Les conséquences de tes péchés sur ta famille

Rappel religieux : قَالَ السَّلَفُ: « إِذَا رَأَيتَ فِي وَلَدِكَ مَا تَكرَهُ، فَاعلَمْ أَنَّكَ المَقصُودُ. فَأَحدِث لِلَّهِ تَوبَةً. » وَكَمَا قَالَ أَبُو مُسلِمٍ الخَولَانِيُّ رَحِمَهُ اللَّهُ: « إِنِّي لَأَعصِي اللَّهَ، فَأَجِدُ ذَلِكَ فِي خُلُقِ دَابَّتِي وَامرَأَتِي. » فَإِذَا وَجَدْتَ فِي خُلُقِ الدَّابَّةِ مَا تَكرَهُ، فَبِمَعصِيَتِكَ. وَإِذَا وَجَدتَ فِي خُلُقِ المَرأَةِ مَا تَكْرَهُ، فَبِمَعصِيَتِكَ. وَإِذَا وَجَدتَ فِي خُلُقِ ابنِكَ مَا تَكرَهُ، فَهُوَ فَبِمَعصِيَتِكَ. فَأَحدِث لِلَّهِ تَوبَةً، وَاعلَمْ أَنَّكَ المَقصُودُ، لَيسَ هُوَ. Traduction française fidèle : Les pieux prédécesseurs ont dit : « Si tu aperçois chez ton enfant quelque chose qui te déplaît, sache que c’est toi qui es visé. Renouvelle donc ton repentir pour Allah. » Et comme Abou Mouslim Al Khawlânî, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Il m’arrive de désobéir à Allah, et d’en ressentir les conséquences dans le comportement de ma monture et celui de mon épouse. » Ainsi, si tu remarques un mauvais comportement chez ta monture, c’est à cause de ta désobéissance. Si c’est chez ta femme, c’est à cause de ta désobéissance. Et si c’est chez ton enfant, c’est aussi à cause de ta désobéissance. Alors renouvelle ton repentir pour Allah, et sache que c’est toi qui es visé, pas eux. Résumé IA des points à retenir : Auteur de la fatawa et lien de la vidéo : Auteur de la fatawa : Cheikh Saïd Raslân حفظه الله  Lien de la vidéo : https://t.me/unrappel_pourtous/3363

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Le comportement envers les innovateurs de la famille

Question : As Salam Aleykum wa rahmitulilah wa barakatuh, on ne doit pas fréquenter les innovateurs ni s’asseoir avec eux, j’aimerai savoir quel comportement adapté quand ce sont des membres de la famille. Et si s’éloigner des oncles et tantes etc est un péché, sachant qu’ils sont nocifs pour ma religion, certains prient d’autre non mais ils sont plein d’innovations et certains font même du shirk et de la sorcellerie. Quand on essaie de leur faire des rappels ils ne les prennent pas au sérieux et soit en rit ou alors disent que les anciens faisaient telle ou telle chose. Si je fais le choix de ne plus avoir de contact avec eux mais d’avoir un bon comportement quand je suis amené à les voir, est -ce que je suis dans le péché ? Réponse : Concernant cette question ma sœur, pour les innovateurs, effectivement les grands savants ont dit ne pas s’asseoir avec eux et couper les liens. Mais quand ce sont des membres de la famille, tu ne les délaisses pas, tu leur fais des rappels, tu fais dou’as pour leur guidée mais tu ne peux pas rester avec eux jusqu’à leur repentir auprès d’Allah azawajel.    Les grands savants, comme sheikh Al Fawzan, ont dit qu’il fallait délaisser les innovateurs, toujours continuer de faire des rappels, invoquer pour eux mais on ne reste pas avec eux, c’est très dangereux pour nous. Dans le cas de la sœur, il est légiféré de les visiter, de leur faire des rappels mais s’en éloigner jusqu’à leur repentir. Ta décision est juste ma sœur, qu’Allah te facilite. Et qu’Allah nous facilite tous pour suivre le chemin du Prophète ‘alayhi salat wa salam. Des sœurs demandent lorsque les innovateurs sont des membres très proches de la famille, les parents ou bien les frères et sœurs, comment doivent-elles agir avec eux? Les grands savants ont dit que pour tout ce qui se rapporte à la dounia, il n’y a pas de mal à avoir un bon comportement avec eux, en leur donnant de l’argent, en faisant sadaqa, ou bien en leur faisant des cadeaux, faire da’wa pour les amener à suivre le chemin de la Sunnah de nabi sallAllahu alayhi wa salam. Mais toujours désapprouver ce qu’ils font, avoir beaucoup de science, lire tous les hadiths qui concernent les innovateurs afin de leur apporter la preuve de leur égarement et les enjoindre à suivre la voix du prophète alayhi salat wa salam. Allah azawajel a dit que même si nos parents sont mécréants il faut avoir un bon comportement envers eux. وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْنًا عَلَى وَهْنٍ وَفِصَالُهُ فِي عَامَيْنِ أَنِ اشْكُرْ لِي وَلِوَالِدَيْكَ إِلَيَّ الْمَصِيرُ ﴿١٤﴾ وَإِن جَاهَدَاكَ عَلى أَن تُشْرِكَ بِي مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ فَلَا تُطِعْهُمَا وَصَاحِبْهُمَا فِي الدُّنْيَا مَعْرُوفًا وَاتَّبِعْ سَبِيلَ مَنْ أَنَابَ إِلَيَّ ثُمَّ إِلَيَّ مَرْجِعُكُمْ فَأُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ تَعْمَلُونَ ﴿١٥﴾    Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans. «Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez». (Sourate Luqman 31 V.14-15)      Dans la dounia, tu peux tout faire pour eux, cela pourrait être une cause pour qu’Allah azawajel les guident sur le droit chemin. Cela concerne aussi bien les parents, les frères et sœurs, les oncles, les tantes, les nièces, les neveux ainsi que les cousines. Toutes personnes avec lesquelles il ne faut pas couper les liens familiaux et qui sont mahram pour nous, même le mari. Le mari peut tomber dans l’innovation, il faut patienter et avoir un bon comportement. Il se peut qu’il manque de science, car les innovateurs sont soit dans l’ignorance, soit ils savent que ce n’est pas bien. Et ce sont deux cas bien différents : celui qui est dans l’ignorance, nous allons lui apporter les dalils et lui montrer le haq. Alors que celui qui sait, à celui-là il faut le conseiller dans le but qu’il se repentisse, si il ne le fait pas, nous devons nous éloigner de lui.

