L’épilation définitive et la vision de l’Awra entre femmes

Question :Je suis très brune et blanche de peau. Je suis asthmatique et j’ai le SOPK, qui est un trouble hormonal qui cause dans mon cas une pilosité excessive. Cela me bloque pour passer le cap du mariage, car toutes les méthodes d’épilation ont de gros inconvénients qui font que ma peau n’est jamais nette. De plus, j’ai du mal à retirer les poils de certaines zones qui me sont difficilement accessibles. Je voudrais faire des séances d’épilation définitive au niveau des aisselles, demi-jambes et de toute ma zone intime. Ceci uniquement pour être à l’aise dans le mariage et plaire à mon futur époux, incha’Allah. Cela implique qu’une femme verra ma Awra. Est-ce permis ? Barakallahu fiki ustadha. Réponse :  Oustadha : Je ne sais pas si la sœur pourrait nous donner plus de détails, ce serait mieux. Normalement, il n’est pas permis de montrer ses parties intimes, ni entre femmes ni entre hommes. On ne peut pas voir les parties intimes d’une femme, même entre femmes, sans nécessité. Pour l’épilation, elle est permise. Mais ce qui n’est pas permis, c’est de montrer son awra (partie intime). On peut montrer ses parties intimes dans des cas particuliers, quand il y a une nécessité. Par exemple, si j’ai besoin de soins pour une maladie, c’est une nécessité et il est permis de montrer mes parties intimes à un médecin. Mais pour l’épilation, elle est permise, c’est l’action de montrer ses parties intimes qui n’est pas permise dans notre religion. Si la sœur donne plus de détails, on verra si cela constitue une nécessité. S’il n’y a pas de nécessité, ce n’est pas permis. L’interlocutrice : Il y a une sœur qui demande si l’épilation définitive au laser est permise ? Oustadha : Je crois que c’est permis, à condition que cela ne cause aucun mal à notre corps. L’épilation au laser peut être dangereuse et entraîner un risque de cancer, par exemple. C’est pour ça que les savants disent toujours qu’il ne faut pas faire quelque chose qui causerait du mal à notre corps. Je vais donner un autre exemple : la pilule. Pendant le mois de Ramadan, il est permis de prendre la pilule. L’interlocutrice : Et est-ce qu’il n’y a pas de mal ? Oustadha : S’il n’y a pas de mal, tu peux la prendre. Il faut se renseigner sur la méthode. Mais avec le laser, je crois qu’il peut y avoir des dégâts. Il y a un risque pour le corps. C’est pour cela que le cas du SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) ne rentre pas dans la nécessité. Le problème, c’est que les poils sont un effet secondaire de la maladie, mais ce n’est pas la maladie en soi. Ce sont les hormones. Enlever les poils ne va pas la guérir du SOPK. L’interlocutrice : Je suis déjà malade. Oui, voilà. Hormonale. Pardon, je suis malade, hormonale. Oustadha : Mais on a dit que l’épilation est permise. L’interlocutrice : Mais est-ce qu’il est permis qu’une femme voie mes parties intimes ? Oustadha : Non, on a dit que ce n’est pas permis tant que ce n’est pas une nécessité. L’interlocutrice : Est-ce qu’on peut rappeler ce qu’est l’awra entre femmes ? Oustadha : Oui, l’awra, oui. Jusque là, on a dit… L’interlocutrice : Je ne sais pas ce que vous dites. C’est l’épaule ? Oustadha : L’‘awra correspond à la partie du corps qui doit être couverte même devant d’autres femmes. Pour les bras, c’est à partir du haut du bras, en dessous de l’épaule — comme la manche d’un t-shirt. Interlocutrice : Ah, donc c’est comme un t-shirt ? Oustadha : Oui, exactement. Dans certaines cultures, on portait un accessoire appelé dumlut, comme un bracelet, qui s’arrêtait au milieu du bras. Mais la partie au-dessus de cette limite, comme un débardeur, ne doit pas être découverte. Interlocutrice : D’accord, je comprends. Et pour les jambes ? Oustadha : C’est similaire : on couvre jusqu’au genou au minimum. Comme on ne porterait pas de mini-jupe qui découvre les genoux C’est permis. On peut montrer à partir d’en dessous du genou. L’interlocutrice : Oui, en dessous. Oustadha : Donc, par exemple, un tee-shirt qui arrive en dessous du genou, c’est autorisé. Il y a cependant deux avis à ce sujet, même entre femmes de la même famille. L’un des avis — minoritaire — considère que la ‘awra de la femme devant d’autres femmes est comme celle de l’homme : c’est-à-dire de la poitrine jusqu’au genou. Mais ce n’est pas l’avis que je suis. L’interlocutrice : Oui, c’est un avis minoritaire. Oustadha : Exactement. L’avis que je privilégie, c’est qu’il faut couvrir au moins du cou jusqu’en dessous du genou. Et il faut aussi veiller à cacher ses formes, même devant les maharim (hommes de la famille devant lesquels on peut normalement découvrir une partie). L’interlocutrice : Devant les maharim, oui. Oustadha : Oui, et c’est pareil devant les femmes non musulmanes : on doit rester pudique. Ce n’est pas parce qu’un vêtement descend jusqu’aux genoux qu’on peut le porter moulant. L’interlocutrice : Non, ce n’est pas moulant. Il faut que ce soit un peu large. Oustadha : Oui, même devant les maharim, que ce soit devant nos parents ou nos cousins, il ne faut pas porter des robes ou des t-shirts ajustés ou moulants. Ce type de vêtements est permis uniquement entre le mari et l’épouse, mais pas devant les autres. L’interlocutrice : Une question — je sais que vous y avez déjà répondu, mais j’ai oublié : à partir de quel âge doit-on vraiment faire attention à la ‘awra devant nos propres enfants ? Oustadha : En général, dès 7 ou 8 ans, quand l’enfant commence à bien comprendre. C’est un âge où il perçoit beaucoup de choses. L’interlocutrice : Et par rapport à la femme… Par exemple, si demain je vais à la piscine avec mes enfants — une piscine privée bien sûr — je ne peux pas me mettre en maillot de

