L’épilation définitive et la vision de l’Awra entre femmes

Question :Je suis très brune et blanche de peau. Je suis asthmatique et j’ai le SOPK, qui est un trouble hormonal qui cause dans mon cas une pilosité excessive. Cela me bloque pour passer le cap du mariage, car toutes les méthodes d’épilation ont de gros inconvénients qui font que ma peau n’est jamais nette. De plus, j’ai du mal à retirer les poils de certaines zones qui me sont difficilement accessibles. Je voudrais faire des séances d’épilation définitive au niveau des aisselles, demi-jambes et de toute ma zone intime. Ceci uniquement pour être à l’aise dans le mariage et plaire à mon futur époux, incha’Allah. Cela implique qu’une femme verra ma Awra. Est-ce permis ? Barakallahu fiki ustadha. Réponse :  Oustadha : Je ne sais pas si la sœur pourrait nous donner plus de détails, ce serait mieux. Normalement, il n’est pas permis de montrer ses parties intimes, ni entre femmes ni entre hommes. On ne peut pas voir les parties intimes d’une femme, même entre femmes, sans nécessité. Pour l’épilation, elle est permise. Mais ce qui n’est pas permis, c’est de montrer son awra (partie intime). On peut montrer ses parties intimes dans des cas particuliers, quand il y a une nécessité. Par exemple, si j’ai besoin de soins pour une maladie, c’est une nécessité et il est permis de montrer mes parties intimes à un médecin. Mais pour l’épilation, elle est permise, c’est l’action de montrer ses parties intimes qui n’est pas permise dans notre religion. Si la sœur donne plus de détails, on verra si cela constitue une nécessité. S’il n’y a pas de nécessité, ce n’est pas permis. L’interlocutrice : Il y a une sœur qui demande si l’épilation définitive au laser est permise ? Oustadha : Je crois que c’est permis, à condition que cela ne cause aucun mal à notre corps. L’épilation au laser peut être dangereuse et entraîner un risque de cancer, par exemple. C’est pour ça que les savants disent toujours qu’il ne faut pas faire quelque chose qui causerait du mal à notre corps. Je vais donner un autre exemple : la pilule. Pendant le mois de Ramadan, il est permis de prendre la pilule. L’interlocutrice : Et est-ce qu’il n’y a pas de mal ? Oustadha : S’il n’y a pas de mal, tu peux la prendre. Il faut se renseigner sur la méthode. Mais avec le laser, je crois qu’il peut y avoir des dégâts. Il y a un risque pour le corps. C’est pour cela que le cas du SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) ne rentre pas dans la nécessité. Le problème, c’est que les poils sont un effet secondaire de la maladie, mais ce n’est pas la maladie en soi. Ce sont les hormones. Enlever les poils ne va pas la guérir du SOPK. L’interlocutrice : Je suis déjà malade. Oui, voilà. Hormonale. Pardon, je suis malade, hormonale. Oustadha : Mais on a dit que l’épilation est permise. L’interlocutrice : Mais est-ce qu’il est permis qu’une femme voie mes parties intimes ? Oustadha : Non, on a dit que ce n’est pas permis tant que ce n’est pas une nécessité. L’interlocutrice : Est-ce qu’on peut rappeler ce qu’est l’awra entre femmes ? Oustadha : Oui, l’awra, oui. Jusque là, on a dit… L’interlocutrice : Je ne sais pas ce que vous dites. C’est l’épaule ? Oustadha : L’‘awra correspond à la partie du corps qui doit être couverte même devant d’autres femmes. Pour les bras, c’est à partir du haut du bras, en dessous de l’épaule — comme la manche d’un t-shirt. Interlocutrice : Ah, donc c’est comme un t-shirt ? Oustadha : Oui, exactement. Dans certaines cultures, on portait un accessoire appelé dumlut, comme un bracelet, qui s’arrêtait au milieu du bras. Mais la partie au-dessus de cette limite, comme un débardeur, ne doit pas être découverte. Interlocutrice : D’accord, je comprends. Et pour les jambes ? Oustadha : C’est similaire : on couvre jusqu’au genou au minimum. Comme on ne porterait pas de mini-jupe qui découvre les genoux C’est permis. On peut montrer à partir d’en dessous du genou. L’interlocutrice : Oui, en dessous. Oustadha : Donc, par exemple, un tee-shirt qui arrive en dessous du genou, c’est autorisé. Il y a cependant deux avis à ce sujet, même entre femmes de la même famille. L’un des avis — minoritaire — considère que la ‘awra de la femme devant d’autres femmes est comme celle de l’homme : c’est-à-dire de la poitrine jusqu’au genou. Mais ce n’est pas l’avis que je suis. L’interlocutrice : Oui, c’est un avis minoritaire. Oustadha : Exactement. L’avis que je privilégie, c’est qu’il faut couvrir au moins du cou jusqu’en dessous du genou. Et il faut aussi veiller à cacher ses formes, même devant les maharim (hommes de la famille devant lesquels on peut normalement découvrir une partie). L’interlocutrice : Devant les maharim, oui. Oustadha : Oui, et c’est pareil devant les femmes non musulmanes : on doit rester pudique. Ce n’est pas parce qu’un vêtement descend jusqu’aux genoux qu’on peut le porter moulant. L’interlocutrice : Non, ce n’est pas moulant. Il faut que ce soit un peu large. Oustadha : Oui, même devant les maharim, que ce soit devant nos parents ou nos cousins, il ne faut pas porter des robes ou des t-shirts ajustés ou moulants. Ce type de vêtements est permis uniquement entre le mari et l’épouse, mais pas devant les autres. L’interlocutrice : Une question — je sais que vous y avez déjà répondu, mais j’ai oublié : à partir de quel âge doit-on vraiment faire attention à la ‘awra devant nos propres enfants ? Oustadha : En général, dès 7 ou 8 ans, quand l’enfant commence à bien comprendre. C’est un âge où il perçoit beaucoup de choses. L’interlocutrice : Et par rapport à la femme… Par exemple, si demain je vais à la piscine avec mes enfants — une piscine privée bien sûr — je ne peux pas me mettre en maillot de

