La mère est l’ornement du foyer

Rappel religieux : وَإِنَّ الأُمَّ، مَهمَا كَانَ حَالُهَا، زِينَةُ حَيَاةِ الابنِ وَالِابنَةِ. الوَالِدَةُ فِي البَيتِ زِينَةُ البَيتِ. إِذَا دَخَلتَ البَيْتَ فَسَمِعتَ صَوتَهَا، يَنشَرِحُ صَدرُكَ وَتَسكُنُ نَفسُكَ. الوَالِدَةُ زِينَةُ حَيَاةِ الابنِ وَالِابنَةِ، وَلَا يَعرِفُ قَدرَ هَذِهِ الزِينَةِ إِلَّا مَن فَقَدَهَا. رَحِمَ اللَّهُ مَن مَاتَ مِن آبَائِنَا وَأُمَّهَاتِنَا، وَبَارَكَ فِي مَن بَقِيَ مِنهُمْ. Traduction française fidèle : La mère, peu importe sa condition, reste l’ornement de la vie du fils et de la fille. Dans la maison, la mère est l’ornement du foyer. Quand tu rentres chez toi et que tu entends sa voix, ta poitrine s’élargit, ton âme s’apaise. La mère est l’ornement de la vie des enfants, et ne connaît la valeur de cet ornement que celui qui l’a perdu. Qu’Allah fasse miséricorde à ceux qui sont décédés parmi nos pères et mères, et qu’Il bénisse ceux qui sont encore en vie. Résumé IA des points à retenir : Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Auteur de la fatawa : Cheikh Soulayman Ar Rouhayli حفظه الله  Lien de la vidéo: https://t.me/c/2130667833/2760

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Les positions autorisées lors des relations intimes

Question : Je m’excuse par avance de ma question assez gênante, mais j’aurais aimé savoir si toutes les positions étaient autorisées en Islam lors des relations intimes. Je rappelle que, bien sûr, les hommes sont interdits dans cette conférence. On ne sait jamais s’il y a des personnes perverses qui… Voilà. Réponse Oustadha : On dit que toutes les positions sont autorisées dans les relations intimes, sauf l’acte anal. Cela est interdit. Allah Azza wa Jalla a dit dans le Coran que vous pouvez avoir des relations dans toutes les positions, mais il est formellement interdit d’avoir des relations anales. C’est ce qu’on appelle la sodomie. L’interlocutrice : La sodomie.

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Le désir féminin en l’absence de mariage

Question : Elle dit lorsque la femme a envie d’avoir des rapports sexuels, mais que celui-ci n’est pas marié et ne peut pas se marier. Oustadha : Pour cette question, elle doit invoquer Allah. Le Nabi sallallahu alayhi wa sallam a dit aux jeunes : « Si vous pouvez vous marier, c’est mieux. Mais si vous ne pouvez pas, si vous n’avez pas les moyens, si vous êtes incapables de vous marier, alors vous jeûnez. » C’est ça la solution pour la sœur. Qu’Allah lui donne, insha’Allah, un mari pur. Qu’elle invoque Allah pour cela, et qu’elle jeûne en même temps. L’interlocutrice : Oui, la patience. Et encore la patience.

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Le désir du mari : Comment l’assouvir ? 

