La Visite des Filles chez un Père Toxicomane

Question. J’ai divorcé du papa de mes trois filles, cela fait plus de quatre ans. Non, car cela fait… Non, j’ai divorcé du papa de mes trois filles, car cela fait plus de quatre ans qu’il a une addiction à la drogue dure. Ma question est la suivante. Puis-je laisser mes filles rendre visite à leur père ou même dormir chez lui ? Réponse Oustadha : Si ton ex-mari — qu’Allah le guide — est dans cet état, qu’il consomme de la drogue, il a certes le droit de voir ses filles, mais sous certaines conditions strictes. Étant donné son comportement lié à la drogue, il faut absolument veiller à leur sécurité. Par exemple, il ne faut jamais les laisser seules avec lui. Il faudrait qu’un adulte responsable, comme leur grand-mère du côté paternel ou une autre personne de confiance, soit toujours présente avec les enfants lorsqu’ils sont avec leur père. De plus, il n’est pas recommandé que les filles dorment seules avec lui, car ce n’est pas un père responsable dans ces circonstances. En résumé, il peut voir ses filles, mais uniquement à condition qu’elles soient protégées et accompagnées par un adulte fiable.

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Le téléphone est-il le bien de la femme ? L’homme a-t-il autorité dessus ?

Question : J’aimerais savoir si le téléphone est considéré comme un bien appartenant à la femme et si l’homme a une autorité dessus, c’est-à-dire s’il peut le lui retirer comme bon lui semble. Est-ce que le mari peut prendre le téléphone de sa femme, comme on confisque un objet à un enfant ? Peut-il faire la même chose avec sa femme, c’est-à-dire le prendre sans lui demander la permission ? C’est justement ce que la sœur demande : est-ce que le téléphone appartient à la femme ? On peut même rajouter la question suivante : et si c’est lui qui l’a acheté, ou au contraire, si ce n’est pas lui ? Par exemple, moi, si j’ai un téléphone portable que j’ai acheté moi-même avec mon propre argent, ou bien, au contraire, si j’ai un téléphone que mon mari m’a offert, parce que c’est lui qui prend en charge mes besoins, est-ce que, dans un cas comme dans l’autre, ce bien lui appartient à lui, et donc, est-ce qu’il peut me l’enlever quand il veut ? Réponse Oustadha : Non, tant qu’il t’a donné cet objet comme un cadeau, il ne peut pas le reprendre. Ce n’est pas permis. Même dans le cas d’un cadeau, une fois qu’il est offert, il ne t’appartient plus. L’interlocutrice : Oui, ça devient la propriété de la personne à qui on l’a offert, même si c’est lui qui l’a acheté. Oustadha : Exactement. Dès lors que tu offres quelque chose à quelqu’un, cela devient sa propriété. Même si c’est toi qui l’as payé. Comme un cadeau que tu offres à ta fille ou à ta cousine : ce n’est pas permis de le reprendre. On n’a pas le droit de le reprendre devant les gens. C’est une question de respect. L’interlocutrice : Oui, je comprends. C’est comme un chien qui vomit, puis revient à son vomi. C’est une mauvaise image, mais c’est pour dire que reprendre un cadeau est très mal vu. Même si c’est toi qui l’as donné, ça ne t’appartient plus. Mais est-ce qu’il a quand même le droit de regarder dedans ? Oustadha : Il peut interdire l’usage. Par exemple, il peut punir en retirant l’objet, comme un téléphone. L’interlocutrice : Par exemple, si j’ai fait une bêtise, que je suis