La mère est l’ornement du foyer

Rappel religieux : وَإِنَّ الأُمَّ، مَهمَا كَانَ حَالُهَا، زِينَةُ حَيَاةِ الابنِ وَالِابنَةِ. الوَالِدَةُ فِي البَيتِ زِينَةُ البَيتِ. إِذَا دَخَلتَ البَيْتَ فَسَمِعتَ صَوتَهَا، يَنشَرِحُ صَدرُكَ وَتَسكُنُ نَفسُكَ. الوَالِدَةُ زِينَةُ حَيَاةِ الابنِ وَالِابنَةِ، وَلَا يَعرِفُ قَدرَ هَذِهِ الزِينَةِ إِلَّا مَن فَقَدَهَا. رَحِمَ اللَّهُ مَن مَاتَ مِن آبَائِنَا وَأُمَّهَاتِنَا، وَبَارَكَ فِي مَن بَقِيَ مِنهُمْ. Traduction française fidèle : La mère, peu importe sa condition, reste l’ornement de la vie du fils et de la fille. Dans la maison, la mère est l’ornement du foyer. Quand tu rentres chez toi et que tu entends sa voix, ta poitrine s’élargit, ton âme s’apaise. La mère est l’ornement de la vie des enfants, et ne connaît la valeur de cet ornement que celui qui l’a perdu. Qu’Allah fasse miséricorde à ceux qui sont décédés parmi nos pères et mères, et qu’Il bénisse ceux qui sont encore en vie. Résumé IA des points à retenir : Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Auteur de la fatawa : Cheikh Soulayman Ar Rouhayli حفظه الله  Lien de la vidéo: https://t.me/c/2130667833/2760

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Les positions autorisées lors des relations intimes

Question : Je m’excuse par avance de ma question assez gênante, mais j’aurais aimé savoir si toutes les positions étaient autorisées en Islam lors des relations intimes. Je rappelle que, bien sûr, les hommes sont interdits dans cette conférence. On ne sait jamais s’il y a des personnes perverses qui… Voilà. Réponse Oustadha : On dit, oui, toutes les positions sont autorisées dans les relations intimes, sauf l’acte anal. Ça, c’est interdit. C’est-à-dire, toutes les positions, Allah Azza wa Jalla, il a dit dans le Coran, c’est-à-dire, vous pouvez faire toutes les positions, mais sauf l’acte anal. Ne pas faire ces relations dans l’anus. C’est pas autorisé. La sodomie, ça s’appelle. L’interlocutrice : La sodomie.

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Le désir féminin en l’absence de mariage

Question : La question 9, c’est un peu comme la question 10. Elle dit lorsque la femme a envie d’avoir des rapports sexuels, mais que celui-ci n’est pas marié et ne peut pas se marier. Oustadha : Par rapport à cette question, elle doit invoquer Allah. Le Nabi sallallahu alayhi wa sallam a dit aux jeunes : « Si vous pouvez vous marier, c’est mieux. Si vous ne pouvez pas, vous n’avez pas les moyens, vous êtes incapables de vous marier, vous jeûnez. » C’est ça, on dit, la solution de la sœur. Et qu’Allah lui donne, inshallah, un mari pur, elle invoque Allah pour ça. Le jeûne, elle invoque Allah.  L’interlocutrice : Ça y est. La patience. Et la patience.

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Le désir du mari : Comment l’assouvir ? 