Question : J’aimerais savoir comment faire lorsque notre mari a envie d’avoir un rapport, mais nous, pas vraiment. Doit-on quand même assouvir son besoin obligatoirement ? Oustadha : La femme doit assouvir le besoin de son mari dans tous les cas, sauf peut-être dans des cas particuliers. Par exemple, un cas psychologique où la femme ne se sent pas prête, psychiquement, à avoir des rapports. Dans ce cas, les savants disent que l’homme doit accepter cela. Il ne doit pas obliger sa femme. Si elle est malade, dépressive, ou dans une situation difficile, c’est différent. Mais si elle n’est pas malade, même si elle ne veut pas, elle doit quand même satisfaire le besoin de son mari. Car lorsqu’un mari désire sa femme, même si elle est occupée dans la cuisine ou ailleurs, elle est tenue d’assouvir ce besoin. J’insiste, sauf si elle est vraiment malade, très malade, alors elle est dispensée. L’interlocutrice : Si elle n’est pas en capacité, il n’y a pas à l’en empêcher, je veux dire. Il y a une sœur qui rencontre un problème avec son mari à cause de cette question, et c’est pour cela que j’interviens. Elle ne refuse pas son mari, mais elle a des enfants adolescents, de 12, 13, 14 ans. Et cela la bloque. Elle n’arrive pas à avoir de rapports car elle se dit qu’ils sont à côté. Peut-être qu’elle a peur d’être entendue, ou que les enfants ouvrent la porte. Elle ne se libère pas par rapport à ça. Elle dit à son mari « non, pas maintenant ». Son mari est patient, mais parfois… Oustadha : Normalement, elle ne doit pas faire cela. Elle est obligée d’assouvir le besoin de son mari. Ensuite, elle doit prendre des précautions : fermer la porte à clé, prendre toutes les mesures nécessaires. Franchement, la présence des enfants n’est pas une raison valable pour refuser ce devoir. C’est une obligation. Quand le mari demande sa femme, c’est un devoir. Quant aux enfants, il n’y a pas d’obligation de leur faire plaisir en tout. Avoir de la pudeur devant eux n’est pas un péché. Il est possible de fermer la porte, de faire les causes nécessaires. D’ailleurs, dans d’autres religions, il existe des règles : pendant trois heures, les enfants ne doivent pas entrer dans la chambre des parents, notamment après le Fajr ou après l’Isha. Ils doivent frapper et demander la permission. Allah `Azza wa Jall dit dans la sourate An-Nur qu’il faut que les enfants demandent l’autorisation avant d’entrer. Donc, la porte, c’est très important, car peut-être l’homme est avec sa femme dans une relation. L’interlocutrice : Moi, je comprends cette sœur. Même si je n’ai pas de grands enfants, je me dis que, si je ferme la porte à clé, l’enfant va frapper. Mais si on est occupés, on ne va pas ouvrir, par exemple. Et après, on sort, et chacun va prendre sa douche, tu vois ? En gros, c’est visible qu’il y a eu un rapport. Et l’enfant, quand il est grand, il sait, tu vois. Normalement, on doit s’habituer à cela, que c’est du halal. Mais cela pose la question : à quel âge va-t-on conditionner l’enfant ? Quand va-t-on lui expliquer ? À la fois, je dérape un peu. Oustadha : L’âge, c’est quand il sera grand, pubère. Avant qu’il soit pubère, tu vois… Interlocutrice : À 12-13 ans, par exemple ? Oustadha : Oui, à 12-13 ans, ou un peu moins, on lui explique. Normalement, il y a des heures — par exemple après le Fajr, après la Qaylula, ou après l’Icha — où il est interdit de venir déranger. Interlocutrice : Oui, mais à quel moment explique-t-on à l’enfant qu’un homme et une femme ont des rapports, comment ça se passe, quoi ? Oustadha : Non, on ne va pas expliquer comment ça se passe. Interlocutrice : Oui, d’accord. Oustadha : On va dire : « Il y a des heures, mon fils, où tu ne dois pas entrer, tu ne dois pas déranger Abiy ou Oumi (papa ou maman). » Une heure, deux heures… C’est pour cela que l’enfant comprendra qu’à ces moments-là, il ne doit pas vous perturber ni vous déranger. Puis, quand il sera pubère, il comprendra pourquoi. Interlocutrice : Mais c’est qui qui explique le pourquoi ? Généralement, c’est peut-être la femme, c’est mieux. Par exemple, la mère explique à sa fille que la relation avec le mari est une question très délicate. Oustadha : Oui, c’est bien, oui. Parce que franchement, il faut parler de tout. Oui, il y a des choses qui sont halal, ce n’est pas haram. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui font du haram sans même en parler. Ils n’en parlent pas du tout. Ce n’est pas une honte. Je dis : tu es récompensée pour ça. Même si tu expliques à ta fille que c’est comme ci, comme ça, sans entrer dans les détails… L’interlocutrice : Justement, comment nous, les musulmans, au bout d’un moment, qui va expliquer à nos enfants ? Oustadha : Parfois, c’est la femme, parfois c’est l’homme. Je vais te donner un exemple. Pendant les menstrues, on ne fait pas la prière. Un enfant de 9 ans va te demander : « Pourquoi tu ne fais pas la salat ? » Tu lui expliques : « Mon fils, Allah `Azza wa Jall nous a donné une maladie. Chaque mois, on a cette maladie, on ne peut pas faire la salat. Ce n’est pas parce que je suis fainéante, mais c’est une condition donnée par Allah. » Il comprendra, surtout quand il sera pubère. L’interlocutrice : Moi, mes enfants ont 6 et 7 ans, je leur ai expliqué ça. Je leur ai dit : « Il y a une semaine dans le mois où maman ne prie pas, parce que c’est une chose propre aux femmes. » Oustadha : Sinon, il va te dire que tu mens ! L’interlocutrice : Oui, bien sûr. Il te dira :