trop sur mon téléphone, et qu’il me dit : « Oum Yahya, ce soir je te prends le téléphone. In chaa Allah je te le rends dans deux jours. » Est-ce qu’il en a le droit ? Oustadha : Oui. Il peut le faire dans le cadre d’une punition justifiée. Si tu n’as pas rempli ses droits à cause de l’usage du téléphone, il peut décider de te le retirer temporairement. L’interlocutrice : Oui, donc si c’est à cause d’un manquement, il peut me punir de cette façon. Oustadha : Tout à fait. Il en a le droit, car tu n’as pas accompli tes devoirs envers lui. Interlocutrice : Voilà. Parce qu’on n’a pas fait à manger, on n’a pas fait le ménage… Oustadha : On n’a pas fait le ménage. Ça veut dire qu’on n’a pas été propre. C’est-à-dire que tu n’as pas bien pris soin de la maison. Tu n’as pas rangé, tu n’as pas fait ce qu’il fallait. Et donc, lui, il considère que, puisque les choses nécessaires n’ont pas été faites — comme bien s’habiller, bien manger, bien entretenir la maison — il a le droit de te punir. Il peut le faire si cela a un bénéfice. Mais sinon, ça ne sert à rien. C’est une punition inutile. Interlocutrice : Mais s’il est juste… pas gentil. Enfin… pas méchant non plus, mais tu sais, certains hommes parfois, ils sont… Oustadha : Voilà, ça devient un résultat, en fait. Parce que si, par exemple, il me punit deux jours, moi, je vais faire pire qu’avant. Donc ça n’a aucun effet positif. Il faut que la punition — ou la privation, je ne sais pas si c’est bien français — soit bénéfique, qu’elle ait un sens. Interlocutrice : Oui, bénéfique. Oustadha : Sinon, ça ne sert à rien. Il y en a, franchement… je ne vise personne, attention, mais il y a des maris qui sont juste méchants. La femme, elle a tout bien fait : la maison est propre, les enfants sont bien, tout est bien. Mais lui, il décide, ce soir-là, qu’elle ne doit pas parler avec ses copines. Juste comme ça. Et il lui enlève le téléphone. Parfois, ce sont des comportements de pervers narcissiques. Ils agissent comme ça pour dominer. Et ce n’est pas correct. C’est vrai que le mari a des droits sur son épouse. S’il a besoin d’elle, s’il veut lui parler de quelque chose d’important, elle doit poser son téléphone et être attentive, bien sûr. Mais si elle abuse du téléphone, si elle exagère, là aussi ce n’est pas permis. Ce n’est pas son droit d’abuser. Donc dans ce cas, on doit trouver le juste milieu. L’interlocutrice : Oui, juste au milieu. Que ce soit par la femme ou par l’homme. Moi, je comprends la première situation, c’est-à-dire : la femme est trop sur son téléphone, elle ne fait rien à la maison. Dans ce cas, c’est comme une nasiha, c’est comme un conseil. Oustadha : C’est un conseil en action. L’interlocutrice : Voilà, c’est peut-être une manière pour qu’elle prenne conscience, qu’elle se dise : « C’est vrai, je suis trop sur le téléphone. » C’est un message pour elle. Ce n’est pas qu’il fait ça pour être méchant. Mais il y en a d’autres, eux, ils veulent juste embêter la femme. Parce que, je ne sais pas… si la femme a bien cuisiné, a tout fait correctement, a accompli les droits de son mari, alors dans ce cas, il n’a pas le droit de lui retirer le téléphone. Oustadha : Oui, oui. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas juste. L’interlocutrice : Mais à propos de ce que vous disiez… Il peut regarder dans le téléphone, mais, par exemple, moi