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L’Éducation des Enfants Face au Mensonge et à la Tricherie

Question : Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh. Qu’Allah vous soit bénéfique et vous récompense grandement ici-bas et dans l’au-delà. Nous sommes très heureuses de vous retrouver, vous nous avez beaucoup manqué. Ma question concerne l’éducation des enfants. Comment devons-nous réagir lorsque nos enfants nous mentent, trichent, font semblant de faire leurs ablutions ou de prier, alors qu’ils ont atteint l’âge de raison ? Est-ce un adulte ? Un enfant plus âgé ? Pas un bébé. L’âge de raison se situe, je pense, au-dessus de 10 ans. Pas encore un bébé. Réponse :  Oustadha : Concernant l’éducation des enfants, la première chose est que celle-ci se fait toujours en accord avec le comportement des parents. La première étape dans l’éducation d’un enfant est de lui enseigner le tawhid, sa religion et sa croyance en Allah. La deuxième chose, c’est le comportement des parents. Si les parents ont la connaissance, ils peuvent enseigner beaucoup de choses à leurs enfants : le bon comportement, mais surtout le tawhid, car c’est la base de l’éducation. Pensez au Prophète (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) qui a demandé à une petite fille : « Où est Allah ? ». Elle a répondu : « Au ciel ». Le Prophète a alors dit : « Affranchis-la, car elle est croyante ». Cela signifie que la première chose qu’il enseignait aux enfants était la connaissance d’Allah afin de L’aimer. Les parents doivent donc connaître et enseigner le tawhid, sans quoi nous ne pourrons pas transmettre de grandes choses à nos enfants. C’est la base du bon comportement. Dans les quarante hadiths, un hadith du Prophète (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) s’adressait à un enfant d’environ dix ans. La première chose qu’il lui a enseignée était le tawhid. Il lui a dit : « Si tu préserves Allah » – c’est-à-dire si tu pratiques ta religion, que tu accomplis les obligations et délaisses les péchés – « Il te protégera ». C’est lorsque nos enfants adoptent le tawhid qu’Allah les protège. Ce hadith leur apprend également qu’Allah est toujours avec eux, Il sait ce qu’ils font. Cela permet à l’enfant de connaître Allah. Enfin, le Prophète lui dit que lorsqu’il a quelque chose à demander, il doit le demander à Allah. C’est le tawhid, et c’est ainsi que l’enfant est éduqué. Ce hadith a une grande importance, et il est essentiel de l’apprendre et de connaître son explication. Quand on dit qu’Allah est toujours avec toi, il est important de souligner que ce n’est pas dans le sens où certaines sectes l’entendent, en disant qu’Allah est partout, qu’Il peut être à côté de nous ou même en face de nous. Non, Il est avec Sa science. Il est omnipotent et omniscient, ce qui signifie que de là où Il est, Il voit et entend tout par Sa science. Il est avec toi par Sa science, mais Il n’est pas présent physiquement. Ce n’est pas comme le hulul (l’incarnation divine). L’interlocutrice : D’autres sectes disent qu’Il est avec nous en tout lieu… Oustadha : Voilà, c’est juste une précision. Nous disons qu’Il est avec Sa science. C’est ainsi qu’il a enseigné au jeune enfant, c’est ainsi qu’il l’a lié à Allah. Cela signifie que lorsque nous enseignons le tawhid aux enfants, il est ensuite plus facile de leur apprendre la salat, de leur enseigner beaucoup de choses, les obligations qu’ils doivent accomplir. C’est facile parce qu’ils aiment Allah, ils savent qu’Allah existe, ils ont le tawhid. La deuxième chose importante est le comportement des parents. Si la mère ne ment pas, automatiquement, l’enfant ne mentira pas. On lui dit que celui qui mentira ira en enfer. Si nous enseignons ce hadith aux jeunes enfants, ils ne mentiront jamais, car ils auront peur de l’enfer. De même, lorsque la mère accomplit la salat à ses heures, l’enfant l’imitera. Nous disons que nous éduquons nos enfants par notre comportement. C’est la meilleure méthode d’éducation. Cela s’appelle Ta’lim bil Qudwa : éduquer par l’exemple. Et c’est la meilleure façon pour que les enfants suivent le bon chemin. Lorsqu’ils trichent, nous devons toujours leur faire des rappels, soit en les encourageant, soit en les punissant. Par exemple, en les privant de sorties ou de choses qu’ils aiment. Il y a de nombreuses punitions que l’on peut appliquer à un enfant. Mais en même temps, il faut que l’enfant apprenne la crainte d’Allah, qui le dissuadera de nous mentir. Je vais donner un exemple. J’avais une petite fille qui devait réviser le Hizb (une partie du Coran). Alors, subhanAllah, je lui ai dit de lire une certaine sourate. Ensuite, je lui ai demandé si elle avait révisé le Hizb, et elle a répondu que oui. Je lui ai fait confiance et lui ai demandé de lire cette sourate. Moi, je savais qu’elle n’avait pas révisé, mais j’ai laissé passer. Après sa révision, elle n’avait effectivement pas révisé. Mais je n’avais rien dit. SubhanAllah, la petite est partie, et après trois, cinq minutes, elle m’a écrit une petite lettre, un message. Elle m’a dit : « Pardonne-moi, Lima, j’ai menti. » Je n’avais rien dit, subhanAllah. C’est parce qu’elle avait intégré le tawhid. On lui dit toujours : « Moi, je ne te vois pas, mais Lui, Il te voit. Moi, je ne suis pas là, mais Allah Azza wa Jall est avec toi. Si tu fais cela, Allah Azza wa Jall te donnera beaucoup de choses. Au paradis, tu trouveras tout ce que tu aimes. » L’interlocutrice : Quel âge avait cette petite fille ? Oustadha : Sept ans et demi. Elle avait la conscience de se dire… Oui, si vous parlez d’Allah Azza wa Jall à vos enfants, ils comprennent très bien. Elle m’a dit qu’elle avait menti et demandait pardon. L’interlocutrice : Pourquoi ? Oustadha : Parce qu’on avait dit aux enfants : « Moi, je ne te vois pas, mais Allah te voit. Si tu fais le bien, tu auras