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Le Comportement envers les innovateurs de la famille

Question : As Salam Aleykum wa rahmitulilah wa barakatuh, on ne doit pas fréquenter les innovateurs ni s’asseoir avec eux, j’aimerai savoir quel comportement adapté quand ce sont des membres de la famille. Et si s’éloigner des oncles et tantes etc est un péché, sachant qu’ils sont nocifs pour ma religion, certains prient d’autre non mais ils sont plein d’innovations et certains font même du shirk et de la sorcellerie. Quand on essaie de leur faire des rappels ils ne les prennent pas au sérieux et soit en rit ou alors disent que les anciens faisaient telle ou telle chose. Si je fais le choix de ne plus avoir de contact avec eux mais d’avoir un bon comportement quand je suis amené à les voir, est -ce que je suis dans le péché ? Réponse :  Concernant cette question ma sœur, pour les innovateurs, effectivement les grands savants ont dit ne pas s’asseoir avec eux et couper les liens. Mais quand ce sont des membres de la famille, tu ne les délaisses pas, tu leur fais des rappels, tu fais dou’as pour leur guidée mais tu ne peux pas rester avec eux jusqu’à leur repentir auprès d’Allah azawajel. Les grands savants, comme sheikh Al Fawzan, ont dit qu’il fallait délaisser les innovateurs, toujours continuer de faire des rappels, invoquer pour eux mais on ne reste pas avec eux, c’est très dangereux pour nous. Dans le cas de la sœur, il est légiféré de les visiter, de leur faire des rappels mais s’en éloigner jusqu’à leur repentir. Ta décision est juste ma sœur, qu’Allah te facilite. Et qu’Allah nous facilite tous pour suivre le chemin du Prophète ‘alayhi salat wa salam. Des sœurs demandent lorsque les innovateurs sont des membres très proches de la famille, les parents ou bien les frères et sœurs, comment doivent-elles agir avec eux? Les grands savants ont dit que pour tout ce qui se rapporte à la dounia, il n’y a pas de mal à avoir un bon comportement avec eux, en leur donnant de l’argent, en faisant sadaqa, ou bien en leur faisant des cadeaux, faire da’wa pour les amener à suivre le chemin de la Sunnah de nabi sallAllahu alayhi wa salam. Mais toujours désapprouver ce qu’ils font, avoir beaucoup de science, lire tous les hadiths qui concernent les innovateurs afin de leur apporter la preuve de leur égarement et les enjoindre à suivre la voix du prophète alayhi salat wa salam. Allah azawajel a dit que même si nos parents sont mécréants il faut avoir un bon comportement envers eux. وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْنًا عَلَى وَهْنٍ وَفِصَالُهُ فِي عَامَيْنِ أَنِ اشْكُرْ لِي وَلِوَالِدَيْكَ إِلَيَّ الْمَصِيرُ ﴿١٤﴾ وَإِن جَاهَدَاكَ عَلى أَن تُشْرِكَ بِي مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ فَلَا تُطِعْهُمَا وَصَاحِبْهُمَا فِي الدُّنْيَا مَعْرُوفًا وَاتَّبِعْ سَبِيلَ مَنْ أَنَابَ إِلَيَّ ثُمَّ إِلَيَّ مَرْجِعُكُمْ فَأُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ تَعْمَلُونَ ﴿١٥﴾ Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans. «Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez». (Sourate Luqman 31 V.14-15) Dans la dounia, tu peux tout faire pour eux, cela pourrait être une cause pour qu’Allah azawajel les guident sur le droit chemin. Cela concerne aussi bien les parents, les frères et sœurs, les oncles, les tantes, les nièces, les neveux ainsi que les cousines. Toutes personnes avec lesquelles il ne faut pas couper les liens familiaux et qui sont mahram pour nous, même le mari. Le mari peut tomber dans l’innovation, il faut patienter et avoir un bon comportement. Il se peut qu’il manque de science, car les innovateurs sont soit dans l’ignorance, soit ils savent que ce n’est pas bien. Et ce sont deux cas bien différents : celui qui est dans l’ignorance, nous allons lui apporter les dalils et lui montrer le haq. Alors que celui qui sait, à celui-là il faut le conseiller dans le but qu’il se repentisse, si il ne le fait pas, nous devons nous éloigner de lui.