Question : J’aimerais savoir comment faire lorsque notre mari a envie d’avoir un rapport, mais nous, pas vraiment. Doit-on quand même assouvir son besoin obligatoirement ? Oustadha : La femme doit assouvir le besoin du mari dans tous les cas. Sauf peut-être qu’il y a un cas spécial. Quand on dit un cas psychique, peut-être… La femme ne veut pas. Psychiquement, elle n’est pas préparée. Dans ce cas, le Sheikh dit que l’homme, il accepte ça. Il n’oblige pas la femme à faire ça. Si elle est malade, si elle est dépressive, il y a des choses. C’est ça qu’on dit. L’homme ne doit pas obliger sa femme à avoir ces relations. Mais si elle n’est pas malade, elle ne veut pas, mais elle peut le faire. Dans ce cas-ci, elle doit assouvir le besoin de son mari. Parce que le mari, quand il veut sa femme pour avoir son besoin, même si elle est dans la cuisine, elle fait quelque chose, elle doit assouvir le besoin de son mari, dans tous les cas. J’ai dit, sauf si elle est malade, très malade, on dit qu’elle n’est pas obligée de… L’interlocutrice : Si elle n’est pas en capacité de… Il n’y a pas à l’empêcher, je veux dire. Il y a une sœur qui, par rapport à cette question, rencontre un problème avec son mari. C’est pour ça que j’interviens sur cette question directement. En fait, elle ne refuse pas son mari, mais elle a des enfants qui sont grands, qui ont 12, 13, 14 ans, des adolescents. Et depuis, ça la bloque. En fait, elle n’arrive pas à avoir un rapport parce qu’elle se dit qu’ils sont à côté. Et je ne sais pas, elle a peur peut-être d’être entendue ou je ne sais pas, qu’ils ouvrent la porte. Elle ne s’ouvre pas à son besoin par rapport à ça. Elle dit à son mari, non, pas maintenant. Son mari est patient, mais des fois… Oustadha : Mais normalement, elle ne doit pas faire ça. Elle est obligée d’assouvir son besoin. Après, elle fait quoi ? Elle fait des causes : elle ferme à clé.  Elle fait toutes les causes, parce que franchement, ce n’est pas une cause. Ce n’est pas une raison. Ce n’est pas une raison pour ne pas assouvir le besoin du mari. C’est une obligation. On va dire que quand le mari demande sa femme, c’est une obligation. Mais tes enfants, tu n’es pas obligée de faire plaisir à tes enfants ou tu as honte de tes enfants. Ce n’est pas du péché. On peut faire une cause, on peut fermer la porte. Même déjà dans d’autres religions, il y a, on dit, trois heures que les enfants ne doivent pas rentrer dans la chambre des parents. On dit après le Fajr ou après l’Isha. C’est interdit. Les enfants, il faut qu’ils tapent, qu’ils toquent à la porte et qu’ils demandent la permission. Il y a trois heures, Allah Azza wa Jalla a dit, dans la sourate An-Nur, il faut que les petits demandent l’autorisation. Donc, la porte, c’est, je dis, important. Parce que peut-être l’homme, il est avec sa femme dans une relation. L’interlocutrice : Mais moi, je la comprends. Enfin, je la comprends. Moi, je n’ai pas de grands enfants, mais je me dis, imaginons, je vais fermer à clé. L’enfant, il tape. Donc, on ne va pas, par exemple, ouvrir parce qu’on est occupé. Et après, on sort et chacun, il va prendre sa douche. Tu vois ? En gros, c’est visible qu’il y a eu un rapport. Et l’enfant qui est grand, il sait, tu vois. Normalement, on doit s’habituer à ça. Que ça, c’est du halal. Mais ça veut dire que l’enfant, à quel âge on va le conditionner ? On va lui expliquer. À la fois, je dérape un peu. Oustadha : L’âge quand il sera grand, pubère. Avant qu’il soit pubère, tu vois… L’interlocutrice : À 12-13 ans, par exemple ? Oustadha : À 12-13 ans, moins. On va lui expliquer. Normalement, il y a des heures, quand, on va dire, après le Fajr, après le Qaylula, c’est-à-dire après l’Icha, c’est interdit de venir dans… L’interlocutrice : Oui, mais à quel moment on explique à l’enfant qu’un homme et une femme ont des rapports, en fait, que… Comment ça se passe, quoi ? Oustadha : Non, on ne va pas dire comment ça se passe. L’interlocutrice : Oui, d’accord. Oustadha : On va dire, il y a des heures, mon fils, où tu ne dois pas entrer dans… Tu ne dois pas déranger Abiy Oumi (Papa Maman). Une heure, deux heures. C’est pour ça, il va comprendre, après l’enfant, qu’il ne doit pas vous perturber ou vous déranger à cette heure. Après, quand il sera pubère, il va comprendre pourquoi. L’interlocutrice : Mais c’est qui qui explique le pourquoi ? Généralement, peut-être la femme, c’est mieux. Par exemple, la mère explique à sa fille qu’avec le mari, c’est super délicat comme question. Oustadha : Oui, c’est bien. Oui, oui. Parce que franchement, il faut parler de tout. Oui, il y a des choses qui sont du halal, ce n’est pas du haram. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui font du haram. Ce n’est rien du tout. Ils n’en parlent pas du tout. Ce n’est pas de la honte. Je dis, tu es récompensée pour ça. Même si tu vas dire à ta fille que c’est comme ça, comme ça, mais je ne vais pas expliquer… L’interlocutrice : Justement, comment nous, les musulmans, au bout d’un moment, qui va expliquer à nos enfants ? Oustadha : Des fois, c’est la femme, des fois, c’est l’homme. Mais je vais te donner un exemple. Des fois, nous, pendant les menstrues, on ne fait pas la prière. Un enfant de 9 ans, il va te dire, je vais demander à mon fils, tu dois faire la salat. Il va te dire, pourquoi tu ne fais pas la salat toi