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L’association dans l’achat d’un bien immobilier et le droit de retrait

Question : J’ai acheté un appartement en Algérie par facilité. Je n’arrivais plus à payer les mensualités et ma sœur s’est proposée de s’associer avec moi et de régler l’autre moitié. Quelques mois plus tard, mon conjoint lui a proposé de lui rendre son argent pour que l’appartement soit à nous, dans le but d’y vivre avec mes enfants. Mais ma sœur a refusé son offre, prétextant une éventuelle plus-value, étant donné que je ne compte pas vendre cet appartement. Puis-je lui rendre la somme qu’elle a versée ? Suis-je dans mon droit vis-à-vis d’Allah Azza wa Jal ? Ou est-ce une injustice ? Cet appartement n’était pas terminé et les papiers sont à mon nom. Je voudrais savoir quelle est la solution la plus adéquate à cette situation, car je compte y vivre avec mes enfants et elle, elle y voit un investissement. Réponse :  L’interlocutrice (précision) : La femme a acheté l’appartement. Elle est la première personne à l’avoir acheté, seule, au début. Oustadha : La première personne ? L’interlocutrice : Oui, la première personne. Mais à un moment donné, elle n’avait plus d’argent. Alors sa sœur lui a dit : « Si tu veux, on achète l’appartement toutes les deux. » Oustadha : Elle n’a pas dit qu’elle lui prêtait de l’argent. L’interlocutrice : Non, elle n’a pas dit qu’elle lui prêtait. C’est une association. C’est presque… Normalement, c’est moitié-moitié. Je ne sais pas comment elles se sont arrangées. Mais du coup, maintenant, le mari de la sœur, de la première personne, il dit : « Moi, je rends l’argent à ta sœur. Comme ça, l’appartement, il est à nous. Il n’est plus à ta sœur. » Et la sœur, elle ne veut pas. Parce qu’elle était associée. Voilà. Oustadha : Elle était associée. L’interlocutrice : Les papiers étaient au nom de la première sœur. Oustadha : Oui, les papiers. Parce qu’ici, en Algérie, c’est compliqué de mettre plusieurs noms sur les papiers. Donc, au niveau des papiers, c’est sa maison. Mais elles ont fait un contrat entre elles. Ce n’est pas un contrat papier, mais un accord. Elle a accepté cela aussi. Cet accord est valide devant Allah Azza wa Jall, même s’il n’y a pas de papier. S’il y a un contrat où elles sont associées, elle a le droit d’habiter dans cette maison. Sauf si elle te dit : « Ça y est, je laisse tomber, tu me rends mon argent.«  L’interlocutrice : Oui, mais elle ne veut pas. Oustadha : Elle a le droit de rester dans cette maison. C’est parce qu’on ne lui a pas prêté l’argent. Si c’était un prêt, on aurait dit : « Je te rends l’argent », et elle serait obligée de partir. Mais elle est associée, donc il y a un contrat entre elles. C’est juste que la première… elle ne lui demande pas de partir gentiment. Elle lui rembourse l’argent pour qu’elle sorte de la maison, car elles n’ont pas le même but. La première veut y vivre. L’interlocutrice : Peut-être qu’elle y habite déjà. En tout cas, la première sœur veut s’installer dedans avec son mari et ses enfants, alors que la deuxième dit que c’est un investissement. Elle ne veut pas y vivre. C’est pour ça qu’elle pense peut-être qu’elle va gagner plus d’argent que la partie qu’elle a mise. C’est vrai, en Algérie, c’est comme ça. Au début, on achète 40 000 et on peut revendre 60 000. Peut-être qu’elle refuse pour cette raison. Oustadha : Dans ce cas, l’associée ne peut pas être remboursée si la sœur ne le veut pas. Il faut que la sœur accepte. C’est son droit. Pour l’une, c’est un appartement pour y vivre. Pour l’autre, c’est un investissement. L’interlocutrice : Oui, oui. Oustadha : C’est un peu comme vendre sa partie. L’interlocutrice : Oui, oui, oui.Oustadha : Il faudrait que le mari donne peut-être plus d’argent, ce serait de l’injustice envers la deuxième sœur. C’est son droit, ma chère. On ne peut pas dire autre chose. Il y a un droit pour elle dans cette maison. Il y a un droit dans cette maison, ma sœur.