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La Relation conjugale : Pratiques intimes et limites islamiques

Question : Pour tous vos dourousses. Ma question concerne ma relation avec mon mari. Il aime une pratique dans laquelle il pénètre dans ma bouche. Il n’aime pratiquement que ça. Cette pratique est dure pour moi, d’autant qu’il m’attrape par les cheveux pour enfoncer, ce qui me donne des nausées, et qu’il aime éjaculer là. Cela ne m’apporte par ailleurs aucun plaisir, au contraire du dégoût. Suis-je obligée d’accepter ce genre de pratique ? Réponse d’Oustadha :    Oustadha : Pour ce genre de pratique, il y a une divergence entre les savants. Mais, quoi qu’il en soit, ce n’est pas quelque chose à faire. On parle ici spécifiquement de la fellation. Oui, il y a divergence sur son autorisation, mais ensuite, il y a aussi la question de la manière dont c’est fait, et ça, c’est encore un autre sujet. En ce qui me concerne, cette manière est détestable. Certains savants l’ont interdite complètement — comme Shaykh Al-Albani, rahimahou Allah, qui a dit que c’était haram. D’autres savants ont dit que c’était simplement makrouh (détestable). Moi, je suis convaincue que c’est détestable. Pourquoi ? Parce que la bouche a été créée pour des choses nobles : mentionner Allah `Azza wa Jall, lire le Coran, parler avec bien. Ce n’est pas un organe destiné à ce genre d’actes. Franchement, ce n’est pas bien. C’est une honte.     Et je dis à la sœur : si cela ne te procure pas de désir, si au contraire ça te donne des nausées, alors parle avec ton mari. Dis-lui ce que tu ressens. Un mari compréhensif doit respecter cela. Même les savants qui disent que c’est seulement makrouh insistent pour dire que c’est à délaisser. Un homme normal ne devrait pas aimer faire cela, car Allah a créé un endroit précis pour le désir. Délaisser cet endroit pour aller vers un autre qui n’est pas fait pour ça, ce n’est pas naturel. La bouche, c’est pour mentionner Allah, pour lire le Coran, pour parler… pas pour des choses anormales. Et même dans l’avis qui dit que c’est makrouh, ils rappellent qu’il y a aussi un risque : l’homme peut avoir une maladie sans le savoir, et la femme peut l’attraper par cette pratique. Quand il fait cela, sa femme peut attraper une maladie. Et ça, c’est interdit, franchement, que ce soit pour la femme ou pour l’homme, car nous devons prendre soin de notre santé. L’interlocutrice : Il y a même des avis qui disent que c’est… complètement interdit ? Oustadha : Oui, il y a un avis qui dit que c’est interdit, franchement. Après, il y a aussi la manière, c’est-à-dire comment il le fait. Par exemple, il l’attrape par les cheveux — ce n’est pas correct. Puis, il dit aussi qu’il éjacule dans sa bouche. Moi, j’ai dit que, selon un avis, c’est détestable, et j’en suis convaincue. Mais en ce qui concerne la pratique qu’il fait, c’est interdit, parce que la façon dont il agit, en attrapant sa femme par les cheveux, lui fait du mal. Notre religion interdit de faire du mal, que ce soit à la femme ou à d’autres personnes. Je parle ici de la méthode de cet homme : c’est interdit, franchement, parce que cela fait souffrir la femme. Ce n’est pas permis, c’est haram. L’interlocutrice : C’est un péché de faire du mal à la femme. Oustadha : Oui, exactement. Pour bien comprendre, je répète : j’ai parlé de la méthode de cet homme, et j’ai dit que c’est interdit. L’interlocutrice : Pourquoi c’est interdit ? Oustadha : Parce que la femme peut attraper une maladie, franchement. L’interlocutrice : Et le sperme, c’est ça ? Oustadha : Oui, le sperme. Elle boit le sperme. C’est pour cela que je dis que, par rapport à la situation de cette femme, c’est interdit. L’interlocutrice : Oui, bien sûr, c’est clair, ma question. Oustadha : Je vais faire un petit résumé : Sur le plan religieux, c’est détestable. Mais par rapport à la manière dont cet homme agit avec sa femme, c’est interdit, franchement, car il y a beaucoup de méfaits pour la femme. Elle attrape une maladie, elle est torturée. Ce qu’il fait est vraiment tortueux, franchement. Torturée. Elle n’est pas à l’aise, ce n’est pas un désir. En plus, elle voit que dans le sperme, il peut y avoir de graves maladies liées à cela. L’interlocutrice : Ça veut dire qu’elle peut refuser cette pratique à son mari ? Oustadha : Oui, parce qu’elle ne portera aucun péché. L’interlocutrice : Par rapport à la méthode ? Oustadha : Oui, par rapport à la méthode, bien évidemment. Elle peut lui dire : « On fait ce que tu veux, mais ça, non. Je refuse. » L’interlocutrice : Oui, elle n’aura pas de péché par rapport à ça. Oustadha : Oui, elle n’a pas de péché. J’ai bien compris la question et la réponse. Qu’Allah facilite à notre sœur.