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Est-ce permis de vivre seule pour préserver le lien familial ?

Question : As salam wa aleyki, J’ai une relation très conflictuelle avec ma mère, je crains la rupture familiale. Je souhaiterais partir et prendre un appartement pour mettre et maintenir le lien qui nous lie. Mon départ sachant que je serais célibataire serait il considéré comme un manquement ? Barak’Allah oufiki. Très bonne question, est-il permis char’an de prendre un appartement seule ? Dans son cas, c’est pour conserver le lien entre elle et sa mère, puisque quand elles sont ensemble, c’est un peu compliqué, mais est-ce que l’on peut prendre un appartement seule comme ça juste pour être « tranquille » ? Réponse :  Il faut que cela soit sécurisé. Dans le cas de la sœur où elle a peut-être peur par rapport à sa religion, ou qu’elle préfère être à l’aise afin d’accomplir ses obligations et protéger sa religion, c’est permis d’avoir un appartement, mais à condition qu’elle soit en sécurité dans cet appartement. Il ne faut pas que quelqu’un puisse pénétrer dans son appartement pour la cambrioler ou lui faire du mal, sinon il faut résister et patienter avec ta mère, tu lui fais des rappels,… Mais si le cas est grave et que par exemple la mère tape sa fille, elle lui fait du mal, lui impose des châtiments et qu’elle se sent en danger, dans ce cas là, oui. Cependant, je conseille malgré tout de rester avec sa mère et de patienter jusqu’à ce qu’Allah t’ouvre les portes biidhnilLlah ta’a Ala. Je déconseille fortement d’avoir un appartement toute seule sauf en cas de très grand mal.

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Le maintien des liens de parenté malgré les péchés et la désobéissance