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L’association dans l’achat d’un bien immobilier et le droit de retrait

Question : J’ai acheté un appartement en Algérie par facilité. Je n’arrivais plus à payer les mensualités et ma sœur s’est proposée de s’associer avec moi et de régler l’autre moitié. Quelques mois plus tard, mon conjoint lui a proposé de lui rendre son argent pour que l’appartement soit à nous, dans le but d’y vivre avec mes enfants. Mais ma sœur a refusé son offre, prétextant une éventuelle plus-value, étant donné que je ne compte pas vendre cet appartement. Puis-je lui rendre la somme qu’elle a versée ? Suis-je dans mon droit vis-à-vis d’Allah Azza wa Jal ? Ou est-ce une injustice ? Cet appartement n’était pas terminé et les papiers sont à mon nom. Je voudrais savoir quelle est la solution la plus adéquate à cette situation, car je compte y vivre avec mes enfants et elle, elle y voit un investissement. Réponse :  L’interlocutrice (précision) : La femme a acheté l’appartement. Elle est la première personne à l’avoir acheté, seule, au début. Oustadha : La première personne ? L’interlocutrice : Oui, la première personne. Mais à un moment donné, elle n’avait plus d’argent. Alors sa sœur lui a dit : « Si tu veux, on achète l’appartement toutes les deux. » Oustadha : Elle n’a pas dit qu’elle lui prêtait de l’argent. L’interlocutrice : Non, elle n’a pas dit qu’elle lui prêtait. C’est une association. C’est presque… Normalement, c’est moitié-moitié. Je ne sais pas comment elles se sont arrangées. Mais du coup, maintenant, le mari de la sœur, de la première personne, il dit : « Moi, je rends l’argent à ta sœur. Comme ça, l’appartement, il est à nous. Il n’est plus à ta sœur. » Et la sœur, elle ne veut pas. Parce qu’elle était associée. Voilà. Oustadha : Elle était associée. L’interlocutrice : Les papiers étaient au nom de la première sœur. Oustadha : Oui, les papiers. Parce qu’ici, en Algérie, c’est compliqué de mettre plusieurs noms sur les papiers. Donc, au niveau des papiers, c’est sa maison. Mais elles ont fait un contrat entre elles. Ce n’est pas un contrat papier, mais un accord. Elle a accepté cela aussi. Cet accord est valide devant Allah Azza wa Jall, même s’il n’y a pas de papier. S’il y a un contrat où elles sont associées, elle a le droit d’habiter dans cette maison. Sauf si elle te dit : « Ça y est, je laisse tomber, tu me rends mon argent.«  L’interlocutrice : Oui, mais elle ne veut pas. Oustadha : Elle a le droit de rester dans cette maison. C’est parce qu’on ne lui a pas prêté l’argent. Si c’était un prêt, on aurait dit : « Je te rends l’argent », et elle serait obligée de partir. Mais elle est associée, donc il y a un contrat entre elles. C’est juste que la première… elle ne lui demande pas de partir gentiment. Elle lui rembourse l’argent pour qu’elle sorte de la maison, car elles n’ont pas le même but. La première veut y vivre. L’interlocutrice : Peut-être qu’elle y habite déjà. En tout cas, la première sœur veut s’installer dedans avec son mari et ses enfants, alors que la deuxième dit que c’est un investissement. Elle ne veut pas y vivre. C’est pour ça qu’elle pense peut-être qu’elle va gagner plus d’argent que la partie qu’elle a mise. C’est vrai, en Algérie, c’est comme ça. Au début, on achète 40 000 et on peut revendre 60 000. Peut-être qu’elle refuse pour cette raison. Oustadha : Dans ce cas, l’associée ne peut pas être remboursée si la sœur ne le veut pas. Il faut que la sœur accepte. C’est son droit. Pour l’une, c’est un appartement pour y vivre. Pour l’autre, c’est un investissement. L’interlocutrice : Oui, oui. Oustadha : C’est un peu comme vendre sa partie. L’interlocutrice : Oui, oui, oui.Oustadha : Il faudrait que le mari donne peut-être plus d’argent, ce serait de l’injustice envers la deuxième sœur. C’est son droit, ma chère. On ne peut pas dire autre chose. Il y a un droit pour elle dans cette maison. Il y a un droit dans cette maison, ma sœur.

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Jugement des pertes blanches (Al-Ifrazat al-mahbaliya)