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La Relation conjugale : Pratiques intimes et limites islamiques

Question : Pour tous vos dourousses.  Ma question concerne ma relation avec mon mari. Il aime une pratique dans laquelle il pénètre dans ma bouche. Il n’aime pratiquement que ça. Cette pratique est dure pour moi, d’autant qu’il m’attrape par les cheveux pour enfoncer, ce qui me donne des nausées, et qu’il aime éjaculer là. Cela ne m’apporte par ailleurs aucun plaisir, au contraire du dégoût. Suis-je obligée d’accepter ce genre de pratique ? Réponse d’Oustadha :    Ce genre de pratique, il y a une divergence entre les savants. Mais quand même, ce n’est pas faisable. C’est quelque chose qu’on… Juste, il y a une divergence sur l’autorisation de la fellation. Oui. Mais après, elle, ce qu’elle raconte, la manière… La manière. On va parler de la fellation et de la manière. La manière, on va parler de la manière.  Comme cette manière, je vais dire, qu’est-ce que je suis convaincue de cette manière ?  Cette manière, elle est détestable. Il y a des savants qui ont interdit ça. Ils ont dit que ce n’est pas trop franchement, comme Sheikh Al-Albani, il a dit que c’est interdit. Et d’autres savants, ils ont dit que c’est détestable.   Et moi, je suis convaincue que c’est détestable. Parce que par rapport à la bouche, c’est quelque chose qui est pour quelque chose de bien, pour dire qu’Allah Azza wa Jalla, pour lire le Coran. Ce n’est pas pour faire ces choses. Franchement, elle n’est pas bien. Elle est infaisable. C’est honte, déjà. Mais je dis à la sœur, si tu ne trouves pas un désir, ce n’est pas un désir, franchement. Tu as dit que tu trouves des nausées. Généralement, tu parles avec ton mari. S’il accepte ça, il te laisse… Ton désir, qu’est-ce que tu veux toi ?      Mais franchement, tous les savants, même s’ils ont dit que c’était détestable, ils ont dit que ce n’était pas faisable.  Franchement, ce n’était pas faisable. Un homme qui est normal, il ne fait pas ça, franchement. Ils ont dit que tous les gens qui sont normaux, ils n’aiment pas faire ça. Parce que généralement, Allah, la femme d’Allah, il a donné l’endroit pour avoir le désir. Mais c’est pour ça qu’ils ont dit, je parle qu’ils ont dit détestable. Ils ont dit, si tu délaisses l’endroit où il y a le désir, c’est-à-dire que tu vas retrouver un autre endroit, cet endroit, ce n’est pas fait pour faire ça, franchement. Ça, c’est pour dire qu’Allah, pour lire le Coran, pour beaucoup de choses, pour parler. Mais ce n’est pas pour faire ces choses qui sont franchement anormales. Mais je dis, pour moi, c’est détestable. Et quand même, on doit délaisser ces méthodes qui ne sont pas bien, franchement. Et je rajoute qu’ils ont dit aussi, l’avis qui a dit c’est détestable, ils ont dit peut-être, l’homme, il a une maladie, la femme, elle peut attraper une maladie par rapport à ça. Oui, franchement. Il a dit, des fois, l’homme, il a une maladie, il ne sait pas. Quand il fait ça, peut-être sa femme va attraper une maladie. Et ça, c’est interdit, franchement, par rapport à la femme ou aux hommes, parce qu’on a besoin de prendre soin de notre santé.  