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L’imagination de l’époux pendant le rapport intime

Question : Assalamu alaikum. À chaque rapport, mon mari me pousse à m’imaginer faire le rapport avec d’autres hommes. En disant même, par exemple, tu imagines que c’est un tel qui te touche. Est-ce que cela est permis ? Réponse  Oustadha : Franchement, c’est une question incroyable. Généralement, la relation sexuelle est entre une femme et son mari, c’est-à-dire c’est sa femme et son mari. Mais quand l’homme oblige sa femme à imaginer un autre homme, ce n’est pas normal, franchement. Franchement, ce n’est pas normal. Est-ce que ce mari n’est pas jaloux ? C’est ta femme, il faut avoir de la jalousie pour sa femme. Quand on dit à sa femme d’imaginer un autre homme, c’est comme si elle faisait une relation avec un autre. C’est-à-dire que tu lui donnes la permission d’avoir une relation avec un autre. Ce n’est pas permis. Tu auras des péchés. Je ne blâme pas. Il pousse sa femme à faire ça. Elle, elle n’a pas de péché [si elle refuse]. Mais lui… L’interlocutrice : Si elle refuse, elle n’a pas de péché. Mais si elle ne refuse pas, ils sont pareils ? Oustadha : Ils ont des péchés tous les deux. Franchement, c’est une question très bizarre. C’est la première fois que je… L’interlocutrice : Moi, en lisant la question, je me suis demandé si l’homme n’aurait pas des waswas homosexuels. J’en parlais avec mon mari, qui est un homme, bien sûr, les choses sont anonymes, c’est pour ça que je lui ai demandé. Mais qu’un homme imagine d’autres femmes, je me dis, c’est un homme, peut-être, il a des waswas à cause des belles femmes qu’on voit à la télé ou quoi, c’est déjà quelque chose. Mais qu’il imagine d’autres hommes, est-ce qu’il n’y a pas un waswas d’homosexualité dans ce sens ? Oustadha : Ce n’est pas normal, franchement. Demander à la femme d’imaginer un autre homme dans ses rapports, ce n’est pas normal. Je conseille à cet homme de faire une tawbah, de retourner vers Allah Azza wa Jall, qu’il ait de la jalousie. Il faut être jaloux pour sa femme. Comment peut-elle imaginer un autre homme dans ses relations, qui sont très précisément entre la femme et l’homme ? Il faut retourner vers Allah Azza wa Jall. Il ne faut pas obliger sa femme à faire cette imagination. S’il l’oblige, qu’il craigne Allah `Azza wa Jall, car il portera le péché. La femme, quant à elle, n’aura pas de péché si elle est contrainte de faire cela. Qu’Allah le guide… L’interlocutrice : Elle est obligée de refuser ? Oustadha : Oui. L’interlocutrice : D’accord. S’il lui dit : « Imagine », elle lui répond : « Non ». Et s’il n’est pas content ? Oustadha : Oui, c’est ça. Mais parfois, en plein rapport, il peut être difficile pour elle de dire non, car il risque de s’énerver ou de mal réagir. Dans ce cas, elle doit, après coup, lui dire clairement : « Je ne veux pas de cela. Je ne suis pas d’accord. » Qu’Allah facilite à la sœur.