Question principale : Lors du dernier jour de mes règles, lorsque je dois vérifier si ma pureté est arrivée, j’ai le problème au bout d’un moment de ne pas réussir à comprendre à quel type d’écoulement j’ai affaire, donc si je suis devenue pure ou non. Au bout d’un moment, arrive un liquide qui est blanc à vue d’œil, mais c’est un liquide qui n’est pas exactement comme mes pertes blanches du quotidien. Il est beaucoup plus fluide et légèrement plus teinté que mes pertes blanches habituelles. Je sais qu’au fil des heures, ce liquide va avoir le même aspect que mes pertes du quotidien, c’est-à-dire plus épais et plus clair. Est-ce que ce premier liquide que je vois indique que je suis devenue pure vu qu’il est quand même blanc ? Ou est-ce que je dois attendre que mon liquide soit exactement comme mes pertes blanches habituelles du quotidien ? Je rajoute que vu que ce liquide est un tout petit peu plus foncé que mes pertes habituelles, je me dis que c’est peut-être le liquide jaune El Safra dont on parle dans les livres de fiqh. Mais je ne suis pas sûre de connaître ce liquide jaune. Pouvez-vous expliquer quelles sont les caractéristiques et est-ce que toutes les femmes l’ont ? Réponse détaillée : Votre question porte sur la détermination de la fin de la période des règles (menstrues) et la signification des différents types de sécrétions que vous observez, en particulier la distinction entre le signe de pureté (le « fil blanc ») et d’autres écoulements comme le « jaune » (As-Safra’). Concernant le « fil blanc » (Al-Qassatul Bayda’), il est considéré comme le signe de la fin des règles et donc de la pureté rituelle. L’explication donnée indique que si vous avez un cycle régulier, le premier écoulement blanc que vous observez lors du dernier jour habituel de vos règles est ce « fil blanc ». Il n’est pas nécessairement identique à vos pertes blanches habituelles en termes de consistance ou de teinte exacte. L’important est qu’il soit clairement blanc et qu’il marque la fin du saignement. Il est conseillé de ne pas se laisser submerger par des doutes excessifs (waswasa) concernant la nature exacte de cet écoulement. Le premier signe de blanc à la fin de la période attendue des règles est généralement suffisant pour considérer la fin des menstrues. En ce qui concerne le « liquide jaune » (As-Safra’), il s’agit d’un écoulement de couleur jaune. Selon les enseignements, la présence de cet écoulement après la fin du saignement rouge n’est pas considérée comme un signe de pureté. Au contraire, il indique que la période des règles n’est pas encore complètement terminée. La couleur jaune est la caractéristique principale de ce liquide. De même, le « liquide marron » (Al-Koudra) est également considéré comme faisant partie de la période des règles et n’est pas un signe de pureté. Il est important de noter que toutes les femmes n’expérimentent pas nécessairement les mêmes types de sécrétions à la fin de leurs règles. Certaines peuvent observer clairement le « fil blanc », tandis que d’autres peuvent simplement constater une sécheresse vaginale après la période habituelle de leurs règles. La sécheresse est également considérée comme un signe de pureté pour celles qui n’observent pas le « fil blanc ». L’apparition de pertes jaunes en dehors de la période des règles est généralement considérée comme anormale et pourrait indiquer un problème de santé. La discussion ici se concentre spécifiquement sur les écoulements observés à la fin du cycle menstruel. En résumé pour votre situation : Si le premier liquide que vous voyez à la fin de vos règles est blanc, même s’il est plus fluide et légèrement teinté que vos pertes habituelles, il peut être considéré comme le signe de pureté. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’attendre qu’il soit exactement comme vos pertes blanches habituelles. Cependant, si vous observez un écoulement jaune (« As-Safra’ »), cela indiquerait que vous n’êtes pas encore pure. Référence importante : Il est mentionné un livre PDF gratuit très utile de Cheikh Al-Outhaïmine intitulé « 50 questions et réponses sur les monstres ». Ce livre est recommandé pour obtenir des informations plus détaillées et répondre à de nombreuses questions concernant les menstrues. Il est disponible en français en effectuant une recherche en ligne.