Il y a même des avis qui disent que c’est… Complètement interdit ?  Oui, il y a un avis qui dit que c’est interdit, franchement. Après, là, il y a aussi la manière, dans le sens du fait qu’il l’attrape par les cheveux. La torpille, c’est pas… Après, il dit qu’également, il éjacule dans sa bouche. Oui, moi, j’ai dit, par rapport… On va pas parler… Bon, j’ai dit, c’est détestable comme un avis. Je suis convaincue, mais je veux dire, c’est interdit, par rapport à la pratique qu’il fait lui. Il l’attrape par les cheveux, ça veut dire qu’il lui fait du mal. Et notre religion, elle interdit de faire un mal, soit par rapport à la femme ou d’autres gens. Je parle maintenant de la méthode par rapport à l’homme. Je veux dire, c’est interdit, franchement, parce que la femme, elle sent du mal. Et ce n’est pas permis, c’est haram.  C’est un péché de faire du mal à la femme. Ah, d’accord. Pour bien, hein. Une seconde, encore une fois. Oui. Oui. J’ai parlé de la méthode de cet homme. J’ai dit que c’est interdit.  Pourquoi c’est interdit ?  Parce que la femme peut attraper une maladie, franchement.  Et le sperme, c’est ça ?  Oui, le sperme. Elle boit le sperme. C’est pour ça que je dis, par rapport à cette question, par rapport au cas de cette femme, c’est interdit.  Oui, bien sûr. C’est clair, ma question.    Je vais faire un petit résumé. Par rapport à la science, c’est détestable. Mais par rapport à la façon, la méthode que cet homme fait avec sa femme, c’est interdit, franchement, parce qu’il y a beaucoup de méfaits par rapport à la femme. Elle attrape une maladie, elle est torturée, ce qu’il a est tortueux, franchement. Torturée. Torturée. Elle n’est pas à l’aise, ce n’est pas un désir. En plus, elle voit sur le sperme qu’il y a une grande maladie par rapport à ça.  Ça veut dire qu’elle peut refuser cette pratique à son mari ?  Oui, parce qu’elle ne prendra pas de péché. Par rapport à la méthode. Par rapport à la méthode, bien évidemment.  Par rapport à la méthode, c’est interdit. Elle peut lui dire, on fait ce que tu veux, mais ça, non. Je refuse.  Oui, elle n’aura pas de péché par rapport à ça.  Oui, elle n’a pas de péché. J’ai pris aussi, c’est clair la question, ou la réponse, mais ça.  Qu’Allah facilite à notre sœur.

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L’imagination de l’époux pendant le rapport intime