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Les difficultés conjugales et importance de la prière en couple

Question : Assalamu alaikum, merci beaucoup pour cette assise. En ce moment, avec mon mari, c’est un peu compliqué. Il y a des hauts et des bas assez importants et je réalise que nous ne mettons pas Allah au centre de notre mariage dans la vie de tous les jours. Nous en sommes à notre cinquième année de mariage, alhamdoulilah. Au début, on priait ensemble, mais il est converti depuis sept ans et récite mal les sourates, même la Fatiha. Du coup, depuis quelques années, nous prions séparément. Quoi faire au niveau des actes et comment faire pour s’aimer en Allah au quotidien dans notre couple, s’il vous plaît ? Réponse  Oustadha : Concernant la sœur et son mari, peut-être qu’il y a des raisons qui l’empêchent de faire la prière (salat) ensemble avec elle en ce moment. Par exemple, auparavant, son mari ne travaillait pas autant et avait le temps de prier avec elle. Mais maintenant, il a beaucoup d’occupations qui l’en empêchent.      Cela dit, s’il habite près d’une mosquée, il est obligatoire pour lui d’accomplir la prière à la mosquée en congrégation (jama’a). C’est une obligation, du moins c’est ce dont je suis convaincue. Si aucune mosquée n’est accessible, il vaut mieux faire la prière ensemble à la maison, avec son mari. Tu as aussi mentionné que ton mari ne prononce pas très bien la Fatiha, qui est un pilier essentiel de la prière. Si la récitation change le sens des versets, alors la prière peut être invalide. Mais s’il ne change pas le sens, la prière est valable. Cela dit, il est préférable qu’il améliore sa science et qu’il prie avec toi. Tu dois l’aider et ne pas dire : « Fais ta prière à ta manière, on ne discute pas. » Non, il faut chercher à construire une vie commune pour Allah.   Interroge-toi : pourquoi ne priez-vous pas ensemble ? Est-ce qu’il essaie de prier avec toi ? Est-ce que vous vous levez à l’heure pour la prière ? Faites-vous toutes vos prières à l’heure ?      C’est important, car si quelque chose cloche dans la vie d’un musulman, c’est peut-être parce qu’on a commis des péchés. Il faut chercher à identifier ces manquements et se responsabiliser. N’oublie pas que la femme est la base de la maison, elle doit toujours soutenir son mari. Moi, je dis que si tu veux un vrai bonheur, Allah Azza wa Jall a promis que ceux qui accomplissent de bonnes actions, homme ou femme, recevront le bonheur. Et ce bonheur véritable, c’est adorer Allah et Lui obéir. L’interlocutrice : La sœur précise : « On ne fait pas la prière ensemble car il récite mal et j’ai peur que ma prière ne soit pas valide. » Oustadha : Elle est obligée d’aider son mari à apprendre la bonne méthode de récitation. Mais si elle n’en a pas la capacité, peut-être qu’elle récite mal aussi, je ne la connais pas. Dans ce cas, elle doit avoir une shaykha (enseignante religieuse), un professeur, pour les guider tous les deux. Alhamdoulilah, il y a beaucoup de ressources, y compris des sites internet. Juridiquement parlant, si tu n’as pas assez de science ou de capacité, tu dois trouver un professeur. Lui aussi doit avoir un professeur, soit à la mosquée, soit en ligne. Il existe de nombreuses façons d’apprendre la récitation correcte de la Fatiha.    La Fatiha est un pilier (roukn) de la prière : si elle n’est pas bien prononcée, la prière est invalide. Si tu peux, fais un enregistrement audio de ta récitation de la Fatiha, pour vérifier que ta prononciation est correcte, et ainsi corriger à la fois ta récitation et celle de ton mari. Il faut vraiment prendre soin de la prière. L’interlocutrice : Le problème est que le mari commence mal la prière. Après, elle demande comment faire pour que le couple s’aime pour Allah, quels gestes adopter au quotidien pour cela. Oustadha : L’obéissance à Allah est la base. Pour s’aimer pour Allah, il faut adorer Allah ensemble. Il faut apprendre la religion sérieusement. Si tu n’as pas la science, tu dois la chercher. On ne peut pas adorer Allah correctement sans apprentissage.      L’imam Al-Bukhari a dit que la science doit précéder la pratique : « La science avant la pratique. » Je crois que cette sœur a besoin d’apprendre la religion, à commencer par le tawhid (l’unicité d’Allah). Elle doit chercher une professeure, que ce soit sur Internet, en mosquée, ou dans des assises entre sœurs. Pour avoir une vie en accord avec Allah, il faut apprendre puis pratiquer, c’est cela le vrai bonheur dont Allah parle dans le Coran. Qu’Allah te facilite. Et n’oublie pas de corriger la récitation de la Fatiha, pour toi et pour ton mari. Qu’Allah vous préserve et vous facilite. L’interlocutrice : Puisque nous parlions de l’importance que le couple s’entraide dans l’obéissance à Allah, je voulais mentionner un institut sur Instagram appelé Amra du Savoir. Ce sont des frères salafis basés à Médine qui proposent des cours de religion spécialement dédiés aux maris et aux femmes, mais de façon séparée.    Les femmes suivent les cours dans une classe Zoom dédiée, et les hommes dans une autre. Ils étudient ensemble des sujets comme le tawhid, l’aqidah, la vie du Prophète ﷺ, etc.Beaucoup de couples se sont inscrits ensemble à ces cours, et comme ils apprennent la même chose en même temps, cela les a rapprochés. Ils peuvent ensuite discuter ensemble, ayant le même savoir, ce qui facilite leur entente et leur rapprochement. Souvent, un conjoint apprend d’un côté, l’autre de l’autre, et cela ne crée pas forcément d’unité. Là, ils étudient ensemble dans un même programme et avec les mêmes personnes. Donc, pour les couples, je recommande vivement Omra du Savoir. Ils organisent aussi des séminaires. C’est vraiment très bien. Voilà, c’était une petite parenthèse.