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Dire : « Je jure par le Seigneur du Moushaf » est-il permis?

📖 Rappel religieux : مَا حُكمُ قَوْلِ القَائِلِ: « وَرَبِّ المُصحَفِ »؟ لَا، لَا يُقَالُ هَذَا، لِأَنَّهُ مَعنَاهُ أَنَّ المُصْحَفَ مَخلُوقٌ، وَأَنَّ لَهُ رَبًّا، وَهُوَ كَلَامُ اللهِ، هُوَ مِنْ كَلَامِ اللهِ، وَالصِّفَةُ مِنْ صِفَاتِ اللهِ. Traduction française fidèle : Quel est le jugement concernant le fait de dire : « [Je jure] par le Seigneur du Moushaf » ? [Réponse :] Non, il ne faut pas dire cela, car cela signifierait que le Moushaf est une créature et qu’il aurait un Seigneur. Or, le Coran est la parole d’Allah, et la parole d’Allah fait partie de Ses attributs. Résumé IA des points à retenir : 📚 Auteur de la fatwa et lien de la vidéo : Auteur de la fatawa : Cheikh Salih Al Fawzân حفظه الله  Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/3308

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Jugement des pertes blanches (Al-Ifrazat al-mahbaliya)

Question principale : Lors du dernier jour de mes règles, lorsque je dois vérifier si ma pureté est arrivée, j’ai le problème au bout d’un moment de ne pas réussir à comprendre à quel type d’écoulement j’ai affaire, donc si je suis devenue pure ou non. Au bout d’un moment, arrive un liquide qui est blanc à vue d’œil, mais c’est un liquide qui n’est pas exactement comme mes pertes blanches du quotidien. Il est beaucoup plus fluide et légèrement plus teinté que mes pertes blanches habituelles. Je sais qu’au fil des heures, ce liquide va avoir le même aspect que mes pertes du quotidien, c’est-à-dire plus épais et plus clair. Est-ce que ce premier liquide que je vois indique que je suis devenue pure vu qu’il est quand même blanc ? Ou est-ce que je dois attendre que mon liquide soit exactement comme mes pertes blanches habituelles du quotidien ? Je rajoute que vu que ce liquide est un tout petit peu plus foncé que mes pertes habituelles, je me dis que c’est peut-être le liquide jaune El Safra dont on parle dans les livres de fiqh. Mais je ne suis pas sûre de connaître ce liquide jaune. Pouvez-vous expliquer quelles sont les caractéristiques et est-ce que toutes les femmes l’ont ? Réponse détaillée : Votre question porte sur la détermination de la fin de la période des règles (menstrues) et la signification des différents types de sécrétions que vous observez, en particulier la distinction entre le signe de pureté (le « fil blanc ») et d’autres écoulements comme le « jaune » (As-Safra’). Concernant le « fil blanc » (Al-Qassatul Bayda’), il est considéré comme le signe de la fin des règles et donc de la pureté rituelle. L’explication donnée indique que si vous avez un cycle régulier, le premier écoulement blanc que vous observez lors du dernier jour habituel de vos règles est ce « fil blanc ». Il n’est pas nécessairement identique à vos pertes blanches habituelles en termes de consistance ou de teinte exacte. L’important est qu’il soit clairement blanc et qu’il marque la fin du saignement. Il est conseillé de ne pas se laisser submerger par des doutes excessifs (waswasa) concernant la nature exacte de cet écoulement. Le premier signe de blanc à la fin de la période attendue des règles est généralement suffisant pour considérer la fin des menstrues. En ce qui concerne le « liquide jaune » (As-Safra’), il s’agit d’un écoulement de couleur jaune. Selon les enseignements, la présence de cet écoulement après la fin du saignement rouge n’est pas considérée comme un signe de pureté. Au contraire, il indique que la période des règles n’est pas encore complètement terminée. La couleur jaune est la caractéristique principale de ce liquide. De même, le « liquide marron » (Al-Koudra) est également considéré comme faisant partie de la période des règles et n’est pas un signe de pureté. Il est important de noter que toutes les femmes n’expérimentent pas nécessairement les mêmes types de sécrétions à la fin de leurs règles. Certaines peuvent observer clairement le « fil blanc », tandis que d’autres peuvent simplement constater une sécheresse vaginale après la période habituelle de leurs règles. La sécheresse est également considérée comme un signe de pureté pour celles qui n’observent pas le « fil blanc ». L’apparition de pertes jaunes en dehors de la période des règles est généralement considérée comme anormale et pourrait indiquer un problème de santé. La discussion ici se concentre spécifiquement sur les écoulements observés à la fin du cycle menstruel. En résumé pour votre situation : Si le premier liquide que vous voyez à la fin de vos règles est blanc, même s’il est plus fluide et légèrement teinté que vos pertes habituelles, il peut être considéré comme le signe de pureté. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’attendre qu’il soit exactement comme vos pertes blanches habituelles. Cependant, si vous observez un écoulement jaune (« As-Safra’ »), cela indiquerait que vous n’êtes pas encore pure. Référence importante : Il est mentionné un livre PDF gratuit très utile de Cheikh Al-Outhaïmine intitulé « 50 questions et réponses sur les monstres ». Ce livre est recommandé pour obtenir des informations plus détaillées et répondre à de nombreuses questions concernant les menstrues. Il est disponible en français en effectuant une recherche en ligne.