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L’époux qui ne veut pas de rapports intimes

Question :Comment se comporter et ne pas se sentir frustré quand son époux ne veut pas avoir de rapport malgré la demande, le parfum, la bonne hygiène et la présentation ? On a déjà fait Ruqya et plusieurs causes, rien n’a abouti. Donc là, c’est le mari qui ne veut pas avoir de rapport avec sa femme. Réponse  Oustadha : Je vais reposer une première question. Est-ce que le problème est lié à une maladie ? Avez-vous vu un médecin ? Êtes-vous malade ou est-ce ton mari qui est malade ? On ne sait pas. L’interlocutrice : Elle dit qu’il y a plusieurs causes possibles, mais elle ne les précise pas. C’est une question médicale. Oustadha : Si c’est médical, il faut voir un médecin. L’interlocutrice : Elle a répondu en privé. Elle a dit : « Il est stérile, mais n’a pas de problème d’impuissance. » C’est-à-dire qu’il peut avoir des relations. Elle a dit : « Je fais Al-Baqara, mais lui, pas du tout. Je fais tout toute seule. C’est lui qui a le mal. » Oustadha : Dans ce cas, je vais te dire de faire la Ruqya sur de l’eau. Ton mari doit boire cette eau. Tu peux le faire en cachette s’il ne veut pas que tu lui dises que c’est pour la Ruqya. Tu peux aussi faire la Ruqya dans ta chambre. Toi-même, tu vas faire un ghusl (une grande ablution) avec du sidr, qui est une plante verte. Les savants ont dit qu’il est bon pour le sihr. C’est-à-dire que tu peux faire un ghusl avec de l’eau sur laquelle tu as récité la Ruqya. Continue toujours à lire la sourate Al-Baqara tous les trois jours. Invoque Allah Azza wa Jalla, car la relation avec ton mari est très importante. Franchement, le mal qui touche les relations intimes est très sérieux. L’interlocutrice : Est-ce que le fait qu’il sache qu’il est stérile ne le bloque pas psychologiquement ? Des fois, les hommes ne s’expriment pas trop sur leurs sentiments. Oustadha : C’est possible que ce soit psychologique, mais cela ne représente que 2 % des cas. Franchement, la plupart du temps, c’est peut-être du sihr. Même s’il est stérile, il peut avoir des relations avec sa femme. C’est pour ça que je conseille à cette sœur, qu’Allah lui facilite, d’invoquer beaucoup Allah et de lire la sourate Al-Baqara avec conviction. En Incha’Allah, son mari changera, et ils auront une belle vie intime. L’interlocutrice : Du coup, l’homme qui refuse le rapport à sa femme, ce n’est pas la même chose que la femme qui refuse ? Si une femme a des besoins aussi, c’est possible, des fois même plus que les hommes. Quel est le jugement ? L’homme ne commet-il pas un péché ? Oustadha : S’il en a la capacité et qu’il refuse, il commet un péché. C’est un droit pour la femme. Je ne parle pas du cas où il y a une maladie. La femme a aussi son désir. L’interlocutrice : Oui, bien sûr. Des fois, plus que l’homme. Oustadha : Oui, bien sûr. Certaines femmes ont plus de désir que les hommes. Donc, si l’homme ne satisfait pas le désir de sa femme sans raison valable, il commet un péché, tout comme la femme. Qu’Allah facilite à tout le monde.