Question : Assalamu alaikum.  À chaque rapport, mon mari me pousse à m’imaginer faire le rapport avec d’autres hommes. En disant même, par exemple, tu imagines que c’est un tel qui te touche. Est-ce que cela est permis ? Réponse  Oustadha : Franchement, c’est incroyable ces questions, franchement. Généralement, la relation sexuelle entre la femme et son mari, c’est-à-dire c’est sa femme et son mari. Mais quand l’homme oblige la femme d’imaginer un autre homme, ce n’est pas normal, franchement. Franchement, ce n’est pas normal. Parce que, est-ce que ce mari n’est pas jaloux ? Franchement, c’est ta femme. Il faut avoir de la jalousie pour la femme.     Quand on dit à ta femme, il faut imaginer un autre mari. C’est-à-dire, c’est comme si elle fait une relation en communication avec un autre. C’est-à-dire, tu donnes la permission de faire une relation avec un autre. Ce n’est pas permis. Ça, tu vas avoir des péchés. Je n’ai pas de blâme. Il pousse sa femme à faire ça. Imaginez un autre. Elle, elle n’a pas de péché. Mais lui… L’interlocutrice : Si elle refuse, elle n’a pas de péché. Mais si elle ne refuse pas, ils sont pareils. Oustadha : Ils ont des péchés tous les deux. Franchement, c’est une question très bizarre. Franchement, c’est la première fois que je… L’interlocutrice : Moi, je me suis posé la question en disant… en lisant la question, si l’homme n’aurait peut-être pas des waswas homosexuels, tu vois, parce que j’en parlais avec mon mari qui est un homme, bien sûr, les choses sont anonymes, c’est pour ça que je lui ai demandé, mais encore que l’homme imagine d’autres femmes, je me dis, c’est un homme, peut-être, il est waswas par les femmes, par les belles femmes qu’on voit à la télé ou quoi, c’est déjà quelque chose, mais que lui, il imagine d’autres hommes, est-ce qu’il n’y a pas un waswas d’homosexualité dans le sens où… Oustadha : C’est pas normal, franchement. Demander à la femme d’imaginer un autre homme dans ses rapports, franchement, c’est pas normal. Je fais un conseil pour cet homme qui fasse une taubah, on dit, qu’il retourne vers Allah Azza wa Jalla, qu’il ait de la jalousie. Au moins, qu’il ait de la jalousie, c’est ta femme. Il faut être jaloux par rapport à ta femme.      Comment elle peut imaginer un autre homme dans ses relations qui sont très précisément entre la femme et l’homme ? Il faut retourner vers Allah Azza wa Jalla. Il ne faut pas obliger la femme à faire cette imagination. Et s’il l’oblige, qu’il craigne Allah Azza wa Jalla et il sera lui, il va avoir des péchés. Mais la femme, elle n’a pas de péchés. C’est d’être obligée de faire ça. Qu’Allah le guide, qu’Allah le… L’interlocutrice : Elle est obligée de refuser ? Oustadha : Oui. L’interlocutrice : D’accord. S’il lui dit imagine, elle lui dit non. Et s’il n’est pas content, voilà. Oustadha : Oui, oui, parce que des fois, ça doit être dur en plein rapport de lui dire non. Peut-être qu’il va s’énerver ou quoi, tu vois. Il faut voir qu’après, elle va dire je ne veux pas ça. Je ne suis pas d’accord. Qu’Allah facilite à la sœur.

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L’époux qui ne veut pas de rapports intimes