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Les menstrues et les pertes jaunes chez la jeune fille

Question : Assalamu alaikum. Ma fille a ses menstrues depuis l’âge de 11 ans. Sa période où s’écoule le sang est d’environ 8-9 jours. Et pendant 2-3 jours, quand elle introduit le coton pour vérifier, le coton en ressort très jaune. Donc, durant cette période, elle ne prie pas car elle considère qu’elle n’est pas pure. Pouvez-vous m’indiquer si elle est manquante au niveau des prières et si la période à laquelle le coton ne ressort pas blanc est-elle encore dans ses menstrues ? C’est un petit peu… Elle dit que sa fille, c’est monstrueux entre 8 et 9 jours. Mais c’est souvent normal chez les nouvelles… Les premières règles sont souvent plus longues que les adultes. Mais elle dit que le troisième jour ou le deuxième jour, elle rentre en content. Alors, attends… Je pense que vers les deux, trois derniers jours, c’est là où elle met le coton et que c’est jaune. Sa question, ça veut dire, pardon, est-ce que quand elle voit le jaune, est-ce qu’elle fait la salat ou non ? Réponse  Oustadha : Voilà. Quand elle voit le jaune, c’est ce qu’on appelle la soufra. Lorsqu’elle voit ce jaune, elle doit patienter jusqu’à voir si elle trouve le fil blanc ou la sécheresse, comme on dit. C’est-à-dire que quand elle voit cette soufra, elle ne fait pas la salat. Elle attend, elle patiente jusqu’au dernier jour. Si elle ne voit rien du tout, soit le fil blanc, soit la sécheresse, alors elle fait la salat. Comme la période peut durer de 8 à 9 jours, elle patiente jusqu’au 9e jour. Si elle ne trouve rien du tout, soit elle est pure par le fil blanc, alors elle fait un ghusl, soit sa pureté se manifeste par la sécheresse, elle fait son ghusl aussi. Si elle ne trouve ni la soufra (le jaune), ni la koudra (la pâte marron), ni rien du tout, alors elle est pure. Elle fait son ghusl Interlocutrice : D’accord

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Les liquides vaginaux : Différence entre le désir et les pertes blanches