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Tenue vestimentaire de la fille non pubère devant le futur mari de sa mère

Question : Alors, salam alaykoum wa rahmatullahi wa barakatuh. J’ai une fille de 10 ans qui n’est pas pubère mais elle commence à présenter quelques signes comme le développement de sa poitrine. Il y a un futur prétendant qui exige que ma fille doive porter le jilbab devant lui selon l’avis des savants, même s’il deviendra son mahram. Je ne trouve aucune information allant dans ce sens. Ma fille est à ma charge et je préfère qu’elle ne vive pas chez son père car il est loin de la religion. Ma question est, quelle est la tenue vestimentaire que doit avoir la fille pubère ou pas devant le mari de sa mère ? Réponse  Oustadha : Concernant cette question, ce prétendant, qui sera incha’Allah ton futur mari, sera alors le mahram de ta fille. Il verra ta fille comme il verrait la sienne. Cela signifie qu’elle ne sera pas obligée de porter le foulard ou autre, puisqu’elle sera comme sa propre fille. Par ailleurs, il est interdit pour lui de se marier avec la fille de cette épouse, automatiquement.   Cependant, tant qu’il est seulement un prétendant, ce n’est pas encore ton mari, donc il n’a pas le droit de voir ta fille. Mais lorsqu’il deviendra ton mari, incha’Allah, il deviendra son mahram. Et alors, ta fille pourra s’habiller comme la fille de ce mari. L’interlocutrice : Autre question : comme ce n’est pas son père, est-ce que cette fille est obligée de lui obéir ou de le servir ? Oustadha : Ce n’est pas une obligation, puisque ce n’est pas son père. Mais ce qui est bien, c’est que si elle fait cela, elle sera récompensée par Allah Azza wa Jall. Ce n’est pas comparable à une fille qui a son vrai père, avec qui il y a des obligations familiales. Là, ce n’est pas une obligation, mais c’est un bien, et c’est récompensé. L’interlocutrice : Et par rapport à ce futur époux, est-il obligé de subvenir aux besoins de cette fille ? Oustadha : Il n’est pas obligé, mais c’est un acte de bienfaisance (ihsan). S’il le fait pour Allah, c’est bon pour lui, mais ce n’est pas une obligation. Il ne commettra pas de péché s’il ne le fait pas. En revanche, il est obligé de subvenir aux besoins de sa femme. Pour bien comprendre, il devient mahram de ta fille seulement quand il est ton mari. Avant cela, il n’en a pas le statut. L’interlocutrice : Peut-être que ce futur mari a expliqué cela avant de se marier avec toi.  Mais s’il se marie avec toi, il sera son mahram, donc elle peut, comme sa propre fille, ne pas porter le voile ? Parce que lui, il dit même si elle est son mahram, il veut qu’elle garde le voile. Oustadha : C’est faux. Tous les savants s’accordent à dire que, quand il est marié avec toi, il devient effectivement le mahram de ta fille. Même s’il divorce, il reste son mahram. C’est un avis unanime chez les grands savants. Donc, avec ton mari, c’est comme un mahram. Très bien.

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« Un conseil aux femmes »