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Les positions autorisées lors des relations intimes

Question : Je m’excuse par avance de ma question assez gênante, mais j’aurais aimé savoir si toutes les positions étaient autorisées en Islam lors des relations intimes. Je rappelle que, bien sûr, les hommes sont interdits dans cette conférence. On ne sait jamais s’il y a des personnes perverses qui… Voilà. Réponse Oustadha : On dit que toutes les positions sont autorisées dans les relations intimes, sauf l’acte anal. Cela est interdit. Allah Azza wa Jalla a dit dans le Coran que vous pouvez avoir des relations dans toutes les positions, mais il est formellement interdit d’avoir des relations anales. C’est ce qu’on appelle la sodomie. L’interlocutrice : La sodomie.

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Les menstrues et les pertes jaunes chez la jeune fille

Question : Assalamu alaikum. Ma fille a ses menstrues depuis l’âge de 11 ans. Sa période où s’écoule le sang est d’environ 8-9 jours. Et pendant 2-3 jours, quand elle introduit le coton pour vérifier, le coton en ressort très jaune. Donc, durant cette période, elle ne prie pas car elle considère qu’elle n’est pas pure. Pouvez-vous m’indiquer si elle est manquante au niveau des prières et si la période à laquelle le coton ne ressort pas blanc est-elle encore dans ses menstrues ? C’est un petit peu… Elle dit que sa fille, c’est monstrueux entre 8 et 9 jours. Mais c’est souvent normal chez les nouvelles… Les premières règles sont souvent plus longues que les adultes. Mais elle dit que le troisième jour ou le deuxième jour, elle rentre en content. Alors, attends… Je pense que vers les deux, trois derniers jours, c’est là où elle met le coton et que c’est jaune. Sa question, ça veut dire, pardon, est-ce que quand elle voit le jaune, est-ce qu’elle fait la salat ou non ? Réponse  Oustadha : Voilà. Quand elle voit le jaune, c’est ce qu’on appelle la soufra. Lorsqu’elle voit ce jaune, elle doit patienter jusqu’à voir si elle trouve le fil blanc ou la sécheresse, comme on dit. C’est-à-dire que quand elle voit cette soufra, elle ne fait pas la salat. Elle attend, elle patiente jusqu’au dernier jour. Si elle ne voit rien du tout, soit le fil blanc, soit la sécheresse, alors elle fait la salat. Comme la période peut durer de 8 à 9 jours, elle patiente jusqu’au 9e jour. Si elle ne trouve rien du tout, soit elle est pure par le fil blanc, alors elle fait un ghusl, soit sa pureté se manifeste par la sécheresse, elle fait son ghusl aussi. Si elle ne trouve ni la soufra (le jaune), ni la koudra (la pâte marron), ni rien du tout, alors elle est pure. Elle fait son ghusl Interlocutrice : D’accord

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Les liquides vaginaux : Différence entre le désir et les pertes blanches