Question : Assalamu alaikum, je voudrais savoir comment est le liquide qui sort de la femme après l’érection ? Et si, les préliminaires, il faut faire le ghusl ? Et si, après les préliminaires, il faut faire le ghusl ? Réponse :   Oustadha : Il y a un désir. Après les préliminaires, tu peux trouver un liquide. La différence entre le liquide de l’homme et celui de la femme, c’est que le liquide de la femme s’appelle le sperme, il est jaune. Le sperme de l’homme, lui, est blanc. Si elle ressent ce désir et voit ce liquide, elle doit faire un ghusl (grandes ablutions). Interlocutrice : Et si elle a du désir mais ne voit pas ce liquide ? Oustadha : Si elle a du désir mais qu’elle ne voit rien du tout, elle n’a pas besoin de faire le ghusl. C’est seulement si elle voit ce liquide jaune. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Oui, c’est le grand ghusl. Parce que parfois, le liquide ne sort pas immédiatement. Si elle ne le voit pas, elle ne fait pas les grandes ablutions. Interlocutrice : Donc, il faut impérativement voir ce liquide pour faire le ghusl ? Oustadha : Exactement. J’insiste : si elle a du désir et voit ce liquide — jaune chez la femme, blanc chez l’homme — elle doit faire le ghusl. Interlocutrice : Très clair, merci. Interlocutrice (autre question) : Une sœur demande comment faire la différence entre les pertes blanches et ce liquide du désir ? Les pertes blanches sont-elles plutôt blanches ? Oui. Et le liquide ? Oustadha : Les pertes blanches, elles ne sont pas liées à un désir. Elles coulent sans désir. Interlocutrice : Mais comment fait-on la différence ? Oustadha : Je veux dire, si tu ressens un désir, ce n’est pas des pertes blanches. C’est un liquide pour lequel tu dois faire le ghusl, les grandes ablutions. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : La règle, c’est d’avoir le plaisir, le désir. Si tu as ce désir et que tu trouves un liquide, tu dois faire les grandes ablutions. Parce que les pertes blanches, elles ne sont pas accompagnées de désir. Parfois, par exemple, je suis malade, et j’ai des pertes blanches. Ce n’est pas le cas de toutes les femmes, mais si elle fait un câlin — pas un rapport sexuel — juste des caresses avec son mari, et qu’elle sent qu’il sort quelque chose après ce câlin, alors… Interlocutrice : C’est possible que ce soit des pertes blanches pendant un câlin ? Oustadha : Non, généralement après un câlin, si tu trouves un liquide, c’est qu’il y a eu un désir. C’est ce liquide qui coule après le désir. Interlocutrice : D’accord, oui, c’est la situation. Oustadha : Oui, c’est ça la différence. Généralement, les pertes blanches ne sont pas liées à un désir. C’est ça qui permet de différencier entre les pertes blanches et le liquide de la femme.  Il y a une différence. Le liquide du désir, quand il coule, tu le sens. Parce qu’il sort, ce n’est pas pareil que les pertes blanches. Les pertes, tu ne les sens pas vraiment. Si tu sens qu’il y a quelque chose qui coule après le désir, ça, c’est ce liquide. Interlocutrice : Est-ce qu’il y a une différence entre ce liquide qui sort et l’humidité que la femme peut ressentir au moment du rapport, pendant les préliminaires ou avant le rapport ? Parce que la femme peut ressentir une humidité. Est-ce que cette humidité est considérée comme une sécrétion de désir ou pas ? Oustadha : C’est un désir, mais elle n’a pas encore ce liquide. Pour faire les grandes ablutions, il faut que ce liquide sorte. Ce n’est pas forcément cette humidité transparente qui compte. Par exemple, quand une femme dort et qu’elle rêve d’avoir une relation avec un homme, les grands savants ont dit que si elle trouve quelque chose dans ses sous-vêtements, elle doit faire les ablutions. Interlocutrice : D’accord, même si elle a seulement rêvé, elle doit faire les ablutions ? Oustadha : Oui, bien sûr. Interlocutrice : Mais si elle a rêvé et qu’elle n’a rien trouvé ? Oustadha : Oui, dans ce cas, elle ne sait pas. La règle, c’est que si tu ressens le désir et qu’il y a un liquide qui coule, alors tu dois faire les ablutions. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Ce n’est pas compliqué. Les pertes blanches, elles sortent sans désir, franchement. Interlocutrice : Oui, oui, d’accord. Oustadha : Mais le liquide du désir, tu le sens. Interlocutrice : D’accord. Mais comment reconnaître ce liquide ? Moi, ça me perturbe un peu. Oustadha : C’est collant. Interlocutrice : Collant ? Oustadha : Oui, collant. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Très collant. Interlocutrice : Mais il est forcément jaune ? Oustadha : Le liquide chez la femme, oui, il est jaune. C’est ce qu’on appelle le sperme féminin. Interlocutrice : Non, mais le sperme n’est-il pas blanc ? Oustadha : Pour l’homme, oui, il est blanc. Pour la femme, il est jaune. Interlocutrice : D’accord. Donc le sperme féminin est jaune, le sperme masculin est blanc. Oustadha : Exactement, on a bien précisé cela. Interlocutrice : Une sœur demande : mais dans certains rapports sexuels, aucun liquide ne coule. Oustadha : Un rapport sexuel, c’est une pénétration. Dans ce cas, il faut faire un ghusl, même si aucun liquide n’a coulé. Interlocutrice : Oui, donc un ghusl est obligatoire dans tous les cas. Oustadha : Oui, pour un rapport sexuel, c’est obligatoire. Par contre, dans les préliminaires, c’est différent… Interlocutrice : Tu trouves des liquides ? Pour les préliminaires, c’est si on trouve un liquide qu’on doit faire un ghusl ? Oustadha : Oui, c’est ça. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Mais pour le rapport sexuel, même si tu ne trouves pas de liquide, s’il y a eu pénétration, c’est-à-dire que les deux sexes sont unis, il faut faire un ghusl. Interlocutrice : Une sœur a posé une question

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Le vaginisme et remèdes prophétiques

