je me dis, je n’ai plus envie de jeûner, je vais rompre le jeûne. Oustadha : Je ne faisais pas de ça, bébé. L’interlocutrice : Là, ça rompt. Oustadha : Mais elle, c’est parce qu’il y avait une cause d’elle. Elle, c’est parce qu’il y avait une cause d’elle. C’est d’accord. Mais comme il y avait la nia, mais quelqu’un, il a jeûné. L’interlocutrice : Oui. Quatorze heures, quinze heures, il veut rompre le jeûne. Oustadha : Oui, il se lève, direction la cuisine, il dit, c’est bon, je vais le rompre. C’est rompu. L’interlocutrice : Oui, c’est rompu. D’accord. Oustadha : Mais ici, ce n’est pas le même cas. Elle reste là. Elle avait une cause légiférée. Elle avait un doute. L’interlocutrice : Oui, oui, oui. C’est pour ça que vous voulez rompre le jeûne. Oustadha : Oui, c’est-à-dire, si j’aurais mes règles… L’interlocutrice : Oui, c’est pas tout. Oui, c’est subtil. Oui, c’est pas une règle… D’accord.
L’annulation du jeûne par l’intention Lire la suite »