Question : Assalamu alaikum, je voudrais savoir comment est le liquide qui sort de la femme après l’érection ? Et si, les préliminaires, il faut faire le ghusl ? Et si, après les préliminaires, il faut faire le ghusl ? Réponse :   Oustadha : Il y a un désir. Après les préliminaires, tu peux trouver un liquide. La différence entre le liquide de l’homme et celui de la femme, c’est que le liquide de la femme s’appelle le sperme, il est jaune. Le sperme de l’homme, lui, est blanc. Si elle ressent ce désir et voit ce liquide, elle doit faire un ghusl (grandes ablutions). Interlocutrice : Et si elle a du désir mais ne voit pas ce liquide ? Oustadha : Si elle a du désir mais qu’elle ne voit rien du tout, elle n’a pas besoin de faire le ghusl. C’est seulement si elle voit ce liquide jaune. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Oui, c’est le grand ghusl. Parce que parfois, le liquide ne sort pas immédiatement. Si elle ne le voit pas, elle ne fait pas les grandes ablutions. Interlocutrice : Donc, il faut impérativement voir ce liquide pour faire le ghusl ? Oustadha : Exactement. J’insiste : si elle a du désir et voit ce liquide — jaune chez la femme, blanc chez l’homme — elle doit faire le ghusl. Interlocutrice : Très clair, merci. Interlocutrice (autre question) : Une sœur demande comment faire la différence entre les pertes blanches et ce liquide du désir ? Les pertes blanches sont-elles plutôt blanches ? Oui. Et le liquide ? Oustadha : Les pertes blanches, elles ne sont pas liées à un désir. Elles coulent sans désir. Interlocutrice : Mais comment fait-on la différence ? Oustadha : Je veux dire, si tu ressens un désir, ce n’est pas des pertes blanches. C’est un liquide pour lequel tu dois faire le ghusl, les grandes ablutions. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : La règle, c’est d’avoir le plaisir, le désir. Si tu as ce désir et que tu trouves un liquide, tu dois faire les grandes ablutions. Parce que les pertes blanches, elles ne sont pas accompagnées de désir. Parfois, par exemple, je suis malade, et j’ai des pertes blanches. Ce n’est pas le cas de toutes les femmes, mais si elle fait un câlin — pas un rapport sexuel — juste des caresses avec son mari, et qu’elle sent qu’il sort quelque chose après ce câlin, alors… Interlocutrice : C’est possible que ce soit des pertes blanches pendant un câlin ? Oustadha : Non, généralement après un câlin, si tu trouves un liquide, c’est qu’il y a eu un désir. C’est ce liquide qui coule après le désir. Interlocutrice : D’accord, oui, c’est la situation. Oustadha : Oui, c’est ça la différence. Généralement, les pertes blanches ne sont pas liées à un désir. C’est ça qui permet de différencier entre les pertes blanches et le liquide de la femme.  Il y a une différence. Le liquide du désir, quand il coule, tu le sens. Parce qu’il sort, ce n’est pas pareil que les pertes blanches. Les pertes, tu ne les sens pas vraiment. Si tu sens qu’il y a quelque chose qui coule après le désir, ça, c’est ce liquide. Interlocutrice : Est-ce qu’il y a une différence entre ce liquide qui sort et l’humidité que la femme peut ressentir au moment du rapport, pendant les préliminaires ou avant le rapport ? Parce que la femme peut ressentir une humidité. Est-ce que cette humidité est considérée comme une sécrétion de désir ou pas ? Oustadha : C’est un désir, mais elle n’a pas encore ce liquide. Pour faire les grandes ablutions, il faut que ce liquide sorte. Ce n’est pas forcément cette humidité transparente qui compte. Par exemple, quand une femme dort et qu’elle rêve d’avoir une relation avec un homme, les grands savants ont dit que si elle trouve quelque chose dans ses sous-vêtements, elle doit faire les ablutions. Interlocutrice : D’accord, même si elle a seulement rêvé, elle doit faire les ablutions ? Oustadha : Oui, bien sûr. Interlocutrice : Mais si elle a rêvé et qu’elle n’a rien trouvé ? Oustadha : Oui, dans ce cas, elle ne sait pas. La règle, c’est que si tu ressens le désir et qu’il y a un liquide qui coule, alors tu dois faire les ablutions. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Ce n’est pas compliqué. Les pertes blanches, elles sortent sans désir, franchement. Interlocutrice : Oui, oui, d’accord. Oustadha : Mais le liquide du désir, tu le sens. Interlocutrice : D’accord. Mais comment reconnaître ce liquide ? Moi, ça me perturbe un peu. Oustadha : C’est collant. Interlocutrice : Collant ? Oustadha : Oui, collant. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Très collant. Interlocutrice : Mais il est forcément jaune ? Oustadha : Le liquide chez la femme, oui, il est jaune. C’est ce qu’on appelle le sperme féminin. Interlocutrice : Non, mais le sperme n’est-il pas blanc ? Oustadha : Pour l’homme, oui, il est blanc. Pour la femme, il est jaune. Interlocutrice : D’accord. Donc le sperme féminin est jaune, le sperme masculin est blanc. Oustadha : Exactement, on a bien précisé cela. Interlocutrice : Une sœur demande : mais dans certains rapports sexuels, aucun liquide ne coule. Oustadha : Un rapport sexuel, c’est une pénétration. Dans ce cas, il faut faire un ghusl, même si aucun liquide n’a coulé. Interlocutrice : Oui, donc un ghusl est obligatoire dans tous les cas. Oustadha : Oui, pour un rapport sexuel, c’est obligatoire. Par contre, dans les préliminaires, c’est différent… Interlocutrice : Tu trouves des liquides ? Pour les préliminaires, c’est si on trouve un liquide qu’on doit faire un ghusl ? Oustadha : Oui, c’est ça. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Mais pour le rapport sexuel, même si tu ne trouves pas de liquide, s’il y a eu pénétration, c’est-à-dire que les deux sexes sont unis, il faut faire un ghusl. Interlocutrice : Une sœur a posé une question