Question : Je suis atteinte de vaginisme depuis un an. Mon mari patiente et ça devient compliqué. Y a-t-il des remèdes prophétiques à cette maladie ? Réponse : Oustadha : On a cherché, ma sœur, à propos du vaginisme. Ils disent généralement que c’est une maladie psychique, un trouble médical pour lequel on devrait prendre des médicaments. Mais jusqu’ici, les médecins n’ont pas trouvé de remède médicamenteux efficace. Interlocutrice : Un remède ? Oustadha : Oui, un remède. Parce que, généralement, c’est une maladie psychique. Ils ont donné plusieurs causes, mais parmi les solutions proposées, il y a des exercices appelés « Keygen« . Ce ne sont pas des exercices liés au corps, c’est plutôt un terme qu’il faut chercher. Interlocutrice : Ça veut dire quoi en français ? C’est écrit « Keygen ». C’est de l’arabe ? Oustadha : Je ne sais pas, peut-être c’est un terme introduit. Tu peux chercher sur Google. Il n’y a pas de remède prophétique précis pour cela, mais la Ruqya est le remède prophétique. Tu peux préparer de l’eau de Ruqya et te laver avec dans ta partie intime. Interlocutrice : Oui, les sœurs en parlent. Apparemment, la sœur qui a posé la question connaît ces exercices. Elle a dit qu’elle a suivi des programmes payants — elle a dépensé 3000 euros — mais ça n’a rien donné. Tous les exercices qu’elle a faits, comme les exercices de respiration pour se détendre ou ceux du périnée, sont censés aider. Oustadha : Le remède prophétique, c’est vraiment la Ruqya. Tu peux utiliser l’eau de Ruqya pour te laver les parties intimes. Tu peux aussi la boire avec l’intention de guérir ce problème. Parce que, généralement, c’est un cas d’origine psychique. Interlocutrice : C’est psychique, ou comme on disait avant le cours, ça peut aussi être dû à un sihr (sorcellerie). Oustadha : Ça peut être dû à un sihr, oui. Parce qu’elle a dit que ça dure depuis une année, peut-être que c’est à cause du sihr. Dans tous les cas, je te conseille le remède prophétique, c’est la Ruqya. Tu peux laver les parties intimes avec de l’eau de Ruqya, tu peux aussi boire cette eau avec l’intention de guérir, et surtout, tu invoques Allah. C’est la grande cause, je veux dire que tous les soins reposent sur le dou’a, le dou’a à Allah. Tu seras à l’aise, tu n’auras plus ce problème de vaginisme. Qu’Allah te guérisse et te facilite. Interlocutrice : Pour la sophrologie, il faut faire attention. Il me semble que certains mashaykh l’ont interdite. La sophrologie, c’est un peu… je ne sais pas si tu connais, c’est une méthode de relaxation, mais elle est un peu… Inch’Allah, je chercherai quelque chose à ce sujet. En tout cas, la Ruqya me semble être la meilleure option. Oustadha : Le meilleur remède, c’est vraiment la Ruqya, car c’est une guérison d’Allah. C’est ce qu’on appelle une médecine prophétique, franchement. Interlocutrice : Est-ce que le fait que ça dure depuis un an signifie qu’elle est mariée depuis un an ? Ou est-ce qu’elle a découvert ce problème un an après le mariage ? Elle peut nous répondre. Oustadha : Tu peux répondre aussi. Est-ce que ce problème existe depuis ton mariage ? Interlocutrice : Elle a dit que ça fait un an qu’elle est mariée, et qu’elle a découvert ce problème cette année. Oustadha : Peut-être que c’est la peur ou des causes psychiques. Même si c’est psychique, on dit que la Ruqya est la grande guérison. Que ce soit un blocage psychologique ou un sihr, la Ruqya reste la solution. Elle doit la faire, patienter, et continuer. Tu peux laver la partie intime avec de l’eau de Ruqya, la boire, te laver, tout ça. Des sœurs ont déjà guéri grâce à cela, qu’Allah les guérisse. Il faut vraiment la patience.

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Le Signe de pureté après les règles : Le fil blanc et les autres écoulements