Question : Salam Aleykum wa rahmatullah. Qu’Allah vous préserve et vous récompense. Ma question est : Mon mari a coupé les liens avec sa sœur pour le fait qu’elle ne porte pas le hijab correctement, qu’elle ne lui obéisse pas dans certaines choses comme l’étude du Coran etc. Mon mari refuse que j’entre en contact avec elle, hors je la considère comme ma famille, elle est aussi la tante de mon enfant, et je ne veux pas être associée à son péché de couper les liens familiaux. Qu’est-ce qui est préférable, obéir à mon mari ou maintenir les liens familiaux ? Qu’Allah vous récompense. Réponse :  Pour cette question, il ne faut pas couper les liens familiaux. Il y a des fatwas de grands savants qui traitent de cela, même si elle n’est pas voilée, c’est un péché de couper les liens. Ton mari est fautif. Il doit maintenir les liens et en même temps conseiller sa sœur, qu’elle soit voilée ou non, même si elle commet des péchés, il ne doit pas couper les liens avec elle et lui faire nassiha jusqu’à ce qu’Allah azawajel la guide. Tu dois maintenir les liens avec ta belle-sœur. En faisant cela, tu ne désobéis pas à ton mari puisque tu obéis à Allah azawajel. De plus, en coupant les liens, la sœur peut avoir une mauvaise image de la religion et peut-être même la détester. Il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas voilées mais qui ont un bon cœur, subhanallah. Elles ne portent pas le voile mais font beaucoup de bonnes actions. À l’époque de l’université, avant de me tourner vers les sciences religieuses, j’avais une copine. Moi j’étais voilée, on était presque intimes comme des sœurs. Elle n’était pas voilée mais elle était timide, elle faisait sa salât. J’ai toujours été très gentille envers elle, jamais je ne lui ai dit « pourquoi tu ne portes pas le voile ». Je faisais toujours de bonnes actions envers elle, avec gentillesse, elle a fini par se voiler. Je ne l’ai pas forcée, c’est avec le bon comportement que tu peux faire da’wa et amener les gens vers la religion. En agissant ainsi, tout le monde va détester l’islam. Il faut un bon cœur et un bon comportement, la gentillesse, faire beaucoup de cadeaux. Les cadeaux sont importants pour la fraternité, l’amour entre nous. Même un petit cadeau est un grand geste, ne serait-ce qu’un stylo, un bonbon, c’est un grand geste envers l’autre. Car lorsque tu fais un cadeau, cela veut dire que tu aimes l’autre et que tu prends quelque chose dans ta vie pour lui. Avec toutes ces choses, tu peux changer quelqu’un. Allah azawajel a dit dans le Coran au sujet du Prophète Mohammed sallAllahu alayhi wa salam : « Par miséricorde de la part d’Allah, tu étais doux avec eux. Si tu avais été rude, au cœur dur, ils se seraient détournés de toi. » (Sourate 3 : Verset 159). Nabi sallAllahu alayhi wa salam, s’il avait eu un mauvais comportement, personne ne serait devenu musulman, mais il avait un bon comportement, subhanallah, alors tous les compagnons l’aimaient. Avec le bon comportement et la science, tu peux faire da’wa et guider beaucoup de monde vers l’Islam. Une sœur dit une chose intéressante : dans quel cas doit-on boycotter le musulman qui commet un péché ? Les savants ont dit que le boycott, ce n’est pas dans tous les cas. Si il y a un intérêt, tu le fais ; s’il n’y en a pas, tu ne le fais pas. Maintenant, par rapport aux femmes qui ne sont pas voilées, on ne peut pas les boycotter car il n’y a pas d’intérêt et puis cela risque d’être pire. Il faut voir l’intérêt : est-ce qu’il va découler du bien de ce boycott ? Car si la personne va être encore pire qu’avant, alors tu ne le fais pas. Lors d’un boycott, le péché doit-il nous concerner ? Par exemple, si moi demain j’apprends que ma voisine ne fait pas salât al Fajr, je ne vais pas la boycotter ? Je suis triste pour elle, mais ce n’est pas mon problème. Oui, tout à fait, c’est son problème. Tu ne vas pas la boycotter pour ça, tu peux lui montrer les hadiths concernant la prière du Fajr. Il faut qu’elle m’ait fait du mal pour que je la boycotte ? Ou bien je la pardonne et de cette manière elle dira ma sha Allah, elle m’a pardonné. Oui, c’est mieux, le boycott fonctionne rarement, sauf cas particuliers. On a besoin de douceur de nos jours. Sheikh ibn Baz a dit que maintenant, on a besoin de beaucoup, beaucoup, beaucoup de douceur, plus de douceur qu’avant. C’est vrai, et puis de nos jours, on a la tête plus dure qu’avant. Maintenant on vit dans une époque de douceur. Ce n’est pas comme à l’époque du Prophète SallAllahu alayhi wa salam, c’était grandissant et puis il était là, lui. Nabi SallAllahu alayhi wa salam, il avait un bon comportement, il était irréprochable, sinon les compagnons ne l’auraient pas suivi.

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La Visite des enfants à un parent toxicomane

Question : Salam wa 3laykoum, j’ai divorcé du papa de mes 3 filles car cela fait plus de 4 ans qu’il a une addiction à la drogue dure. Ma question est la suivante : Puis-je laisser mes filles rendre visite à leurs papa ou même dormir chez lui ? Réponse : Si ton ex-mari, qu’Allah le guide, prend de la drogue, il a quand même le droit de voir vos filles, mais avec des conditions. Elles doivent être en sécurité. Il ne faut pas les laisser seules avec lui. Le mieux est qu’il y ait un adulte avec elles, comme par exemple la grand-mère paternelle. Il ne faut pas non plus les laisser dormir chez lui, car ce n’est pas un père responsable. Quelqu’un qui prend de la drogue peut faire tout et n’importe quoi.

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La Rupture des Liens Familiaux en Raison du Non-Port du Hijab