📖 Rappel religieux : هُناكَ بَعضُ أَخَوَاتِنا تَقُولُ إِحْداهُنَّ: « يَا شَيخُ، أَنَا قَبلَ الزَّوَاجِ كُنتُ أَقُومُ اللَّيلَ، وَأَقْرَأُ القُرآنَ كَثِيرًا وَأَجِدُ لَذَّةً لِلعِبَادَةِ. لَكِنِّي بَعدَ أَنْ تَزَوَّجتُ صِرتُ قَلِيلَةَ العِبَادَةِ، قَلِيلَةَ التَّلَذُّذِ بِالعِبَادَةِ. » وَتَظُنُّ أَنَّ السَّبَبَ فِي ذَلِكَ أَنَّهَا تَزَوَّجَت، وَلَيسَ الأَمرُ كَذَلِكَ. فَإِنَّهَا بِزَوَاجِهَا زَادَتْ إِيمَانًا، وَزَادَتْ عِبَادَةً لِرَبِّهَا، لَكِنَّهَا تَغفُلُ عَن أَمرٍ عَظِيمٍ، وَهُوَ القِيَامُ بِحَقِّ زَوجِهَا وَشُكرُ مَعْرُوفِهِ وَعَدَمُ كُفرَانِهِ. وَاللهِ، ثُمَّ وَاللهِ، لَن تَجِدَ امرَأَةٌ حَلَاوَةَ الإِيمَانِ حَتَّى تُؤَدِّيَ حَقَّ زَوجِهَا. فَوَصِيَّتِي لِبَنَاتِي وَأَخَوَاتِي أَنْ يَعتَنِينَ بِهَذَا الأَمرِ. Traduction française :      Il y a certaines de nos sœurs qui disent : « Ô Cheikh, avant le mariage, je priais la nuit, je lisais beaucoup le Coran et je trouvais du plaisir dans l’adoration. Mais après m’être mariée, je suis devenue moins assidue dans l’adoration et je ressens moins de plaisir à l’accomplir. » Et elle pense que la cause de cela est son mariage, alors que ce n’est pas le cas.     En réalité, avec son mariage, sa foi a augmenté et son adoration envers son Seigneur s’est accrue. Cependant, elle néglige une chose importante : honorer les droits de son époux, valoriser ses efforts et ne pas se montrer ingrate. Par Allah, et encore par Allah, une femme ne goûtera jamais à la douceur de la foi tant qu’elle n’aura pas honoré les droits de son époux. Mon conseil à mes filles et à mes sœurs est donc de prêter une grande attention à cette affaire. Résumé IA des points à retenir : Ce rappel met en lumière un aspect souvent sous-estimé de la pratique religieuse féminine dans le cadre conjugal, soulignant que le respect et l’accomplissement des droits du mari sont intrinsèquement liés à la qualité de la foi et à la saveur de l’adoration. 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Cheikh Soulayman Ar Rouhayli حفظه الله Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/3021

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« Pourquoi porter le voile ? »

📖 Rappel religieux : فَالْحِجَابُ يَا إِخْوَانُ، اللَّهُ ذَكَرَ فِيهِ فَائِدَتَيْنِ. الفَائِدَةُ الأُولَى أَنَّهُ طَهارَةٌ لِلقَلْبِ. « ذَلِكُمْ أَطْهَرُ لِقُلُوبِكُمْ وَقُلُوبِهِنَّ » أَيُّ وَاحِد مِنَ المُسْلِمِينَ لَا يُرِيدُ طَهارَةَ القَلبِ؟ أَوِ المُسْلِمَاتِ؟ الفَائِدَةُ الثَّانِيَةُ أَنَّهُ يَمْنَعُ أَذَى المُنَافِقِينَ وَالفُسَّاقِ الطَّمَعَ بِهَا. إِذَا احتَجَبَت لَا يَرَوْنَ وَجهَهَا أَو يَطْمَعُونَ بِهَا. « ذَلِكَ أَدْنَى أَن يُعْرَفنَ » يَعنِي يُعْرَفْنَ بِالعِفَّةِ « فَلَا يُؤْذَيْنَ » تَنْقَطِعُ أَطْمَاعُهُم بِهَا. أَمَّا إِذَا رَأَوهَا كَاشِفَةً مُتَبَذِّلَةً طَمِعُوا فِيهَا وَآذَوْهَا. Traduction littérale :     Le voile, ô frères, Allah a mentionné deux bénéfices à son sujet. Le premier bénéfice est qu’il est une pureté pour le cœur. « Cela est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs » (S.33 ; V.53). Est-ce qu’un seul musulman ne désirerait-t-il pas la pureté du cœur ?   Et les musulmanes également ? Le deuxième bénéfice est qu’il empêche les hypocrites et les dépravés de convoiter. Dès lors qu’elle se voile, ils ne voient pas son visage ni ne la convoitent. « Elles en seront plus vite reconnues » (S.33 ; V.59), c’est-à-dire qu’elles seront reconnues par leur chasteté, « et éviteront d’être offensées. »  Leur désir sera ainsi coupé. Tandis que s’ils la voyaient dévoilée et apprêtée, ils la convoiteraient et lui causeraient du tort. ✅ Ce qu’il faut saisir(résumé IA) : 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Shaykh Salih Al Fawzân حفظه الله  Coran, Sourate Al-Ahzab, versets 53 et 59. Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/1408