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Les grandes ablutions après la sécrétion de sperme

Question : Assalamu alaikum, je voulais savoir, suite à un rapport sans coït interrompu avec mon mari, après avoir effectué les grandes ablutions, il m’arrive d’avoir des sécrétions suite au rapport de la veille du sperme le lendemain. Dois-je refaire les grandes ablutions ? Oustadha : Est-ce que tu as fait les grandes ablutions (ghusl) après avoir vu le sperme ? Les grands savants comme Cheikh Uthaymin, Cheikh Ibn Baz, et l’Imam Ahmad ont dit que si tu as fait le ghusl après le rapport, puis tu trouves ce liquide (le sperme), tu ne refais pas le ghusl. Mais dans un deuxième cas, si après ton ghusl tu as eu un autre rapport, un câlin, ou une stimulation qui a provoqué du désir, et que tu as vu à nouveau ce liquide, alors tu dois refaire le ghusl. Il y a donc deux situations : Interlocutrice : Merci. Le cours est enregistré, insha’Allah il y aura une rediffusion, mais je ne sais pas quand. Cela va nous faciliter.

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Le Wudu et le Ghusl : Le passage de la main sur le corps

Question : Je voudrais savoir si pendant le wudu et le ghusl, il est obligatoire de passer les mains sur le membre pour le laver ou s’il est suffisant de faire couler l’eau dessus ? Réponse  Oustadha : Pour les grandes ablutions (ghusl), ce n’est pas obligatoire de passer la main sur tout le corps. Elle parle ici des parties intimes. Interlocutrice : D’accord, donc d’abord on se lave les mains, puis on doit laver les parties intimes. Est-ce qu’on doit les laver avec la main ? Oustadha : Oui, pour les parties intimes, on utilise la main gauche. La main gauche pour le ghusl, c’est une Sunnah. Interlocutrice : Oui, d’accord. Elle a demandé s’il est obligatoire de passer la main sur le membre. Oustadha : Le membre, c’est-à-dire les parties intimes. Oui, la main gauche, au moment du ghusl, c’est une Sunnah. Par exemple, dans les toilettes, en Algérie, on utilise souvent les tuyaux légers. Interlocutrice : Est-ce qu’on peut juste passer le jet d’eau ? Oustadha : Ce n’est pas obligatoire de mettre la main. Mais pour le ghusl, il y a une obligation minimale : faire couler l’eau sur la tête trois fois, en s’assurant que l’eau pénètre bien dans les racines des cheveux. Puis faire couler l’eau sur tout le corps. Ça, c’est obligatoire. Deuxième méthode, comme l’a dit la sœur : avant le ghusl, certains savants conseillent de laver les parties intimes avec la main gauche, puis de faire le wudu, puis de faire le ghusl. Ce n’est pas obligatoire, c’est une Sunnah, mais c’est préférable. Passer la main gauche est donc recommandé, mais pas obligatoire. Interlocutrice : D’accord. Concernant le dernier commentaire, la sœur a dit « le membre ». Moi, j’ai compris qu’elle parlait des parties intimes, sinon elle aurait dit « les membres » ou « les parties du corps ». Ici, « le membre » signifie donc les parties intimes dans le contexte du ghusl. Parce qu’après, elle a parlé du « membre » à laver. Pour moi, elle parlait d’une seule chose. Enfin, je ne sais pas, là elle aime bien dans tous les cas. Oustadha : Si elle dit « le membre », c’est bien les parties intimes. J’ai dit qu’elle peut passer la main gauche sur la partie intime, puis faire les petites ablutions (wudu), puis les grandes ablutions (ghusl). C’est la Sunnah. Interlocuteur : Si elle parle du corps, est-ce qu’il est obligatoire, quand je fais le ghusl ou les grandes ablutions, de toucher le corps avec ma main ? Oustadha : Non, ce n’est pas obligatoire. Il n’y a pas de hadith qui oblige à toucher le corps avec la main. Tu fais simplement couler l’eau sur le corps, et ton ghusl est valide. Masha’Allah, on vous a répondu dans les deux cas, masha’Allah. Interlocutrice : Qu’Allah vous récompense en bien pour vos assises de questions-réponses.