Question : Comment se comporter et ne pas se sentir frustré quand son époux ne veut pas avoir de rapport malgré la demande, le parfum, la bonne hygiène et la présentation ?  On a déjà fait Ruqya et plusieurs causes, rien n’a abouti. Donc là, c’est le mari qui ne veut pas avoir de rapport avec sa femme. Réponse  Oustadha : Non. Mais la façon dont tu as fait ça, mais je vais demander la première question, pardon. Est-ce que c’est par rapport aux maladies ? Est-ce que vous avez vu un médecin ? Est-ce que vous êtes malade ? Ou ton mari est malade ? On ne sait pas. L’interlocutrice : Elle, elle dit qu’il y a plusieurs SB. Elle ne dit pas c’est quoi les SB. C’est la médecine. Oustadha : Parmi les causes, il faut voir un médecin. Est-ce que c’est quelque chose de médical ? Il faut avoir des soins par rapport à ton mari.  L’interlocutrice : Si ce n’était pas ça, il n’y a rien du tout, Alhamdoulillah. Oustadha : On va dire qu’il faut faire la Ruqya, surtout la sourate Al-Baqara. Il faut continuer la Ruqya. Il faut continuer régulièrement avec la sourate Al-Baqara. Chaque trois jours, tu vas lire Al-Baqara et tu invoques Allah Azza wa Jalla. Tu fais la salat pour avoir un do’a, tu invoques Allah Azza wa Jalla. Mais surtout, je précise sur Al-Baqara, s’il y a quelque chose de sérieux. L’interlocutrice : Elle a répondu en privé. Elle a dit : « Il est stérile, mais n’a pas de problème d’impuissance. » C’est-à-dire qu’il peut avoir des relations. Oui, il peut avoir des relations, mais apparemment, il serait stérile. Elle a dit : « Je fais Al-Baqara, mais lui, pas du tout. Je fais tout toute seule. C’est lui qui a le mal. » Oustadha : Je vais te dire que j’essaie de faire l’eau qu’il y a dans l’eau. Ton mari. Lui, il boit. Lui, il boit. Sans qu’il sache. Même s’il ne veut pas boire, tu ne vas pas dire que je fais la Ruqya dans cette eau. Tu vas faire en cachette, s’il ne veut pas. Tu vas faire l’eau que ton mari doit avoir. Tu vas faire la Ruqya. Tu peux faire la Ruqya dans ta chambre. Toi-même, tu vas faire un ghusl avec du cidre. C’est juste une plante verte, ça s’appelle sidr. Les Obèses et les autres ulamas, avant, ils ont dit, c’est bien pour le sihr. C’est-à-dire, tu peux faire ça à la Ruqya, tu fais un ghusl avec de l’eau qui est avec la Ruqya. Toujours lire Al-Baqara chaque trois jours. Tu invoques Allah Azza wa Jalla, il est là et il est là sur la relation avec ton mari. Peut-être 90%, c’est ça, franchement. L’interlocutrice : Est-ce que psychologiquement parlant, le fait qu’il sache qu’il est stérile, ça ne le bloque pas ? Des fois, les hommes ne s’expriment pas trop sur leurs sentiments. C’est-à-dire, ils disent, je suis stérile, peut-être que je ne peux pas avoir d’enfant, peut-être que je ne suis pas… Il n’y a pas une relation. Oustadha : Peut-être que c’est psychique, mais peut-être que c’est 2%. Mais généralement, peut-être que c’est du sihr, franchement. Même s’il est stérile, il peut avoir des relations avec sa femme. Mais c’est pour ça que je conseille à cette sœur, qu’Allah lui facilite. Elle invoque Allah, sallallahu alayhi wa sallam, beaucoup. Elle lit Al-Baqara beaucoup avec un cœur qui est avec la connaissance que la sœur va changer ce mari, inshallah. Avoir, inshallah, une belle vie en relation avec son mari, inshallah. L’interlocutrice : Oui, justement, j’allais en revenir dessus. Du coup, l’homme qui refuse le rapport à sa femme, ce n’est pas la même chose que la femme qui refuse. C’est-à-dire que si une femme a des besoins aussi, c’est possible, mais il y en a, elles ont des besoins même plus que les hommes. C’est quoi le jugement ? Est-ce que l’homme ne prend pas de péché ? Oustadha : S’il peut, il a un péché. Si c’est un droit, c’est un droit. Ce n’est pas une maladie comme là, par exemple. Parce que la femme, elle a aussi son droit par rapport au désir. Elle a un désir aussi, la femme. L’interlocutrice : Oui, bien sûr. Des fois, plus que l’homme. Oustadha : Oui, bien sûr, ça y est. Il y a des femmes, elles ont plus de plaisir que l’homme. Ça veut dire aussi, s’il ne veut pas aboutir à son désir, il a un péché, comme la femme. Qu’Allah facilite à tout le monde.

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L’acceptation de la polygamie par la première épouse