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« La femme doit-elle contribuer aux dépenses domestiques? »

📖 Rappel religieux : السائل: أَنَا مُتَزَوِّجٌ حُرمَةً وَتَشتَغِلُ رَاتِبهَا سَبعَة آلافِ ريالٍ. الشيخ: مَا شاء اللَّه. بَارَكَ اللهُ لَهَا فيه. السائل: آمين. وَأَنَا رَاتِبِي ثَلاثَةُ آلافِ رِيالٍ. الشيخ: هَذِهِ عَشرةُ آلافٍ. السائل: أَي نَعَم. وَأَنَا أَستَلِمُ حَقِّي وَأَصرِفُ عَلَى البَيتِ. وَهِيَ تَقُولُ لِي: « خُذْ مِنْ حَقِّي وَاصرِفْ. » وَأَنَا أَرفُضُ، قُلتُ لَهَا: « حَقُّكِ لَكِ. » الشيخ: أَثَابَكَ اللَّهُ. السائل: وَهِيَ مُصِرَّةٌ أَنَّهَا تَصرِفُ مَعِي، فَمَا العَمَلُ يَا شَيخُ؟ الشيخ: اسمَع كَلَامِي. أَقُولُ: شَكَرَ اللهُ لَكَ، وَأَثَابَكَ اللهُ، وَجَزَاكَ اللهُ خَيرا. قُمتَ بِالوَاجِبِ، وَلَيسَ عَلَيهَا مِنَ النَّفَقَةِ دِرهَمٌ وَاحِدٌ. وَالنَّفَقَةُ كُلُّهَا عَلَيكَ. فَبَارَكَ اللهُ لَكَ فِي مَالِكَ. السائل: الحَمدُ للهِ. Traduction française : Le questionneur : Je suis marié à une femme qui travaille et son salaire est de sept mille riyals.  Le cheikh : Mâshâ Allah. Qu’Allah mette Sa bénédiction dans cet argent.  Le questionneur : Amine. Quant à moi, mon salaire est de trois mille riyals.  Le cheikh : Cela fait dix mille [riyals au total].  Le questionneur : C’est cela. Je prends ce qui me revient de mon salaire et m’occupe des dépenses pour la maison. Mais elle me dit : « Prends une partie de mon salaire pour les dépenses. » Cependant, je refuse et lui dis : « [Ton salaire est] un droit qui t’appartient. »  Le cheikh : Qu’Allah te récompense.  Le questionneur : Mais elle insiste pour participer aux dépenses avec moi. Que dois-je faire, ô cheikh ?  Le cheikh : Écoute-moi. Je dis : Qu’Allah te récompense et te rétribue en bien. Tu as accompli ton devoir, car elle n’a aucune obligation de participer aux dépenses, pas même d’un dirham. Toutes les dépenses te reviennent. Qu’Allah bénisse ton argent.  Le questionneur : Toutes les louanges reviennent à Allah. Résumé IA des points à retenir : 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Cheikh Ibn Al ‘Outhaymin رحمه الله Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/2997

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« La femme a-t-elle le droit de porter un manteau sur son jilbab ? »

📖 Question et réponse religieuse : أُمُّ عُبَيْدٍ مِنْ لِيبِيَا تَسْأَلُ تَقُولُ: « مَا حُكْمُ لَبسِ المِعطَفِ فَوْقَ الجِلْبَابِ عِنْدَ خُرُوجِي أَثْنَاءَ البَرْدِ؟«  أُمُّ عُبَيْدٍ مِن لِيبِيَا، بَارَكَ اللهُ فِيكِ. يَجُوزُ لِلمَرْأَةِ أَنْ تَلْبَسَ المِعْطَفَ فَوقَ الجِلْبَابِ مَا دَامَ أَنَّهَا تَتَّقِي بِهَذَا البَرْدَ الشَّدِيدَ. لَا حَرَجَ فِي ذَلِكَ. وَلَوْ لَبِسَتْهُ تَحتَ الجِلْبَابِ إِنْ أَمكَنَ، فَهُوَ أَفْضَلُ، وَإِلَّا جَازَ لَكِ فَوْقَ الجَلَبَابِ، بَارَكَ اللهُ فِيكِ. Traduction : Oum ‘Oubayd de Libye demande : « Quel est le jugement relatif au port du manteau par-dessus le jilbab lorsque je sors par temps froid ?«  [La réponse :] Oum ‘Oubayd de Libye, qu’Allah te bénisse. Il est permis à la femme de porter un manteau par-dessus le jilbab tant qu’elle se protège ainsi du froid intense. Il n’y a aucun mal à cela. Par contre, si elle peut le porter sous le jilbab, si cela est possible alors c’est préférable. Sinon, il t’est permis [de le porter] par-dessus le jilbab, qu’Allah te bénisse. Résumé IA des points à retenir : 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Cheikh ‘Aziz Farhân Al ‘Anazi حفظه الله Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/2035