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L’acceptation de la polygamie par la première épouse

Question : J’espère que vous allez bien. Mon mari va prendre une seconde épouse et je sens que mes envies intimes et mes sentiments envers lui ont changé. Je fais beaucoup de douas. Nous avons bientôt cinq enfants et sommes mariés depuis 17 ans. Comment faire pour ne pas ressentir ce dégoût ? J’ai le sentiment de rester pour les enfants car je me détache de lui pour me protéger de la douleur que cette situation de partage m’inflige. Je ne sais pas si… Je ne sais pas si c’est vraiment lié avec le thème, mais bon. Elle dit qu’elle a des sentiments, qu’elle n’a pas son mari. Elle n’a plus de désir pour lui. Réponse  Oustadha : Elle a dit que ça a changé. Ça a changé. Ce n’est pas à dire qu’elle n’a pas le désir. Ce n’est pas comme avant. L’interlocutrice : Oui, à cause de… Parce qu’il va prendre… Oustadha : Mais dans tous les cas, ma sœur, un conseil : c’est ton mari. Tu es obligée de l’obéir dans ses besoins. Il faut répondre à ses besoins, même s’il y a une deuxième épouse. Tu dois lui donner son droit. Et tu fais la niyya. Tu obéis à Allah. Je dis, l’obéissance du mari, généralement, c’est que tu obéis à Allah. Première des choses, il faut faire la niyya que tu obéis à Allah Azza wa Jalla. Allah Azza wa Jalla t’a ordonné d’obéir à ton mari. Même si tu ne veux pas maintenant, si tu as un peu changé, fais-le pour Allah Azza wa Jalla. C’est pour Allah Azza wa Jalla, ce n’est pas pour tes enfants. C’est pour Allah Azza wa Jalla. Et la deuxième des choses, avoir un mari, Subhanallah, Alhamdulillah. C’est une bonne chose. Il y a des femmes qui n’ont pas de mari. Elles veulent se marier. Il ne faut pas dire que tu n’es pas bien. Non. Avoir un mari, déjà, c’est une bénédiction. Il faut toujours remercier Allah. C’est une bénédiction. L’interlocutrice : Il faut relativiser. Oustadha : Oui, relativiser. Je dis toujours que c’est du Shaytan. Il va te dire de divorcer, qu’il ne t’aime pas. Non, ce n’est pas vrai. Le Nabi avait neuf femmes. Il aimait chacune de ses femmes. Le fait qu’il ait une deuxième ou une troisième épouse, oui, ce n’est pas facile, mais cela ne signifie pas automatiquement que ton mari ne t’aime pas. Subhanallah. Aïcha, qu’Allah l’agrée, était beaucoup aimée par le Nabi sallallahu alayhi wa sallam. Mais il avait quand même une troisième, quatrième femme. Est-ce que cela veut dire que le Nabi sallallahu alayhi wa sallam n’aimait pas Aïcha ? Non, il l’aimait beaucoup. Elle faisait partie des premières femmes qu’il aimait beaucoup. Il faut toujours se débarrasser des murmures de Shaytan. Fais toujours les choses pour Allah, et tu seras récompensée, ma sœur. La troisième chose à savoir, c’est que le mariage est une protection contre le péché. C’est une grande bénédiction. La première chose que tu dois avoir, c’est une niyya (intention) claire : tu te maries pour adorer Allah Azza wa Jalla, pour Lui obéir, et pour obéir au Prophète (Nabi). Le mariage est une protection pour toi-même, pour ne pas tomber dans les péchés. Qu’Allah te facilite, te guide et te bénisse. Incha’Allah, par la permission d’Allah, tu seras dans un bon état. Qu’Allah te facilite.

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Le Ghusl et l’écoulement de sperme ultérieur

Question : Assalamu Alaykoum wa Rahmatou Allah ustada, je voudrais savoir si après avoir fait le ghusl et qu’il y a du sperme qui sort, qu’est-ce qu’il faut faire ?  Baraka Allahu fiki Réponse : Dans cette situation, les savants ont dit que tu ne refais pas le ghusl sauf s’il y a un autre désir ou une autre relation entre l’homme et la femme. Dans ce cas-là, il faut le refaire. Mais si c’est uniquement du sperme qui sort sans autre cause, tu ne refais pas, c’est ce qu’ont dit les savants.