Question : J’espère que vous allez bien. Mon mari va prendre une seconde épouse et je sens que mes envies intimes et mes sentiments envers lui ont changé. Je fais beaucoup de douas. Nous avons bientôt cinq enfants et sommes mariés depuis 17 ans. Comment faire pour ne pas ressentir ce dégoût ?  J’ai le sentiment de rester pour les enfants car je me détache de lui pour me protéger de la douleur que cette situation de partage m’inflige. Je ne sais pas si… Je ne sais pas si c’est vraiment lié avec le thème, mais bon. Elle dit qu’elle a des sentiments, qu’elle n’a pas son mari. Elle n’a plus de désir pour lui. Réponse  Oustadha : Elle a dit que ça a changé. Ça a changé. Ce n’est pas à dire qu’elle n’a pas le désir. Ce n’est pas comme avant. L’interlocutrice : Oui, à cause de… Parce qu’il va prendre… Oustadha : Mais dans tous les cas, ma sœur, un conseil, je te dis, c’est ton mari. Tu es obligée de l’obéir dans ses besoins. Il faut recevoir ses besoins, même s’il y a une deuxième épouse. Tu dois lui donner son droit. Et tu fais la niyya. Tu obéis à Allah.     Je dis l’obéissance du mari, généralement, c’est que tu obéis à Allah. Première des choses, il faut faire la niya que tu obéis à Allah Azza wa Jalla. Allah Azza wa Jalla t’a ordonné d’obéir ton mari. Même si tu ne veux pas maintenant, si tu as changé un petit peu, tu veux faire ça pour Allah Azza wa Jalla. Pour Allah Azza wa Jalla. Ce n’est pas pour tes enfants. C’est pour Allah Azza wa Jalla. Et la deuxième des choses, avoir un mari, Subhanallah, Alhamdoulillah. Ça a bien fait, Subhanallah. Il y a des femmes, elles n’ont pas de mari. Elles veulent se marier. C’est-à-dire, il ne faut pas dire… Il ne faut pas dire que je ne suis pas bien. Non. Avoir un mari, déjà, c’est une bénédiction. Il faut toujours remercier Allah. C’est une bénédiction. L’interlocutrice : Il faut relativiser. Oustadha : Oui, relativiser. Même, je dis, toujours, c’est du shaitan. Tu vois, il va te dire, divorce-toi, il ne t’aime pas. Non, ce n’est pas vrai. Pourquoi le Nabi, il avait neuf femmes. Chacune, il aime sa femme. Ça ne veut pas dire que quand il va avoir une deuxième épouse, oui, ce n’est pas facile, mais ça ne veut pas dire automatiquement qu’avoir une deuxième épouse ou une troisième épouse, que ton mari ne t’aime pas. Subhanallah. Aïcha, qu’Allah l’agrée. Le Nabi sallallahu alayhi wa sallam aimait beaucoup Aïcha. Mais quand même, il avait une troisième, quatrième femme. Est-ce que ça veut dire que le Nabi sallallahu alayhi wa sallam n’aimait pas Aïcha ? Non, il l’aime beaucoup. C’était parmi les premières des femmes qui aimait beaucoup le Nabi sallallahu alayhi wa sallam. Il faut toujours dire ça, il faut toujours délaisser les waswas du shaitan, et toujours tu fais ça pour Allah, et tu es récompensée ma sœur par rapport à ça. Et la troisième des choses, le mariage est une protection pour ne pas faire des péchés, franchement. Parce que j’ai dit à ma sœur, qui va se marier avec Allah, que Allah leur facilite, et leur donne une belle vie, que le mariage, la première des fois, il faut une niya, que tu adores Allah Azza wa Jalla, que tu obéis à Allah Azza wa Jalla, que tu obéis à Nabi Sallallahu Alaihi Wasallam, et pour avoir protection pour toi-même, pour ne pas faire les péchés. Par rapport à ça, qu’Allah te facilite, et qu’Allah te guide, et qu’Allah, je dis, te bénisse, te bénisse, Inch’Allah, et bi idhnillah ta’ala, tu seras au bon état, Inch’Allah, qu’Allah te facilite.

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Le Ghusl et l’écoulement de sperme ultérieur

Question : Assalamu Alaykoum wa Rahmatou Allah ustada, je voudrais savoir si après avoir fait le ghusl et qu’il y a du sperme qui sort, qu’est-ce qu’il faut faire ?  Baraka Allahu fiki Réponse : Dans cette situation, les savants ont dit que tu ne refais pas le ghusl sauf s’il y a un autre désir ou une autre relation entre l’homme et la femme. Dans ce cas-là, il faut le refaire. Mais si c’est uniquement du sperme qui sort sans autre cause, tu ne refais pas, c’est ce qu’ont dit les savants.