Question :  À la fin de mes menstrues, je remarque un liquide blanc, mais plus fluide et un peu plus foncé que mes pertes habituelles. Ensuite, il s’éclaircit et devient comme mes pertes blanches quotidiennes. Est-ce que ce premier liquide signifie que je suis devenue pure ? Ou dois-je attendre qu’il ait l’aspect exact de mes pertes habituelles ? Je me demande aussi si ce liquide un peu plus foncé correspond au « jaune » ou au « safra » mentionnés dans les livres de fiqh, même si je ne suis pas sûre de reconnaître ces liquides. Est-ce que toutes les femmes les ont, et quelles sont leurs caractéristiques ? Réponse : Oustadha : Pour ne pas vous perturber, ma sœur, et mes sœurs, en ce qui concerne le fil blanc, je vais te donner une règle simple. Supposons que tu as tes règles régulièrement, disons six ou sept jours. Le dernier jour, tu attends le fil blanc. Le premier fil que tu vois ce dernier jour est blanc. C’est ça qu’on appelle le fil blanc. Pour ne pas te perturber, ni faire du waswâs, ni te compliquer la vie, tu dois savoir que ce premier fil blanc que tu vois le dernier jour est un signe que tu es pure. C’est un fil fin, pas un énorme fil. Tu peux dire que c’est ça, tu es pure. Je vois que tu es perturbée entre les pertes blanches et ce fil blanc. Le fil blanc, c’est ce premier fil que tu vois descendre le dernier jour. C’est ça, ma sœur, c’est la conclusion de ta question. Interlocutrice : Est-ce qu’il a une couleur particulière ? Par son nom, il est blanc ? Est-ce que chez les femmes la couleur peut varier ? Est-ce qu’il peut être très foncé ? Ou transparent ? Oustadha : Non, c’est blanc. C’est vraiment un fil blanc. C’est pour ça que je dis : sois sûre que c’est le dernier jour, et que le premier fil que tu as vu couler ce jour-là, c’est ce fil blanc. Tu peux considérer que c’est le signe pour faire le ghusl. Maintenant, je ne sais pas si elle parle du fil blanc précisément. Elle dit que ce qui descend est un liquide un peu plus foncé que ses pertes habituelles. Si c’est ça, et que c’est le dernier jour, alors elle est sûre que c’est le dernier jour. Donc, est-ce que le fait que ce liquide ne soit pas rouge, qu’il n’y ait pas de sang dedans, cela peut signifier que c’est pour elle un signe de pureté ? Oustadha : Oui, c’est ça la pureté. Tant qu’il n’y a pas ce qu’on appelle Safra — Interlocutrice : Safra ? Pourquoi on l’appelle Safra ? Oustadha : Parce que c’est une couleur jaune. D’accord. On a aussi le Kudra. Interlocutrice : Mais Safra, c’est un signe de pureté ? Oustadha : Non, ce n’est pas un signe de pureté. Interlocutrice : D’accord. Donc ça veut dire que je ne suis pas pure si la femme voit Safra, c’est-à-dire une couleur jaune ? Oustadha : Oui, ça veut dire qu’on passe du rouge des règles au jaune. Interlocutrice : Jaune. Oustadha : On dit Kudra pour parler d’une perte marron. En français, on appelle ça perte marron. Le mot arabe c’est Kudra. On dit aussi Safra pour la couleur jaune, parfois appelée soufran. C’est cette couleur jaune qu’on retrouve. Interlocutrice : Donc Safra, c’est jaune ? Oustadha : Oui, Safra c’est jaune. Le Kudra c’est une couleur marron, on l’appelle aussi comme ça. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Donc pour nous, en français, on parle de pertes marron. Interlocutrice : Oui. Oustadha : Si tu ne trouves pas de Safra ni de Kudra, et que dès que tu vois un fil blanc le dernier jour, ma sœur, c’est ce qu’on appelle la laqassal bayra — c’est pour ne pas te perturber, pour ne pas faire de waswâs à ce sujet. Parce que souvent, on est occupée toute la journée et on ne voit pas forcément ce fil dans son aspect exact. Parfois, on le retrouve dans les sous-vêtements, on le reconnaît parce qu’il est blanc ou qu’il ressemble un peu à nos pertes habituelles. Mais tant que tu as des règles régulières, tu le connais très bien, c’est-à-dire que ce dernier jour, c’est ça, le fil blanc. Interlocutrice : D’accord, même si on n’a pas vu un fil à proprement parler ? Oustadha : Même si on n’a pas vu le fil, oui. Mais par contre, il est possible également qu’en dehors de la période de règles, on ait des pertes jaunes. Interlocutrice : Oui, des pertes jaunes. Oustadha : Mais ça, ça ne veut pas dire qu’on n’est pas pure. Des fois, on est malade. Des pertes jaunes, généralement, chez la femme, c’est un signe de maladie. Parce que ce n’est pas pendant la période des menstrues. Durant les menstrues, la perte est souvent rouge, ou un peu jaune clair, mais ailleurs, en dehors de la période menstruelle, quand tu trouves des pertes jaunes, c’est souvent un petit dérèglement hormonal ou une maladie. Interlocutrice : C’est ça. D’accord. Ce n’est pas censé être jaune, tu veux dire ? Oustadha : Oui, il n’y a pas de jaune normal. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Généralement, nous, on a des pertes blanches. Toutes les femmes sont pareilles. Mais il y a beaucoup de femmes qui ont des pertes blanches, pas jaunes. Interlocutrice : D’accord. Oustadha : Là, on parle vraiment des pertes à la fin des menstrues, en fin de menstrue, pas en dehors du cycle. Interlocutrice : Oui. Oustadha : J’ai précisé ça pour que cette sœur qui est présente ne se perturbe pas. En fin de menstrue, le dernier jour du menstrue, que ce soit le sixième jour, le cinquième jour, tu trouves ce fil, il faut dire que c’est le fil blanc. Interlocutrice : D’accord, j’espère que c’est clair. Pour vous, Akhawati, n’hésitez pas, si vous avez peut-être quelque chose

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Le Jugement des pertes blanches et écoulements en fin de règles