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Le conflit familial et mariage sans l’accord du père

Question : As salam aleykunna Wa rahmatouLlahi Wa Baarakatûhû jazzak Allahu khayran pour le temps que vous nous consacrer à nos questions. Afwan pour la longueur c’est pour comprendre mon cas bi idhniLlah. Mon père refuse que je marie avec un homme car il n’est pas de la même origine, il ne voulait rien savoir ni même recevoir le frère, il est catégorique il préfère pour l’honneur de la famille que je me marie avec un homme de la même origine et dans la famille plus précisément. J’avais déjà accepté son souhait dans mon premier mariage avec un cousin il ne suivait pas la salafiya, cela fut un échec j’en ai souffert Al HamdouliLlah 3ala kouli hal Qadar Allah Wa ma chafa3al Après mon divorce, j’ai patienté presque 4 ans afin que mon père accepte mon choix de me marier avec un frère du minhaj ce fût en vain, malheureusement il ne change pas d’avis, d’ailleurs il m’a dit qu’il ne changera jamais d’avis soit c’est quelqu’un de la famille ou que je reste comme ça, j’ai fini par me marier sans son accord. J’ai fait appel à mes oncles qui m’ont tous tourné le dos et ont refusé également d’être mon tuteur. Et mon père aujourd’hui refuse que j’entre chez lui, ma mère ne me parlait pas non plus les premiers mois par peur de mon père (très colérique/dure/coutumier) mais Al HamdouliLlah maintenant ma mère me permet de les visiter mais en cachette uniquement lorsqu’il n’est pas là. La dernière fois qu’il m’a vue cela s’est très mal passé et m’a interdit de venir à nouveau qu’il ne me pardonne pas de « contaminer mes frères et ses sœurs » par Allah je n’ai pour objectif que de les aider, les aiguiller sur le minhaj l’apprentissage de la science… par la grâce d Allah surtout que 3 d’entre eux sont adolescents. Mon père refuse que j’offre quoi que ce soit à mes frères et sœurs comme cadeaux ou même les invite à manger chez moi, il m’a dit qu’il ne pardonne pas si je le fais dans son dos, même un verre d’eau… Je voulais savoir est-ce que je suis fautive de cette coupure ? Il interdit tout le monde d’avoir contact avec moi mais Al HamdouliLlah avec mes frères et sœurs nous gardons contact en cachette. Puis-je continuer à donner des choses à mes sœurs des jilbabs, vêtements, nourriture ? Réponse : Dans le cas de cette sœur, qu’Allah lui facilite. Dans un premier temps, pour le mariage, il faut avoir un tuteur. Elle dit que ses oncles ont refusé (passage inaudible). Elle s’est mariée avec un tuteur autre que son père ou ses oncles.      Très bien, alors deuxième chose. Ce que tu as fait est juste. Ton père, qu’Allah le guide, est fautif, il ne doit pas t’empêcher de te marier avec un homme qui est sur le minhaj salafi. Mais al hamdulillah tu es mariée et comme je viens de le dire, tu n’es pas fautive, c’est ton père.     Malgré cela, tu dois toujours avoir un bon comportement avec les parents, les appeler, leur faire des cadeaux, même si eux ne t’appellent pas, toi tu les appelles. Al hamdulillah ta mère accepte de te voir, c’est une ni’ma. Tu dois faire ton maximum pour avoir le meilleur des comportements avec ton père, avec tes frères. Tu as dit que tu donnais de la nourriture, des vêtements, c’est très bien ma sha Allah, ils peuvent être une cause de l’ouverture d’une porte vers ton père et qu’il te permette de revenir à la une prochaine fois in sha Allah. Dans tout ce que tu as dit ma sœur, tu es juste, continue sur ce chemin, qu’Allah te facilite et guide ton père in sha Allah afin d’avoir une bonne entente au sein de ta famille. Malgré l’interdiction du père de donner des choses à ses frères et sœurs, elle en donne quand même, est-ce qu’elle prend des péchés en faisant ça ?       Non, c’est pour lui que c’est haram, c’est un péché. En faisant ça, elle maintient le lien. La méthode de la sœur est très bien, donner des choses alors que son père lui interdit, c’est lui qui prend des péchés, elle c’est l’inverse, elle est récompensée par Allah azawajel car en plus ce bon comportement est une porte pour leur faire aimer le minhaj salafi. Qu’Allah facilite la sœur et guide son père. Amîn!

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