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Le conflit familial et mariage sans l’accord du père

Question : As salam aleykunna Wa rahmatouLlahi Wa Baarakatûhû jazzak Allahu khayran pour le temps que vous nous consacrer à nos questions. Afwan pour la longueur c’est pour comprendre mon cas bi idhniLlah. Mon père refuse que je marie avec un homme car il n’est pas de la même origine, il ne voulait rien savoir ni même recevoir le frère, il est catégorique il préfère pour l’honneur de la famille que je me marie avec un homme de la même origine et dans la famille plus précisément. J’avais déjà accepté son souhait dans mon premier mariage avec un cousin il ne suivait pas la salafiya, cela fut un échec j’en ai souffert Al HamdouliLlah 3ala kouli hal Qadar Allah Wa ma chafa3al Après mon divorce, j’ai patienté presque 4 ans afin que mon père accepte mon choix de me marier avec un frère du minhaj ce fût en vain, malheureusement il ne change pas d’avis, d’ailleurs il m’a dit qu’il ne changera jamais d’avis soit c’est quelqu’un de la famille ou que je reste comme ça, j’ai fini par me marier sans son accord. J’ai fait appel à mes oncles qui m’ont tous tourné le dos et ont refusé également d’être mon tuteur. Et mon père aujourd’hui refuse que j’entre chez lui, ma mère ne me parlait pas non plus les premiers mois par peur de mon père (très colérique/dure/coutumier) mais Al HamdouliLlah maintenant ma mère me permet de les visiter mais en cachette uniquement lorsqu’il n’est pas là. La dernière fois qu’il m’a vue cela s’est très mal passé et m’a interdit de venir à nouveau qu’il ne me pardonne pas de « contaminer mes frères et ses sœurs » par Allah je n’ai pour objectif que de les aider, les aiguiller sur le minhaj l’apprentissage de la science… par la grâce d Allah surtout que 3 d’entre eux sont adolescents. Mon père refuse que j’offre quoi que ce soit à mes frères et sœurs comme cadeaux ou même les invite à manger chez moi, il m’a dit qu’il ne pardonne pas si je le fais dans son dos, même un verre d’eau… Je voulais savoir est-ce que je suis fautive de cette coupure ? Il interdit tout le monde d’avoir contact avec moi mais Al HamdouliLlah avec mes frères et sœurs nous gardons contact en cachette. Puis-je continuer à donner des choses à mes sœurs des jilbabs, vêtements, nourriture ? Réponse : Dans le cas de cette sœur, qu’Allah lui facilite. Dans un premier temps, pour le mariage, il faut avoir un tuteur. Elle dit que ses oncles ont refusé (passage inaudible). Elle s’est mariée avec un tuteur autre que son père ou ses oncles.      Très bien, alors deuxième chose. Ce que tu as fait est juste. Ton père, qu’Allah le guide, est fautif, il ne doit pas t’empêcher de te marier avec un homme qui est sur le minhaj salafi. Mais al hamdulillah tu es mariée et comme je viens de le dire, tu n’es pas fautive, c’est ton père.     Malgré cela, tu dois toujours avoir un bon comportement avec les parents, les appeler, leur faire des cadeaux, même si eux ne t’appellent pas, toi tu les appelles. Al hamdulillah ta mère accepte de te voir, c’est une ni’ma. Tu dois faire ton maximum pour avoir le meilleur des comportements avec ton père, avec tes frères. Tu as dit que tu donnais de la nourriture, des vêtements, c’est très bien ma sha Allah, ils peuvent être une cause de l’ouverture d’une porte vers ton père et qu’il te permette de revenir à la une prochaine fois in sha Allah. Dans tout ce que tu as dit ma sœur, tu es juste, continue sur ce chemin, qu’Allah te facilite et guide ton père in sha Allah afin d’avoir une bonne entente au sein de ta famille. Malgré l’interdiction du père de donner des choses à ses frères et sœurs, elle en donne quand même, est-ce qu’elle prend des péchés en faisant ça ?       Non, c’est pour lui que c’est haram, c’est un péché. En faisant ça, elle maintient le lien. La méthode de la sœur est très bien, donner des choses alors que son père lui interdit, c’est lui qui prend des péchés, elle c’est l’inverse, elle est récompensée par Allah azawajel car en plus ce bon comportement est une porte pour leur faire aimer le minhaj salafi. Qu’Allah facilite la sœur et guide son père. Amîn!

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