Question : Salam alaykoum wa rahmatoullah. Qu’Allah vous préserve et vous récompense. Ma question. Mon mari a coupé les liens avec sa sœur pour le fait qu’elle ne porte pas le hijab correctement, qu’elle ne lui obéisse pas dans certaines choses comme l’étude du Coran, etc. Mon mari refuse que je rentre en contact avec elle. Or, je la considère comme ma famille. Elle est aussi la tante de mon enfant. Je ne veux pas être associée à son péché de couper les liens familiaux. Qu’est-ce qui est préférable ? Obéir à mon mari ou maintenir les liens familiaux ? Qu’Allah vous récompense. Réponse Oustadha : Ma réponse à cette question est claire : il ne faut jamais couper les liens de parenté, même si la personne n’est pas voilée ou commet des péchés. Les grands savants insistent sur le fait que couper les liens est un péché. Il faut toujours maintenir ces liens. Ton mari est fautif, pas toi. C’est lui qui doit garder le contact et, en même temps, conseiller cette sœur avec sagesse. Il ne faut jamais couper les liens, qu’elle soit voilée ou non. Même si elle fait des erreurs, il faut continuer à lui donner des conseils avec douceur et patience. La femme a le droit de ne pas désobéir à Allah, même si cela signifie ne pas obéir à son mari dans certaines situations. C’est l’homme qui est fautif dans ce cas. L’interlocutrice : Oui, elle n’est pas en désobéissance. C’est dommage, car parfois celle qui fait les péchés risque de s’éloigner ou de fuir. Oustadha : Oui, en effet, une attitude dure ne fait qu’éloigner les gens. Il y a beaucoup de femmes qui ne portent pas le voile mais ont un bon cœur, font de bonnes actions. Par exemple, j’avais une amie à l’université, elle ne portait pas le voile mais elle était timide et pieuse. J’étais voilée, mais je ne lui ai jamais forcé la main. J’étais toujours gentille et bienveillante avec elle. Par la douceur et les bonnes actions, elle a fini par porter le voile, subhanallah. C’est avec le bon comportement qu’on attire les gens vers l’islam, pas avec la contrainte. Si on agit autrement, on risque de faire fuir les gens et de les pousser à détester notre religion. La meilleure méthode, c’est la gentillesse et la bienveillance. C’est pour cela que le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) encourage à faire des cadeaux : un petit cadeau crée de l’affection et rapproche les cœurs. Même un stylo ou un bonbon offert avec sincérité est un grand geste. Cela signifie : « Je t’aime, je tiens à toi, je partage un peu de ma vie avec toi. » Oustadha : Toutes ces choses peuvent changer avec la bonne attitude. Le Prophète Muhammad (sallallahu alayhi wa sallam) a dit : « Si tu étais sévère et dur dans ton comportement, les gens ne se seraient pas rapprochés de toi, ni de l’islam. » Mais comme il avait un excellent caractère, subhanallah, tous les compagnons ont suivi et l’islam s’est répandu. Avec un bon comportement et la science, on peut investir beaucoup dans la da‘wa et guider un grand nombre de personnes vers l’islam. L’interlocuteur : Une sœur pose une question intéressante : elle parle du fait de boycotter un musulman parce qu’il a commis un péché. Dans quels cas doit-on faire cela ? Par exemple, il y a une histoire avec un sahaba. Quand est-il permis de boycotter quelqu’un en raison de son péché ? Oustadha : Les compagnons pratiquaient parfois le boycott, mais ce n’était pas systématique dans tous les cas. On applique le boycott quand il y a un intérêt clair à cela. Sinon, on ne le fait pas. Par exemple, face à une femme qui ne porte pas le voile, on ne peut pas adopter une attitude bureaucratique et rigide, car cela risque d’aggraver la situation. Ce n’est pas dans notre intérêt. Le boycott doit viser un bien. Je connais des cas où je ne parle pas à une personne trois jours, et elle finit par revenir et demander pardon. C’est une façon d’éduquer. Mais parfois, le boycott peut renforcer la rancune et rendre la personne pire qu’avant. Donc il faut toujours peser l’intérêt. L’interlocutrice : Est-ce que le péché doit forcément nous concerner pour qu’on boycotte ? Par exemple, si j’apprends que ma voisine commet un péché, dois-je la boycotter ? Oustadha : Non, tu ne vas pas la boycotter. L’interlocutrice : Bien sûr. Je peux être attristée pour elle, mais ce n’est pas mon problème directement. Oustadha : Oui, exactement. Moi, je dirais même un petit hadith, ça te fera du bien. Mais pour autant, je ne la boycotterai pas pour ça. L’interlocutrice : Oui, voilà. Si elle m’a fait du mal, est-ce mieux que je lui pardonne, par exemple ? Oustadha : Oui, il vaut mieux pardonner. Parce que quand tu pardonnes, elle se dit : « Ah, masha’Allah. » C’est bien mieux ainsi. L’interlocutrice : Oui, c’est mieux que de la boycotter, parce que ça ne marche pas vraiment… Oustadha : Exactement, le boycott ne fonctionne pas beaucoup aujourd’hui. Ce sont des cas très particuliers. Les grands savants insistent toujours sur l’intérêt. Mais aujourd’hui, nous avons surtout besoin de douceur, beaucoup plus qu’avant. L’interlocutrice : C’est vrai, nos cœurs sont devenus plus durs aussi. Oustadha : Oui, c’est une époque où la douceur est primordiale. Ce n’est pas facile, ce n’est pas comme à l’époque du Prophète, où les choses grandissaient naturellement et où il avait lui-même un bon comportement. Sinon, je ne vois pas comment accompagner les gens aujourd’hui.