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« La femme a-t-elle le droit d’essuyer son voile lors des ablutions ? »

📖 Rappel religieux : وَأَمَّا الخِمَارُ الَّذِي تَلبَسُهُ المَرْأَةُ، فَيَجُوزُ لَهَا أَن تَمْسَحَ عَلَيهِ إِذَا كَانَتْ قَد لَبِسَتهُ عَلَى طَهَارَةٍ بِشَرْطِ أَنْ يَكُونَ خِمَارُ المَرْأَةِ مُحَنَّكًا. أَيْ دَائِرًا تَحْتَ حَنَكِهَا. وَأَمَّا إِنْ كَانَ غَيْرَ مُحَنَّكٍ، مِثْلُ بَعْضِ الخُمُر الَّتي تَلبَسُها بَعْضُ النِّسَاءِ فَتَجْعَلُ الخِمَارَ خَلْفَ رَقَبَتِهَا وَلَيْسَ مِن تَحتِ حَنَكِهَا شَيْءٌ مِنْهُ، فَهَذَا لَا يَجُوزُ المَسحُ عَلَيْهِ. لِأَنَّهُ لَيسَ هُوَ المَرَادُ مِن لِبْسَةِ العَرَبِ فِي ذَلِكَ الوَقتِ. Traduction littérale :       Concernant le voile que porte la femme, il lui est permis d’essuyer dessus [lors des ablutions] si elle l’a mis en état de pureté, à condition que son voile soit attaché (muhannakan), c’est-à-dire qu’il passe sous son menton. Cependant, si ce n’est pas le cas, comme certains voiles que certaines femmes portent en plaçant le voile derrière leur cou sans qu’il ne passe sous leur menton, alors il n’est pas permis d’essuyer sur celui-là. Ceci car il ne correspond pas à ce qui était porté par les Arabes à cette époque-là. ✅ Ce qu’il faut saisir (résumé IA) : 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Shaykh Abd Assalam Al-Shuway’ir حفظه الله  (Ce rappel est basé sur les règles de la jurisprudence islamique concernant l’essuyage sur les chaussons et les voiles lors des ablutions, en tenant compte des pratiques de l’époque prophétique). Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/1622

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« Est-il permis à la femme d’assister à la prière du vendredi de manière continue ? »

📖 Rappel religieux : فَضِيلَةُ الشَّيْخِ، وَفَّقَكُمُ اللهُ. هَلْ يَجُوزُ لِلمَرأَةِ أَنْ تَحْضُرَ إِلَى صَلَاةِ الجُمُعَةِ وَتُصَلِّي صَلَاةَ الجمُعَةِ بِاستِمرَار؟ أَي نَعَم. إِذَا لَم يَتَرَتَّبْ عَلَى ذَلِكَ مَحَاذِير، لَها أَجْرٌ فِي هَذَا. تَسمَعُ الخُطبَةَ، وَتُشَارِكُ المُسْلِمِينَ فِي صَلَاةِ الجُمُعَةِ… هَذَا طَيِّبٌ. نَعَمْ. Traduction littérale :      Noble cheikh, qu’Allah vous accorde la réussite. Est-il permis à une femme d’assister à la prière du vendredi et d’y participer de manière continue ? [La réponse :] Oui, c’est permis. Si cela n’engendre pas de problèmes, elle sera récompensée pour cela. Elle écoute le sermon et se joint aux musulmans pour la prière du vendredi… Ceci est une bonne chose. ✅ Ce qu’il faut saisir (résumé IA) : 📚 Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Shaykh Salih Al Fawzân حفظه الله  (Ce rappel est basé sur les principes de la jurisprudence islamique concernant la participation des femmes à la prière à la mosquée). Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/1573

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