Question : Ma question concerne le jugement des pertes blanches. Je voulais savoir si elles étaient considérées comme impuretés. Est-ce qu’elles annulent nos ablutions ? Si on voit qu’on a des pertes blanches sur nos sous-vêtements, est-ce qu’on peut prier avec ou est-ce qu’on doit nettoyer, changer de sous-vêtements ? Barakallahu Fikoum. Réponse d’Oustadha : Oustadha : Pour la première question, concernant les pertes blanches, ma sœur, il n’y a pas de preuve claire que les pertes blanches annulent les ablutions. Pourtant, il y a un accord entre certains savants, un ijmâ’ (consensus), qui affirme qu’elles annulent les ablutions. Mais moi, je suis convaincue que les pertes blanches n’annulent pas les ablutions. L’imam Al-Hazm dit qu’elles n’annulent pas, car il n’y a pas d’épreuve (dalîl) qui le prouve. D’ailleurs, il y a un accord entre certains grands savants sur ce point. La réponse correcte est donc que les pertes blanches n’annulent pas les ablutions. Concernant les sous-vêtements, si tu trouves des pertes blanches dessus, le sous-vêtement est pur, il n’est pas impur. Tu peux faire la salat avec ces sous-vêtements même s’ils ont des traces de pertes blanches. Donc, les pertes blanches sont considérées comme pures et n’annulent pas les ablutions. Je suis convaincue de cet avis. Clarification de l’animatrice : D’accord. Pour les sœurs, nouvelles ou anciennes, quand Oustadha dit qu’elle est convaincue, cela signifie qu’elle adhère à l’avis d’un savant qui a lui-même apporté des preuves, ce n’est pas une conviction personnelle. C’est important de le préciser, car j’ai déjà eu cette remarque, ce qui est tout à fait normal. En tout cas, elle suit l’avis qui dit cela. BarakAllahu fîqum. Oustadha : J’ajoute que Cheikh Outhaymîne, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit qu’il n’y a pas d’épreuve qui prouve que les pertes blanches annulent les ablutions. Lui-même est convaincu que, selon son avis, elles annulent, mais ce n’est pas la position majoritaire. Il insiste qu’il n’y a pas d’épreuve à ce sujet. Les autres savants, comme les Hanafites, disent clairement qu’il n’y a pas d’épreuve, donc elles n’annulent pas les ablutions, ce qui est une position solide. Quand on parle des choses qui annulent les ablutions, on cite des exemples connus comme : dormir profondément, avoir une émission de gaz (péter), etc. Mais les pertes blanches ne sont pas parmi ces causes. Je veux simplement préciser qu’affirmer que les pertes blanches n’annulent pas les ablutions, c’est parce que ce n’est pas prouvé qu’elles les annulent. Si je trouve un savant qui dit le contraire avec preuve, je le dirai aussi. Pour l’instant, ce qui est connu, ce sont les choses qui annulent les ablutions, et les pertes blanches n’en font pas partie.

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La masturbation : jugement et méfaits

Question : Salam alaykoum, j’aimerais poser une question sur un sujet assez tabou et une pratique qui touche autant les hommes que la femme, la masturbation. On sait toutes que c’est un grand péché, mais le cas de la femme n’a jamais été abordé religieusement ou du moins brièvement, contrairement au cas de l’homme. Quels sont les méfaits physiques et psychiques de cette pratique sur le corps de la femme ? Réponse :  Oustadha : Je ne vais pas décrire cette pratique. Premièrement, je tiens à dire que c’est un grand péché. Allah `Azza wa Jall l’a clairement indiqué dans le Coran : Il a permis les relations sexuelles uniquement entre l’homme et la femme dans le cadre licite du mariage. En dehors de cela, c’est interdit. Cette pratique est donc un grand péché. En plus, il y a des méfaits qui touchent le corps. Premièrement, il y a ce qu’ils appellent l’impuissance : lorsque tu te marieras, tu risques de ne plus avoir la capacité d’avoir une relation normale. Deuxièmement, physiquement, cela provoque une grande fatigue : tu es toujours épuisée, avec des douleurs aux genoux, au dos, et un risque de problèmes ou d’infections urinaires. C’est très grave. L’interlocutrice : Ça fait partie des petits ou des grands péchés ? Oustadha : C’est un grand péché, d’accord ? Un grand péché. Et il y a encore d’autres méfaits sur le corps : apparition de bactéries, de microbes, et risque d’infertilité — c’est-à-dire que la femme pourrait ne pas avoir d’enfants. Pour cela, on a donné des solutions : J’invoque Allah `Azza wa Jall de te faciliter et de te donner un mari pieux, in chaa Allah, afin que tu ne tombes pas dans cela. Généralement, beaucoup de jeunes filles font cette pratique parce qu’elles ne sont pas mariées. Mais dans notre religion, la solution, c’est d’adorer Allah, de craindre Allah, d’avoir de la volonté pour Lui, et de patienter, ma sœur, jusqu’à ce qu’Allah, in chaa Allah, t’accorde un mari.

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