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La Relation parentale et le Sihr

Oustadha :        الحمد لله نحمده ونستعينه ونستغفره ونعوذ بالله عن شعوره وصفه وصيات عمالنا من يهديه الله فلا مضل له ومن يضل فلا هذي له وأشهد أن لا إله إلا الله دولة شريكة له وأشهد أن محمد عبده ورسوله يا أيها الذين أمنتقوا الله حقات وقاتل ولا تموتن إلا أنتم مسلمون يا أيها الناس اتقوا ربكم الذي خلقكم نفس واحدة خلق منها زوجها      Alhamdulillah, nous louons Allah, nous cherchons Son aide et Son pardon, et nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le mal de nos âmes et les méfaits de nos actions. Celui qu’Allah guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. Et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, Seul, sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager. « Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah comme il se doit de le craindre et ne mourez qu’en pleine soumission. » « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse. » La Relation parentale et le Sihr Question : Ma relation avec mes parents, surtout ma mère, est très tendue. Malgré mes efforts, je ressens beaucoup de colère, parfois de la haine. Les conflits sont fréquents, entre eux et avec moi. Ils vivent avec la sorcellerie depuis environ 30 ans. Des objets personnels, même mes cheveux, ont disparu après certaines visites suspectes. Deux raqis ont confirmé qu’il y avait du sihr et un djinn chez nous, notamment chez ma mère, mais ils ont fini par arrêter à cause du renouvellement du sihr et de difficultés financières. J’essaie maintenant de faire la ruqya moi-même, sans grande connaissance. Ma mère pense que seuls les raqis peuvent l’aider, mais même eux n’y parviennent pas. Je suis épuisée. Je n’arrive plus à me contrôler, je commets beaucoup de péchés et je ne veux pas tout mettre sur le dos du sihr. La situation entre mes parents est catastrophique. Mon père fuit les problèmes, et ma mère me reproche son comportement. Je ne sais plus où me placer. Auriez-vous des conseils ? Réponse Oustadha : La première des choses, ma sœur, c’est de comprendre que cette situation est une épreuve. Face à une épreuve, il faut faire preuve de beaucoup de patience et en faire les causes. On ne peut pas dire : « Cette sœur a un djinn » et s’en désintéresser en se disant que c’est de la sorcellerie. Au contraire, il faut prendre toutes les causes que le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) nous a enseignées et, en même temps, faire des invocations (du’a). Mon premier et dernier conseil est le suivant : si tu as un problème à la maison ou ailleurs, invoque Allah. Allah dit qu’il est proche de nous, mais il faut avoir confiance en lui. Subhanallah, beaucoup de gens malades, même à cause de la sorcellerie, ont été guéris grâce aux invocations de leurs frères et de leurs sœurs. C’est pour cela, ma sœur, que je te dis de patienter, surtout avec tes parents. Fais des efforts, apprends la science pour avoir un bon comportement envers eux. Qu’Allah vous facilite et guérisse ta mère et ton père. Qu’Allah facilite la sœur.