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Le vaginisme et remèdes prophétiques

Question : Je suis atteinte de vaginisme depuis un an. Mon mari patiente et ça devient compliqué. Y a-t-il des remèdes prophétiques à cette maladie ? Réponse : Oustadha : On a cherché, ma sœur, à propos du vaginisme. Ils disent généralement que c’est une maladie psychique, un trouble médical pour lequel on devrait prendre des médicaments. Mais jusqu’ici, les médecins n’ont pas trouvé de remède médicamenteux efficace. Interlocutrice : Un remède ? Oustadha : Oui, un remède. Parce que, généralement, c’est une maladie psychique. Ils ont donné plusieurs causes, mais parmi les solutions proposées, il y a des exercices appelés « Keygen« . Ce ne sont pas des exercices liés au corps, c’est plutôt un terme qu’il faut chercher. Interlocutrice : Ça veut dire quoi en français ? C’est écrit « Keygen ». C’est de l’arabe ? Oustadha : Je ne sais pas, peut-être c’est un terme introduit. Tu peux chercher sur Google. Il n’y a pas de remède prophétique précis pour cela, mais la Ruqya est le remède prophétique. Tu peux préparer de l’eau de Ruqya et te laver avec dans ta partie intime. Interlocutrice : Oui, les sœurs en parlent. Apparemment, la sœur qui a posé la question connaît ces exercices. Elle a dit qu’elle a suivi des programmes payants — elle a dépensé 3000 euros — mais ça n’a rien donné. Tous les exercices qu’elle a faits, comme les exercices de respiration pour se détendre ou ceux du périnée, sont censés aider. Oustadha : Le remède prophétique, c’est vraiment la Ruqya. Tu peux utiliser l’eau de Ruqya pour te laver les parties intimes. Tu peux aussi la boire avec l’intention de guérir ce problème. Parce que, généralement, c’est un cas d’origine psychique. Interlocutrice : C’est psychique, ou comme on disait avant le cours, ça peut aussi être dû à un sihr (sorcellerie). Oustadha : Ça peut être dû à un sihr, oui. Parce qu’elle a dit que ça dure depuis une année, peut-être que c’est à cause du sihr. Dans tous les cas, je te conseille le remède prophétique, c’est la Ruqya. Tu peux laver les parties intimes avec de l’eau de Ruqya, tu peux aussi boire cette eau avec l’intention de guérir, et surtout, tu invoques Allah. C’est la grande cause, je veux dire que tous les soins reposent sur le dou’a, le dou’a à Allah. Tu seras à l’aise, tu n’auras plus ce problème de vaginisme. Qu’Allah te guérisse et te facilite. Interlocutrice : Pour la sophrologie, il faut faire attention. Il me semble que certains mashaykh l’ont interdite. La sophrologie, c’est un peu… je ne sais pas si tu connais, c’est une méthode de relaxation, mais elle est un peu… Inch’Allah, je chercherai quelque chose à ce sujet. En tout cas, la Ruqya me semble être la meilleure option. Oustadha : Le meilleur remède, c’est vraiment la Ruqya, car c’est une guérison d’Allah. C’est ce qu’on appelle une médecine prophétique, franchement. Interlocutrice : Est-ce que le fait que ça dure depuis un an signifie qu’elle est mariée depuis un an ? Ou est-ce qu’elle a découvert ce problème un an après le mariage ? Elle peut nous répondre. Oustadha : Tu peux répondre aussi. Est-ce que ce problème existe depuis ton mariage ? Interlocutrice : Elle a dit que ça fait un an qu’elle est mariée, et qu’elle a découvert ce problème cette année. Oustadha : Peut-être que c’est la peur ou des causes psychiques. Même si c’est psychique, on dit que la Ruqya est la grande guérison. Que ce soit un blocage psychologique ou un sihr, la Ruqya reste la solution. Elle doit la faire, patienter, et continuer. Tu peux laver la partie intime avec de l’eau de Ruqya, la boire, te laver, tout ça. Des sœurs ont déjà guéri grâce à cela, qu’Allah les guérisse. Il faut vraiment la patience.

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