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 La da’wah à sa famille

Question : Assalamu alaikum. Comment faire la da’wah à sa famille qui a du mal avec l’islam, tout en restant ferme sur le haqq, voile, non mixité lors des événements familiaux ? Réponse Oustadha : Le travail que tu as mentionné, qui est de faire la da’wah (l’appel à l’islam), est une chose qu’on ne peut pas faire sans avoir de science (ilm). Quand tu fais la da’wah, tu dois d’abord apprendre toi-même. Si tu n’as pas la science, comment peux-tu la transmettre ? Tu risques de faire beaucoup d’erreurs et de ne pas utiliser la méthode du Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam). C’est pour ça que je dis à tous ceux qui veulent faire la da’wah qu’il est interdit de le faire sans science. La première chose, c’est d’apprendre. La deuxième chose, c’est le bon comportement. Le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) avait la science et un bon comportement. Il est dit que si tu es dur avec les gens, ils n’accepteront pas ta da’wah. Nous devons tous prendre le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) comme exemple. Avoir la science ne suffit pas, il faut aussi un bon comportement, surtout avec nos parents. On doit les respecter, sans leur désobéir. La da’wah, ce n’est pas seulement des mots, c’est aussi un comportement. Avoir un bon comportement est la meilleure des da’wah. Fais preuve d’un bon comportement et invoque Allah Azza wa Jall pour qu’il guide ta famille. Ce sont les conditions de la da’wah. L’interlocutrice : Je voulais poser une question par rapport à la mixité lors des événements familiaux. Comment l’expliquer à des personnes qui ne voient pas le mal dans cette pratique ? Oustadha : Pour moi, la mixité… (elle se corrige). C’est comme si un frère disait : « C’est ma cousine, je la connais depuis toujours. » Tu vas lui répondre en t’appuyant sur la science. Mais souvent, les gens s’en fichent. Ils te diront : « Tu parles en ton nom. » Mais moi, je suis obligée de suivre ma religion. Tu dois leur expliquer que, même si on se connaît depuis l’enfance, le Prophète (Sallallahu Alayhi Wa Sallam) a interdit qu’un homme et une femme restent seuls. Et même, Subhanallah, tu peux convaincre cette femme en lui montrant les dégâts que nous voyons maintenant à cause de la mixité. L’interlocutrice : Oui, bien sûr, même dans la famille. Une sœur qui trompe son mari avec son propre frère. Oustadha : C’est ça, le mari qui trompe sa femme, ou la femme qui trompe son mari. Si tu parles de mixité, même dans les pays non-musulmans, comme l’Amérique, ils ont voulu faire des écoles non-mixtes. Pourquoi ? Parce que ce sont des mécréants, mais ils sont conscients des problèmes. Ils ne parvenaient pas à avoir un bon niveau scolaire. En Amérique, ils ont cherché et ils ont conclu que la mixité était une catastrophe, car le niveau des élèves était bas. Il ne s’agit pas de religion, mais de logique. Le niveau de la science a baissé chez eux. C’est pour ça qu’ils ont réfléchi à créer des écoles pour garçons et des écoles pour filles. C’est vrai. On se dit que les adolescents seraient peut-être mieux concentrés en classe s’ils ne regardaient pas les filles. C’est peut-être pour ça que depuis vingt ans, l’Amérique y a réfléchi. Pour nous, l’islam nous l’a enseigné il y a longtemps. Et maintenant, on voit logiquement les dégâts, comme la fornication et l’adultère. C’est pour ça qu’on peut convaincre les autres de ces vérités. L’interlocutrice : Quand je vous écoute, je suis convaincue, mais c’est vrai qu’eux… Oustadha : C’est ça, le guide. Moi, je fais les causes. Les causes, c’est quoi ? Je donne le hadith avec une bonne méthode. L’interlocutrice : Oui, bien sûr, avec de la douceur. Oustadha : Oui, la douceur et le bon comportement. Je fais les causes. Je suis là pour guider, mais je n’ai pas le pouvoir de guider les cœurs. C’est Allah Azza wa Jall qui guide. C’est pour ça qu’il y a l’histoire d’un athée, sa fille était en danger de mort. Son cœur allait s’arrêter. C’est un athée, il ne croit même pas en Allah Azza wa Jall. Il disait qu’il n’existe pas. L’interlocutrice : Oui. Oustadha : L’homme a dit : « Comme j’étais dans une situation pareille, je suis allé dans une petite pièce et je me suis mis à pleurer. » Il a invoqué en disant : « S’il y a un Dieu comme les gens le disent, pourrais-tu m’aider maintenant ? » Il n’a pas fait la prière, il a juste invoqué. Il a dit : « Si tu existes vraiment, aide-moi maintenant, fais un miracle pour sauver la vie de ma fille. Si tu fais un miracle, je croirai en toi. » Il ne savait rien de la religion. Subhanallah, il a dit ça, et il est retourné voir le deuxième professeur. Il lui a dit : « Subhanallah, le cœur de ta fille bat à nouveau. » La fille est sortie du danger. Il a tenu sa promesse en disant : « J’ai promis à Allah de chercher la vraie religion (din al-haqq). » Il a étudié toutes les religions, mais il a trouvé qu’il y avait des erreurs, des mensonges. Il a trouvé la vraie Bible, celle qui dit qu’Allah est Un, et non trois. Comme c’était un athée, il a dit : « Mais les autres disent que Dieu est trois. » Il a compris que c’était faux et il est allé chercher du côté de l’Islam. La conclusion de cet homme, et c’est ma conclusion pour tout le monde, c’est que nous ne sommes que des causes, mais c’est Allah Azza wa Jall qui guide. Il a dit : « Ce n’est pas moi qui ai fait cela, Allah m’a guidé. » Il a donné l’exemple d’une autre femme qui, dans une situation similaire, avait invoqué Allah pour son petit-fils. Elle était croyante, mais quand son fils a guéri… L’interlocutrice :

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Le maintien des liens de parenté avec une grande famille

Question : Nous sommes extrêmement nombreux dans ma famille. Je ne sais pas exactement combien. Et je dis cela approximativement. Je dois avoir environ 70-80 oncles et tantes et une centaine de cousins-cousines. De plus, la plupart n’habitent pas dans le pays dans lequel j’habite, suis-je quand même fautive si je ne prends pas contact avec eux, notamment les hommes qui ne sont pas mes maharim cousins, par exemple ? Réponse Oustadha : J’ai essayé de comprendre comment elle pouvait avoir 70 ou 80 oncles. Ensuite, je me suis dit : peut-être que c’est à cause de la polygamie… L’interlocutrice : Oui, peut-être à cause de la polygamie. Oustadha : Oui, avec la polygamie, c’est possible. Et peut-être aussi qu’elle appelle « oncles et tantes » des personnes qui sont en réalité liées par alliance, comme ceux mariés dans la famille. En tout cas, qu’Allah nous guide. Qu’Allah nous guide. Il faut toujours garder les liens, même si on a beaucoup de tantes, de cousins. Ce sont de grandes familles, mais il faut préserver les liens, rester en contact. C’est ça, le sens des liens familiaux. Quand on parle de lien familial, on parle de ceux qu’on est obligé de garder : Les parents, Les frères et sœurs, Les oncles et tantes (du côté paternel et maternel), Les grands-parents, Les neveux et nièces. Ceux-là, ce sont des liens du sang. Ce ne sont pas les liens par alliance, comme les conjoints de tes tantes ou les cousins par alliance. Ce n’est pas le même statut. Si tu ne peux pas rendre visite à tout le monde, au moins un appel téléphonique. Ce n’est pas une obligation que ce soit régulier, tous les mois. Mais au moins à l’occasion, comme l’Aïd ou un mariage. Ce genre d’occasions, c’est un moyen de garder le lien, et c’est suffisant. L’interlocutrice : Oui, justement. Pour les cousins, on disait que le cercle familial avec lequel il est obligatoire de maintenir les liens, c’est le lien de sang direct. Oustadha : Exactement. On l’a dit : Parents, Frères et sœurs, Oncles et tantes maternels et paternels, Grands-parents, Neveux et nièces. Ce sont ces liens de sang qu’on est obligé de préserver. Sinon, si tu coupes ces liens volontairement, sans excuse, tu portes un péché. L’interlocutrice : Oui, c’est si tu les coupes sans raison valable. Oustadha : Exactement. Sans cause valable. L’interlocutrice : Pour moi, les liens, c’est surtout avec mes coreligionnaires Moi, par exemple, j’ai une tante avec qui on n’a jamais vraiment pris l’habitude de s’appeler. On n’est pas proches, tu vois. Elle fait sa vie là-bas, moi de l’autre côté. Par l’intermédiaire de mon père, on a des nouvelles. « Ah, comment va ta fille ? Comment va tata ? » Tu vois ? Mais si je l’appelle demain, elle va se demander ce que je veux. Pourtant, ce n’est pas une rupture totale non plus. Oustadha : Il faut toujours garder les liens. Même si tu appelles et qu’elle ne te répond pas ou ne t’appelle pas en retour, toi tu as fait ton devoir. Et tu seras récompensée, In shaa Allah. L’interlocutrice : Elle disait aussi : si ma mère me donne son numéro, est-ce que ça ne serait pas trahir un secret ? Je ne sais pas. Oustadha : Si ta mère donne ton numéro, est-ce que c’est trahir un dépôt ? De qui parles-tu ? Là, on parle simplement de garder les liens familiaux, ce n’est pas une trahison. L’interlocutrice : Une sœur demandait si, même sans une grande famille, téléphoner à l’occasion, c’est bien ? Oustadha : Oui, bien sûr. C’est garder le lien. Même si on n’a jamais eu beaucoup de lien auparavant, c’est bénéfique. L’interlocutrice : Oui, c’est exactement ce qu’elle disait. Moi, c’est pareil avec mes tantes. En fait, je ne trouve pas d’excuses pour ne pas appeler, mais je ne saurais même pas quoi leur dire si je les appelais, tu vois. Oustadha : C’est justement ça qui compte. Le geste d’appeler, même sans savoir quoi dire, c’est déjà très bien. Franchement, si tu fais ce geste toi-même, ça change la relation. Maintenant que tu es adulte, que tu as de la maturité, quand tu prends le téléphone pour parler à ta tante alors que vous n’avez pas eu de lien pendant des années, c’est très bénéfique. L’interlocutrice : Oui, c’est vrai. On devrait vraiment faire cet effort. Oustadha : Oui, il faut faire cet effort. L’interlocutrice : Oui, c’est vrai. Pour ne pas tomber dans le péché de couper les liens. Ce n’est pas que l’intention soit de couper les liens, mais c’est juste qu’il n’y a jamais eu vraiment de relation. Oustadha : Je donne un exemple. Dans ma famille, j’avais quelqu’un qui s’est converti très jeune, quasiment bébé, et qui est devenu comme un frère pour moi. Tu vois, dans la Kabbalah, ce n’est pas facile d’être accepté ainsi, comme en France par exemple. Quand quelqu’un devient frère musulman, il n’est pas toujours bien accueilli. Certains ne font pas la prière, ils ont peur du djinn, c’est une situation compliquée. Ce frère, avant sa conversion, avait une relation très difficile avec ses oncles. Mais dès qu’il est devenu musulman, il a commencé à leur rendre visite, à aller chez eux. Et cela a rendu ses oncles très heureux. L’interlocutrice : Oui, c’est vrai, c’est vrai. Il a changé parce qu’il est devenu converti. Oustadha : Oui, c’est naturel. Moi, je fais ça pour avoir une bonne récompense. Lors des occasions, il suffit parfois d’un simple coup de téléphone. L’interlocutrice : En fait, on devrait avoir la bonne intention et se dire : « Allez, je prends mon courage à deux mains, j’appelle tata. » On lui dit des choses simples, comme « Allô tata, ça va ? », « Il fait beau chez toi ? », « Comment va la santé ? ». Ce que tu veux dire, c’est que, finalement, nous qui sommes dans l’islam, ça peut leur

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